Genre et cyber-radicalisation au Sénégal et au Mali

Aborder la problématique du genre dans la cyber-radicalisation terroriste revient à s’interroger principalement sur le processus de recrutement et de radicalisation des hommes et des femmes sur l’internet. Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’a...

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Veröffentlicht in:Africa development 2022, Vol.47 (4), p.25-52
Hauptverfasser: Ba, Selly, Ndiaye, Ndèye Amy, Mounkoro, Hélène Sémite
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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description Aborder la problématique du genre dans la cyber-radicalisation terroriste revient à s’interroger principalement sur le processus de recrutement et de radicalisation des hommes et des femmes sur l’internet. Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’arme de prédilection de plusieurs groupes terroristes, notamment l’État islamique, pour toucher et sensibiliser de nouvelles recrues. Le Sénégal et le Mali, présentant deux contextes sécuritaires différents, seront ciblés. Le Sénégal et le Mali étant de plus en plus connectés à Internet, leurs populations deviennent accessibles aux messages propices au radicalisme terroriste, qui sont facilement véhiculés par ce canal, prenant pour cibles hommes et femmes. C’est en cela que la croissance exponentielle du taux de pénétration dans ces pays provoque un contexte de vulnérabilité. Les terroristes entrent en contact avec les potentielles cibles à travers les réseaux sociaux en utilisant la manipulation, voire le chantage. Ils parviennent à convaincre la plupart de leurs cibles qui sont surtout des jeunes (H/F) et des femmes. Il demeure ainsi crucial aujourd’hui de mettre l’accent sur la dimension genre dans les processus de recrutement et de radicalisation terroristes en raison des impacts variables sur les femmes et les hommes. To address the issue of gender in terrorist cyber-radicalisation mainly involves questioning the recruitment and radicalisation process of men and women on the Internet. This article attempts to answer these questions in a context where Internet has become the weapon of choice for several terrorist groups, in particular the Islamic State, in its effort to reach and educate new recruits. We will focus on Senegal and Mali, two countries presenting two different security contexts. As Senegal and Mali are increasingly connected to Internet, their populations are accessing messages conducive to terrorist radicalism, which are easily conveyed to men and women targets through this channel. This is the reason the growing internet penetration rate in these countries creates a context of vulnerability. Terrorists contact potential targets through social networks using manipulation and even blackmail. They manage to convince most of their targets, which are mostly young people (male and female) and women. It, therefore, remains crucial today to emphasise the gender dimension in the processes of terrorist recruitment and radicalization because of the varia
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Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’arme de prédilection de plusieurs groupes terroristes, notamment l’État islamique, pour toucher et sensibiliser de nouvelles recrues. Le Sénégal et le Mali, présentant deux contextes sécuritaires différents, seront ciblés. Le Sénégal et le Mali étant de plus en plus connectés à Internet, leurs populations deviennent accessibles aux messages propices au radicalisme terroriste, qui sont facilement véhiculés par ce canal, prenant pour cibles hommes et femmes. C’est en cela que la croissance exponentielle du taux de pénétration dans ces pays provoque un contexte de vulnérabilité. Les terroristes entrent en contact avec les potentielles cibles à travers les réseaux sociaux en utilisant la manipulation, voire le chantage. Ils parviennent à convaincre la plupart de leurs cibles qui sont surtout des jeunes (H/F) et des femmes. Il demeure ainsi crucial aujourd’hui de mettre l’accent sur la dimension genre dans les processus de recrutement et de radicalisation terroristes en raison des impacts variables sur les femmes et les hommes. To address the issue of gender in terrorist cyber-radicalisation mainly involves questioning the recruitment and radicalisation process of men and women on the Internet. This article attempts to answer these questions in a context where Internet has become the weapon of choice for several terrorist groups, in particular the Islamic State, in its effort to reach and educate new recruits. We will focus on Senegal and Mali, two countries presenting two different security contexts. As Senegal and Mali are increasingly connected to Internet, their populations are accessing messages conducive to terrorist radicalism, which are easily conveyed to men and women targets through this channel. This is the reason the growing internet penetration rate in these countries creates a context of vulnerability. Terrorists contact potential targets through social networks using manipulation and even blackmail. They manage to convince most of their targets, which are mostly young people (male and female) and women. It, therefore, remains crucial today to emphasise the gender dimension in the processes of terrorist recruitment and radicalization because of the variable impacts on women and men.</description><identifier>ISSN: 0850-3907</identifier><identifier>EISSN: 2521-9863</identifier><identifier>EISSN: 0850-3907</identifier><identifier>DOI: 10.57054/ad.v47i4.2976</identifier><language>eng ; fre</language><publisher>Dakar: CODESRIA</publisher><subject>Internet ; Men ; Middle Eastern cultural groups ; National security ; Radicalism ; Recruitment ; Social networks ; Terrorism ; Women ; Youth</subject><ispartof>Africa development, 2022, Vol.47 (4), p.25-52</ispartof><rights>Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique, 2022</rights><rights>Copyright Council for the Development of Social Science Research in Africa 2022</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/pdf/48722440$$EPDF$$P50$$Gjstor$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/48722440$$EHTML$$P50$$Gjstor$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,776,780,799,4009,27902,27903,27904,33753,57995,58228</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Ba, Selly</creatorcontrib><creatorcontrib>Ndiaye, Ndèye Amy</creatorcontrib><creatorcontrib>Mounkoro, Hélène Sémite</creatorcontrib><title>Genre et cyber-radicalisation au Sénégal et au Mali</title><title>Africa development</title><description>Aborder la problématique du genre dans la cyber-radicalisation terroriste revient à s’interroger principalement sur le processus de recrutement et de radicalisation des hommes et des femmes sur l’internet. Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’arme de prédilection de plusieurs groupes terroristes, notamment l’État islamique, pour toucher et sensibiliser de nouvelles recrues. Le Sénégal et le Mali, présentant deux contextes sécuritaires différents, seront ciblés. Le Sénégal et le Mali étant de plus en plus connectés à Internet, leurs populations deviennent accessibles aux messages propices au radicalisme terroriste, qui sont facilement véhiculés par ce canal, prenant pour cibles hommes et femmes. C’est en cela que la croissance exponentielle du taux de pénétration dans ces pays provoque un contexte de vulnérabilité. Les terroristes entrent en contact avec les potentielles cibles à travers les réseaux sociaux en utilisant la manipulation, voire le chantage. Ils parviennent à convaincre la plupart de leurs cibles qui sont surtout des jeunes (H/F) et des femmes. Il demeure ainsi crucial aujourd’hui de mettre l’accent sur la dimension genre dans les processus de recrutement et de radicalisation terroristes en raison des impacts variables sur les femmes et les hommes. To address the issue of gender in terrorist cyber-radicalisation mainly involves questioning the recruitment and radicalisation process of men and women on the Internet. This article attempts to answer these questions in a context where Internet has become the weapon of choice for several terrorist groups, in particular the Islamic State, in its effort to reach and educate new recruits. We will focus on Senegal and Mali, two countries presenting two different security contexts. As Senegal and Mali are increasingly connected to Internet, their populations are accessing messages conducive to terrorist radicalism, which are easily conveyed to men and women targets through this channel. This is the reason the growing internet penetration rate in these countries creates a context of vulnerability. Terrorists contact potential targets through social networks using manipulation and even blackmail. They manage to convince most of their targets, which are mostly young people (male and female) and women. 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Cet article tente de répondre à ces interrogations dans un contexte où Internet est devenu l’arme de prédilection de plusieurs groupes terroristes, notamment l’État islamique, pour toucher et sensibiliser de nouvelles recrues. Le Sénégal et le Mali, présentant deux contextes sécuritaires différents, seront ciblés. Le Sénégal et le Mali étant de plus en plus connectés à Internet, leurs populations deviennent accessibles aux messages propices au radicalisme terroriste, qui sont facilement véhiculés par ce canal, prenant pour cibles hommes et femmes. C’est en cela que la croissance exponentielle du taux de pénétration dans ces pays provoque un contexte de vulnérabilité. Les terroristes entrent en contact avec les potentielles cibles à travers les réseaux sociaux en utilisant la manipulation, voire le chantage. Ils parviennent à convaincre la plupart de leurs cibles qui sont surtout des jeunes (H/F) et des femmes. Il demeure ainsi crucial aujourd’hui de mettre l’accent sur la dimension genre dans les processus de recrutement et de radicalisation terroristes en raison des impacts variables sur les femmes et les hommes. To address the issue of gender in terrorist cyber-radicalisation mainly involves questioning the recruitment and radicalisation process of men and women on the Internet. This article attempts to answer these questions in a context where Internet has become the weapon of choice for several terrorist groups, in particular the Islamic State, in its effort to reach and educate new recruits. We will focus on Senegal and Mali, two countries presenting two different security contexts. As Senegal and Mali are increasingly connected to Internet, their populations are accessing messages conducive to terrorist radicalism, which are easily conveyed to men and women targets through this channel. This is the reason the growing internet penetration rate in these countries creates a context of vulnerability. Terrorists contact potential targets through social networks using manipulation and even blackmail. They manage to convince most of their targets, which are mostly young people (male and female) and women. It, therefore, remains crucial today to emphasise the gender dimension in the processes of terrorist recruitment and radicalization because of the variable impacts on women and men.</abstract><cop>Dakar</cop><pub>CODESRIA</pub><doi>10.57054/ad.v47i4.2976</doi><tpages>28</tpages></addata></record>
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