The Two Lives of Sara Baartman: Gender, "Race," Politics and the Historiography of Mis/Representation

The story of Sara Baartman, the so-called Hottentot Venus, who was exhibited in both London and Paris at the beginning of the nineteenth century, is part of the long narrative of scientific racism. In the years preceding and succeeding her return to South Africa from the museum in Paris where her brain and genitals were stored, her story has been told and retold countless times by anti-racist white (and predominantly male) scholars, Pan-African anti-apartheid activists, many of them feminists, African-American scholars, and scholars who claim a particular ethnic status within the Rainbow Nation. There has been much controversy concerning the right to tell Baartman's story and the images that may or may not accompany such narration. An attempt is made to explain why this is so. L'histoire de Sara Baartman, la dénommée Vénus de Hottentot qui a été exposée à Londres et à Paris au début du dix-neuvième siècle, fait partie de la longue histoire du racisme scientifique. Dans les années précédant et suivant son retomen Afrique du sud du Museum à Paris où son cerveau et ses parties génitales étaient gardés, son histoire a été racontée maintes et maintes fois par des chercheurs blancs antiracistes (principalement des hommes), des activistes panafricains et antiapartheid, incluant de nombreux féministes, des chercheurs African-Américains, et des chercheurs qui revendiquent un statut ethnique particulier au sein de la Nation arc-en-ciel. Une grande controverse existe quant au droit de raconter l'histoire de Sara Baartman et de montrer ou non les images qui raccompagnent. Nous tentons d'expliquer ici pourquoi il en est ainsi.