Danse et contredanse: Réponse à la réponse de Gérard Delille, ainsi, au passage, qu’à celle de François Pouillon

Dans la dernière livraison de L’Homme (2018, 226 : 189-192), Gérard Delille publie, sous le titre « Sens et contresens », une critique acerbe du compte rendu que j’ai fait de son livre L’Économie de Dieu (Paris, Les Belles Lettres, 2015) dans L’Homme (2016, 217 : 136-143). Quelque temps auparavant,...

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Veröffentlicht in:Homme 2018-01, Vol.3 (227/228), p.265-266
Hauptverfasser: Digard, Jean-Pierre, Delille, Gérard, Pouillon, François
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dans la dernière livraison de L’Homme (2018, 226 : 189-192), Gérard Delille publie, sous le titre « Sens et contresens », une critique acerbe du compte rendu que j’ai fait de son livre L’Économie de Dieu (Paris, Les Belles Lettres, 2015) dans L’Homme (2016, 217 : 136-143). Quelque temps auparavant, il s’était livré au même exercice à la suite d’un autre compte rendu, plus succinct, du même ouvrage, que j’avais publié dans La Revue pour l’intelligence du monde (2016, 61-62 : 156). Loin de moi l’idée de discuter une à une les arguties développées par Gérard Delille en réponse à mes réserves ; il aurait fallu, pour cela, pouvoir toutes les comprendre. Non, ce sur quoi je m’interroge ici, c’est l’attitude de notre auteur, qui donne à penser qu’il chercherait à fonder un nouveau genre littéraire : la critique de la critique. On pourrait voir là un enrichissement et s’en réjouir. Or la réalité de la production scientifique incite à davantage de circonspection. On sait en effet que la plupart des revues peinent à alimenter une rubrique, pourtant essentielle au débat scientifique, de comptes rendus critiques d’ouvrage. C’est que le genre est prenant – il faut lire, attentivement, en prenant des notes, puis écrire sur ce que l’on a lu… –, ingrat, peu reconnu et nullement valorisant en termes de carrière. Rares sont donc les chercheurs et enseignants-chercheurs qui consentent à lui consacrer ne serait-ce qu’une infime partie de leur temps. Et si, en plus, une fois publiés, les comptes rendus devaient attirer à leur auteur d’amères remontrances, pour ne pas dire pire, alors il faudrait s’attendre au tarissement certain des rubriques de comptes rendus, ainsi…
ISSN:0439-4216
1953-8103