Qu’en est- il de la résistance des entérobactéries aux C3G en ville et à l’hôpital ?
L’ intense prescription de céphalosporines de 3e génération (C3G) dans les infections à BGN a été rapidement suivie de la diffusion de la résistance bactérienne à ces antibiotiques, notamment par production de β-lactamase à spectre élargi (BLSE). Au laboratoire, il est important de savoir détecter e...
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Veröffentlicht in: | Médecine et maladies infectieuses 2017-06, Vol.47 (4), p.S29-S30 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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container_title | Médecine et maladies infectieuses |
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creator | Benammar, S. Benmehidi, M. Bouziane, F. Boukhalfa, S. Makhloufi, M. |
description | L’ intense prescription de céphalosporines de 3e génération (C3G) dans les infections à BGN a été rapidement suivie de la diffusion de la résistance bactérienne à ces antibiotiques, notamment par production de β-lactamase à spectre élargi (BLSE). Au laboratoire, il est important de savoir détecter et définir les mécanismes de résistance à ces molécules mais aussi de suivre l’évolution du phénomène.
Nos objectifs sont de :
– déterminer le taux de résistance des entérobactéries aux C3G en 2016, à l’hôpital et en ville.
– décrire les caractéristiques bactério-antibiotypiques et cliniques de ces souches.
Étude prospective descriptive, portant sur les souches cliniques des entérobactéries C3GR (résistantes aux C3G), isolées au service de bactériologie du 01 janvier au 31 novembre 2016, à partir de tous les prélèvements, recueillis de patients ambulatoires et hospitalisés. Isolement et identification des souches par les techniques bactériologiques conventionnelles et évaluation de leur sensibilité aux antibiotiques par la méthode de diffusion sur milieu gélosé, complétée par des tests phénotypiques de caractérisation de la résistance aux C3G : BLSE, carbapénémase, céphalosporinase hyperproduite, selon les recommandations du CLSI 2014.
En 2016, 749 entérobactéries sont identifiées : 554 d’origine hospitalière et 195 de source communautaire, avec une prédominance des Escherichia. coli. La moitié des ces isolats sont résistants aux C3G, en grande majorité par production de BLSE. L’essentiel des prélèvements est représenté par diverses suppurations, urines et hémocultures. Le taux de résistance aux C3G est plus important pour les souches nosocomiales (60 %) comparativement aux souches communautaires (20 %). Soixante dix huit (78 %) des Klebsiella pneumoniae isolées sont résistantes à ces molécules contre 38 % seulement des E. coli. Quant à la distribution des entérobactéries C3G R, K. pneumoniae prédomine en milieu hospitalier (36 %), E. coli en ville (43 %). La co-résistance de ces souches est importante notamment vis-à-vis des fluoroquinolones, du cotrimoxazole et de la gentamicine avec une résistance assez faible à l’ertapénème (3,65 %).
Une forte prévalence de résistance des entérobactéries aux C3G est bel et bien présente dans notre ville, essentiellement par production de BLSE, dépassant la majorité des statistiques internationales. La translocation de ces bactéries entre l’hôpital et la ville dans les 2 sens doit être combattue par l’intervention d’une équipe |
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Nos objectifs sont de :
– déterminer le taux de résistance des entérobactéries aux C3G en 2016, à l’hôpital et en ville.
– décrire les caractéristiques bactério-antibiotypiques et cliniques de ces souches.
Étude prospective descriptive, portant sur les souches cliniques des entérobactéries C3GR (résistantes aux C3G), isolées au service de bactériologie du 01 janvier au 31 novembre 2016, à partir de tous les prélèvements, recueillis de patients ambulatoires et hospitalisés. Isolement et identification des souches par les techniques bactériologiques conventionnelles et évaluation de leur sensibilité aux antibiotiques par la méthode de diffusion sur milieu gélosé, complétée par des tests phénotypiques de caractérisation de la résistance aux C3G : BLSE, carbapénémase, céphalosporinase hyperproduite, selon les recommandations du CLSI 2014.
En 2016, 749 entérobactéries sont identifiées : 554 d’origine hospitalière et 195 de source communautaire, avec une prédominance des Escherichia. coli. La moitié des ces isolats sont résistants aux C3G, en grande majorité par production de BLSE. L’essentiel des prélèvements est représenté par diverses suppurations, urines et hémocultures. Le taux de résistance aux C3G est plus important pour les souches nosocomiales (60 %) comparativement aux souches communautaires (20 %). Soixante dix huit (78 %) des Klebsiella pneumoniae isolées sont résistantes à ces molécules contre 38 % seulement des E. coli. Quant à la distribution des entérobactéries C3G R, K. pneumoniae prédomine en milieu hospitalier (36 %), E. coli en ville (43 %). La co-résistance de ces souches est importante notamment vis-à-vis des fluoroquinolones, du cotrimoxazole et de la gentamicine avec une résistance assez faible à l’ertapénème (3,65 %).
Une forte prévalence de résistance des entérobactéries aux C3G est bel et bien présente dans notre ville, essentiellement par production de BLSE, dépassant la majorité des statistiques internationales. La translocation de ces bactéries entre l’hôpital et la ville dans les 2 sens doit être combattue par l’intervention d’une équipe multidisciplinaire impliquant mesures d’hygiène et diminution de la prescription des C3G orales en ambulatoire. La surveillance continue de l’évolution de ces résistances antibiotiques au laboratoire et le retour d’informations aux cliniciens sont tout aussi primordiaux.</description><identifier>ISSN: 0399-077X</identifier><identifier>EISSN: 1769-6690</identifier><identifier>DOI: 10.1016/j.medmal.2017.03.071</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Elsevier SAS</publisher><ispartof>Médecine et maladies infectieuses, 2017-06, Vol.47 (4), p.S29-S30</ispartof><rights>2017</rights><rights>Copyright Elsevier Science Ltd. Jun 2017</rights><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktohtml>$$Uhttps://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.071$$EHTML$$P50$$Gelsevier$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,780,784,3550,27924,27925,45995</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Benammar, S.</creatorcontrib><creatorcontrib>Benmehidi, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Bouziane, F.</creatorcontrib><creatorcontrib>Boukhalfa, S.</creatorcontrib><creatorcontrib>Makhloufi, M.</creatorcontrib><title>Qu’en est- il de la résistance des entérobactéries aux C3G en ville et à l’hôpital ?</title><title>Médecine et maladies infectieuses</title><description>L’ intense prescription de céphalosporines de 3e génération (C3G) dans les infections à BGN a été rapidement suivie de la diffusion de la résistance bactérienne à ces antibiotiques, notamment par production de β-lactamase à spectre élargi (BLSE). Au laboratoire, il est important de savoir détecter et définir les mécanismes de résistance à ces molécules mais aussi de suivre l’évolution du phénomène.
Nos objectifs sont de :
– déterminer le taux de résistance des entérobactéries aux C3G en 2016, à l’hôpital et en ville.
– décrire les caractéristiques bactério-antibiotypiques et cliniques de ces souches.
Étude prospective descriptive, portant sur les souches cliniques des entérobactéries C3GR (résistantes aux C3G), isolées au service de bactériologie du 01 janvier au 31 novembre 2016, à partir de tous les prélèvements, recueillis de patients ambulatoires et hospitalisés. Isolement et identification des souches par les techniques bactériologiques conventionnelles et évaluation de leur sensibilité aux antibiotiques par la méthode de diffusion sur milieu gélosé, complétée par des tests phénotypiques de caractérisation de la résistance aux C3G : BLSE, carbapénémase, céphalosporinase hyperproduite, selon les recommandations du CLSI 2014.
En 2016, 749 entérobactéries sont identifiées : 554 d’origine hospitalière et 195 de source communautaire, avec une prédominance des Escherichia. coli. La moitié des ces isolats sont résistants aux C3G, en grande majorité par production de BLSE. L’essentiel des prélèvements est représenté par diverses suppurations, urines et hémocultures. Le taux de résistance aux C3G est plus important pour les souches nosocomiales (60 %) comparativement aux souches communautaires (20 %). Soixante dix huit (78 %) des Klebsiella pneumoniae isolées sont résistantes à ces molécules contre 38 % seulement des E. coli. Quant à la distribution des entérobactéries C3G R, K. pneumoniae prédomine en milieu hospitalier (36 %), E. coli en ville (43 %). La co-résistance de ces souches est importante notamment vis-à-vis des fluoroquinolones, du cotrimoxazole et de la gentamicine avec une résistance assez faible à l’ertapénème (3,65 %).
Une forte prévalence de résistance des entérobactéries aux C3G est bel et bien présente dans notre ville, essentiellement par production de BLSE, dépassant la majorité des statistiques internationales. La translocation de ces bactéries entre l’hôpital et la ville dans les 2 sens doit être combattue par l’intervention d’une équipe multidisciplinaire impliquant mesures d’hygiène et diminution de la prescription des C3G orales en ambulatoire. La surveillance continue de l’évolution de ces résistances antibiotiques au laboratoire et le retour d’informations aux cliniciens sont tout aussi primordiaux.</description><issn>0399-077X</issn><issn>1769-6690</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2017</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNp9kMFKw0AQhhdRsFbfwMOC58SZTZrNXhQpWoWCCAqeXLbJBLekTd1NRW--hrdee_cJzJv4JG6pZ0__MPPPP8zH2DFCjIDZ6TSeUTkzdSwAZQxJDBJ3WA9lpqIsU7DLepAoFYGUj_vswPspgAhe6LGnu-XPxyfNOfk24rbmJfHacNetvfWtmRcUOp7TvO3WrpmYYqM2dMzyjQ-TUZjwV1vXxKnl3YrXIe25-1rY1tTfq_NDtleZ2tPRn_bZw9Xl_fA6Gt-OboYX46hAkWNUCBRYDXKTSlmpIgu1UlCaCeb5ZJAPVIp5BiJJoawUJVSKAQmFZZVPwIgEkj472eYuXPOyDL_oabN083BSC4QUpcwEBle6dRWu8d5RpRfOzox71wh6Q1JP9Zak3pDUkOhAMqydbdcofPBqyWlfWApoSuuoaHXZ2P8DfgEAOYHg</recordid><startdate>201706</startdate><enddate>201706</enddate><creator>Benammar, S.</creator><creator>Benmehidi, M.</creator><creator>Bouziane, F.</creator><creator>Boukhalfa, S.</creator><creator>Makhloufi, M.</creator><general>Elsevier SAS</general><general>Elsevier Science Ltd</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>7QL</scope><scope>7QO</scope><scope>7T5</scope><scope>7T7</scope><scope>7U9</scope><scope>8FD</scope><scope>C1K</scope><scope>FR3</scope><scope>H94</scope><scope>M7N</scope><scope>P64</scope></search><sort><creationdate>201706</creationdate><title>Qu’en est- il de la résistance des entérobactéries aux C3G en ville et à l’hôpital ?</title><author>Benammar, S. ; Benmehidi, M. ; Bouziane, F. ; Boukhalfa, S. ; Makhloufi, M.</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c1281-c2121f58a477f9c61f5990dab188b5859418602340df9e3ed25e291df8b0a2303</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2017</creationdate><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Benammar, S.</creatorcontrib><creatorcontrib>Benmehidi, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Bouziane, F.</creatorcontrib><creatorcontrib>Boukhalfa, S.</creatorcontrib><creatorcontrib>Makhloufi, M.</creatorcontrib><collection>CrossRef</collection><collection>Bacteriology Abstracts (Microbiology B)</collection><collection>Biotechnology Research Abstracts</collection><collection>Immunology Abstracts</collection><collection>Industrial and Applied Microbiology Abstracts (Microbiology A)</collection><collection>Virology and AIDS Abstracts</collection><collection>Technology Research Database</collection><collection>Environmental Sciences and Pollution Management</collection><collection>Engineering Research Database</collection><collection>AIDS and Cancer Research Abstracts</collection><collection>Algology Mycology and Protozoology Abstracts (Microbiology C)</collection><collection>Biotechnology and BioEngineering Abstracts</collection><jtitle>Médecine et maladies infectieuses</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Benammar, S.</au><au>Benmehidi, M.</au><au>Bouziane, F.</au><au>Boukhalfa, S.</au><au>Makhloufi, M.</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Qu’en est- il de la résistance des entérobactéries aux C3G en ville et à l’hôpital ?</atitle><jtitle>Médecine et maladies infectieuses</jtitle><date>2017-06</date><risdate>2017</risdate><volume>47</volume><issue>4</issue><spage>S29</spage><epage>S30</epage><pages>S29-S30</pages><issn>0399-077X</issn><eissn>1769-6690</eissn><abstract>L’ intense prescription de céphalosporines de 3e génération (C3G) dans les infections à BGN a été rapidement suivie de la diffusion de la résistance bactérienne à ces antibiotiques, notamment par production de β-lactamase à spectre élargi (BLSE). Au laboratoire, il est important de savoir détecter et définir les mécanismes de résistance à ces molécules mais aussi de suivre l’évolution du phénomène.
Nos objectifs sont de :
– déterminer le taux de résistance des entérobactéries aux C3G en 2016, à l’hôpital et en ville.
– décrire les caractéristiques bactério-antibiotypiques et cliniques de ces souches.
Étude prospective descriptive, portant sur les souches cliniques des entérobactéries C3GR (résistantes aux C3G), isolées au service de bactériologie du 01 janvier au 31 novembre 2016, à partir de tous les prélèvements, recueillis de patients ambulatoires et hospitalisés. Isolement et identification des souches par les techniques bactériologiques conventionnelles et évaluation de leur sensibilité aux antibiotiques par la méthode de diffusion sur milieu gélosé, complétée par des tests phénotypiques de caractérisation de la résistance aux C3G : BLSE, carbapénémase, céphalosporinase hyperproduite, selon les recommandations du CLSI 2014.
En 2016, 749 entérobactéries sont identifiées : 554 d’origine hospitalière et 195 de source communautaire, avec une prédominance des Escherichia. coli. La moitié des ces isolats sont résistants aux C3G, en grande majorité par production de BLSE. L’essentiel des prélèvements est représenté par diverses suppurations, urines et hémocultures. Le taux de résistance aux C3G est plus important pour les souches nosocomiales (60 %) comparativement aux souches communautaires (20 %). Soixante dix huit (78 %) des Klebsiella pneumoniae isolées sont résistantes à ces molécules contre 38 % seulement des E. coli. Quant à la distribution des entérobactéries C3G R, K. pneumoniae prédomine en milieu hospitalier (36 %), E. coli en ville (43 %). La co-résistance de ces souches est importante notamment vis-à-vis des fluoroquinolones, du cotrimoxazole et de la gentamicine avec une résistance assez faible à l’ertapénème (3,65 %).
Une forte prévalence de résistance des entérobactéries aux C3G est bel et bien présente dans notre ville, essentiellement par production de BLSE, dépassant la majorité des statistiques internationales. La translocation de ces bactéries entre l’hôpital et la ville dans les 2 sens doit être combattue par l’intervention d’une équipe multidisciplinaire impliquant mesures d’hygiène et diminution de la prescription des C3G orales en ambulatoire. La surveillance continue de l’évolution de ces résistances antibiotiques au laboratoire et le retour d’informations aux cliniciens sont tout aussi primordiaux.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Elsevier SAS</pub><doi>10.1016/j.medmal.2017.03.071</doi></addata></record> |
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