Étude des PES dans l’évaluation de la réorganisation corticale somesthésique après lésions nerveuses post-traumatiques

L’existence d’une représentation topique au niveau des aires corticales correspondantes a été mise en évidence pour les différentes modalités somato-sensorielles. Cependant cette représentation topique n’est pas quelque chose d’immuable puisqu’il est aujourd’hui démontré qu’elle peut subir des modif...

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Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2017-06, Vol.47 (3), p.190-191
Hauptverfasser: Zeid Belhabib, Aboubaker, Hantala, Rachida, Zamoum, Mourad, Chaouch, Athmane
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’existence d’une représentation topique au niveau des aires corticales correspondantes a été mise en évidence pour les différentes modalités somato-sensorielles. Cependant cette représentation topique n’est pas quelque chose d’immuable puisqu’il est aujourd’hui démontré qu’elle peut subir des modifications importantes entrant dans le cadre de ce qui est communément appelé plasticité cérébrale ou encore réorganisation aussi bien après déafférentation qu’après sur utilisation. Le présent travail concerne les effets des lésions nerveuses traumatiques sur le cortex somesthésique. Rappelons que chez le singe de telles lésions induisent une réorganisation majeure de la somatotopie [1–3] . Tinazzi et al. [4] , analysant les PES induits par la stimulation du nerf cubital chez des patients présentant un syndrome du canal carpien ont décrit des phénomènes similaires. Avec la même technique nous avons voulu évaluer la réorganisation corticale somesthésique après des sections nerveuses périphériques reproduisant les lésions expérimentales utilisées chez le singe. L’idée étant qu’après lésion d’un nerf du membre supérieur, les territoires corticaux alimentés par les afférences sectionnées deviennent activables par des stimulations portées sur le nerf voisin intact ; dont la représentation corticale au niveau de S1 deviendra plus importante. Cette étude a porté sur 47 patients (âge moyen 31 ans) présentant une lésion traumatique d’un seul nerf (médian, ulnaire, ou radial) ou de deux nerfs. Les ondes corticales somesthésiques N20, P25, et N30 ont été enregistrées au moins 1 mois après le traumatisme, au niveau du cortex controlatéral. Cette étude ne montre pas une augmentation de l amplitude de l’onde N20 du cortex somesthésique déafferenté après stimulation du nerf voisin intact. Nos résultats sont similaires à ceux d’autres auteurs [5] et ils ne corroborent pas ceux de Tinazzi et al. [4] . Les raisons de cette discordance seront brièvement discutées.
ISSN:0987-7053
1769-7131
DOI:10.1016/j.neucli.2017.05.014