Raymond Boudon et la sociologie américaine
Dès le début de sa carrière, Raymond Boudon s’intéresse à la sociologie américaine. Il admire notamment les travaux de Paul Lazarsfeld et Robert Merton, qui vont exercer sur lui une influence considérable. Ils ont le mérite à ses yeux de donner à la sociologie une forme scientifique rigoureuse. À l’...
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Veröffentlicht in: | The Tocqueville review 2020-12, Vol.41 (2), p.137-156 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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creator | Leroux, Robert |
description | Dès le début de sa carrière, Raymond Boudon s’intéresse à la sociologie américaine. Il admire notamment les travaux de Paul Lazarsfeld et Robert Merton, qui vont exercer sur lui une influence considérable. Ils ont le mérite à ses yeux de donner à la sociologie une forme scientifique rigoureuse. À l’Université Columbia, vers le milieu des années 1960, il se lie d’amitié avec des sociologues de sa génération comme James Coleman, Anthony Oberschall et d’autres. Après s’être consacré à l’étude de questions méthodologiques, il commence à s’intéresser à la théorie du choix rationnel, dont il explique les points forts et les points faibles. Sur cette base, il analyse en détail le travail de Mancur Olson. Cet article montre donc que la sociologie américaine amène Boudon à prendre ses distances vis-à-vis de la sociologie française qu’il jugeait trop verbeuse et insuffisamment scientifique. |
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Il admire notamment les travaux de Paul Lazarsfeld et Robert Merton, qui vont exercer sur lui une influence considérable. Ils ont le mérite à ses yeux de donner à la sociologie une forme scientifique rigoureuse. À l’Université Columbia, vers le milieu des années 1960, il se lie d’amitié avec des sociologues de sa génération comme James Coleman, Anthony Oberschall et d’autres. Après s’être consacré à l’étude de questions méthodologiques, il commence à s’intéresser à la théorie du choix rationnel, dont il explique les points forts et les points faibles. Sur cette base, il analyse en détail le travail de Mancur Olson. Cet article montre donc que la sociologie américaine amène Boudon à prendre ses distances vis-à-vis de la sociologie française qu’il jugeait trop verbeuse et insuffisamment scientifique.</description><identifier>ISSN: 0730-479X</identifier><identifier>EISSN: 1918-6649</identifier><identifier>DOI: 10.3138/ttr.41.2.137</identifier><language>eng ; fre</language><publisher>Toronto: Societe Tocqueville</publisher><subject>Boudon, Raymond (1934-2013) ; Coleman, James S (1926-1995) ; Colleges & universities ; Merton, Robert King (1910-2003) ; Sociology</subject><ispartof>The Tocqueville review, 2020-12, Vol.41 (2), p.137-156</ispartof><rights>Copyright Societe Tocqueville Dec 2020</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c135t-57a7a73779d04d862b2950b7bf33e0c11d9008b5c54d766b6acd4bf40b9cd7e63</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,780,784,27924,27925,33774</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Leroux, Robert</creatorcontrib><title>Raymond Boudon et la sociologie américaine</title><title>The Tocqueville review</title><description>Dès le début de sa carrière, Raymond Boudon s’intéresse à la sociologie américaine. Il admire notamment les travaux de Paul Lazarsfeld et Robert Merton, qui vont exercer sur lui une influence considérable. Ils ont le mérite à ses yeux de donner à la sociologie une forme scientifique rigoureuse. À l’Université Columbia, vers le milieu des années 1960, il se lie d’amitié avec des sociologues de sa génération comme James Coleman, Anthony Oberschall et d’autres. Après s’être consacré à l’étude de questions méthodologiques, il commence à s’intéresser à la théorie du choix rationnel, dont il explique les points forts et les points faibles. Sur cette base, il analyse en détail le travail de Mancur Olson. 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