Corrélation entre les paramètres de conduction des nerfs ulnaire et médian au cours du syndrome du canal carpien

La physiopathologie des paresthésies en territoire extramédian au cours du syndrome du canal carpien (SCC) reste un sujet de controverse [1–3]. Si une sensibilisation centrale est fort probable, une atteinte périphérique ulnaire est également envisageable. Le but de ce travail est d’étudier l’implic...

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Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2018-09, Vol.48 (4), p.223-223
Hauptverfasser: Ben Jemaa, Sana, Zouari, Hela G., Kammoun, Ines, Triki, Leila, Masmoudi, Kaouthar
Format: Artikel
Sprache:fre
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description La physiopathologie des paresthésies en territoire extramédian au cours du syndrome du canal carpien (SCC) reste un sujet de controverse [1–3]. Si une sensibilisation centrale est fort probable, une atteinte périphérique ulnaire est également envisageable. Le but de ce travail est d’étudier l’implication ulnaire au cours du SCC indépendamment de la distribution topographique des symptômes. Étude menée sur 109 mains symptomatiques présentant un SCC confirmé électriquement et 35 mains asymptomatiques témoins. Une étude des vitesses de conduction nerveuse du nerf médian, ulnaire et de la branche cutanée dorsale (BCD) du nerf ulnaire a été effectuée. Les mains étaient réparties en 3 groupes en fonction de la sévérité électrique du SCC et comparé par le test de Kruskall–Wallis (p
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Si une sensibilisation centrale est fort probable, une atteinte périphérique ulnaire est également envisageable. Le but de ce travail est d’étudier l’implication ulnaire au cours du SCC indépendamment de la distribution topographique des symptômes. Étude menée sur 109 mains symptomatiques présentant un SCC confirmé électriquement et 35 mains asymptomatiques témoins. Une étude des vitesses de conduction nerveuse du nerf médian, ulnaire et de la branche cutanée dorsale (BCD) du nerf ulnaire a été effectuée. Les mains étaient réparties en 3 groupes en fonction de la sévérité électrique du SCC et comparé par le test de Kruskall–Wallis (p&lt;0,05 était significatif). Les coefficients de corrélation de Spearman étaient calculés entre les données neurophysiologiques. Selon la correction de Bonferroni, p était significatif à 0,007. La latence distale motrice (LDM) du nerf ulnaire était significativement augmentée chez les patients par rapport au groupe témoin. Les paramètres de conduction ulnaire étaient corrélés à la sévérité électrique du SCC. La recherche de corrélation a montré que l’amplitude du potentiel d’action sensitif (PAS) du nerf ulnaire était corrélée positivement à l’amplitude du PAS du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,556) et à la vitesse de conduction sensitive du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,466). La LDM du nerf ulnaire était corrélée négativement à la vitesse de conduction motrice du nerf médian (p=0,004, r=−0,379). Cependant, les paramètres de conduction du nerf médian n’étaient pas corrélés à l’amplitude du PAS de la BCD. Certains paramètres de la neurographie ulnaire sont corrélés à la sévérité électrique du SCC et à certains paramètres de conduction du nerf médian. Ceci laisse à penser qu’il existe une atteinte latente ulnaire corrélée à la sévérité électrique du SCC.</description><identifier>ISSN: 0987-7053</identifier><identifier>EISSN: 1769-7131</identifier><identifier>DOI: 10.1016/j.neucli.2018.06.011</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Elsevier Masson SAS</publisher><subject>Canal carpien ; Conduction ; Nerf ulnaire ; Étude des conductions nerveuses</subject><ispartof>Neurophysiologie clinique, 2018-09, Vol.48 (4), p.223-223</ispartof><rights>2018</rights><rights>Copyright Elsevier Science Ltd. 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Les paramètres de conduction ulnaire étaient corrélés à la sévérité électrique du SCC. La recherche de corrélation a montré que l’amplitude du potentiel d’action sensitif (PAS) du nerf ulnaire était corrélée positivement à l’amplitude du PAS du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,556) et à la vitesse de conduction sensitive du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,466). La LDM du nerf ulnaire était corrélée négativement à la vitesse de conduction motrice du nerf médian (p=0,004, r=−0,379). Cependant, les paramètres de conduction du nerf médian n’étaient pas corrélés à l’amplitude du PAS de la BCD. Certains paramètres de la neurographie ulnaire sont corrélés à la sévérité électrique du SCC et à certains paramètres de conduction du nerf médian. 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Si une sensibilisation centrale est fort probable, une atteinte périphérique ulnaire est également envisageable. Le but de ce travail est d’étudier l’implication ulnaire au cours du SCC indépendamment de la distribution topographique des symptômes. Étude menée sur 109 mains symptomatiques présentant un SCC confirmé électriquement et 35 mains asymptomatiques témoins. Une étude des vitesses de conduction nerveuse du nerf médian, ulnaire et de la branche cutanée dorsale (BCD) du nerf ulnaire a été effectuée. Les mains étaient réparties en 3 groupes en fonction de la sévérité électrique du SCC et comparé par le test de Kruskall–Wallis (p&lt;0,05 était significatif). Les coefficients de corrélation de Spearman étaient calculés entre les données neurophysiologiques. Selon la correction de Bonferroni, p était significatif à 0,007. La latence distale motrice (LDM) du nerf ulnaire était significativement augmentée chez les patients par rapport au groupe témoin. Les paramètres de conduction ulnaire étaient corrélés à la sévérité électrique du SCC. La recherche de corrélation a montré que l’amplitude du potentiel d’action sensitif (PAS) du nerf ulnaire était corrélée positivement à l’amplitude du PAS du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,556) et à la vitesse de conduction sensitive du nerf médian (p&lt;0,001, r=0,466). La LDM du nerf ulnaire était corrélée négativement à la vitesse de conduction motrice du nerf médian (p=0,004, r=−0,379). Cependant, les paramètres de conduction du nerf médian n’étaient pas corrélés à l’amplitude du PAS de la BCD. Certains paramètres de la neurographie ulnaire sont corrélés à la sévérité électrique du SCC et à certains paramètres de conduction du nerf médian. Ceci laisse à penser qu’il existe une atteinte latente ulnaire corrélée à la sévérité électrique du SCC.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Elsevier Masson SAS</pub><doi>10.1016/j.neucli.2018.06.011</doi><tpages>1</tpages></addata></record>
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