L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?

L’absence d’orientation clinique couplée à la valeur prédictive de l’EEG représentent les principaux écueils de son emploi en expertise aéro-médicale. Cet examen a disparu des normes de l’aviation civile professionnelle mais la réglementation militaire française lui consacre une place déterminante....

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Neurophysiologie clinique 2017-06, Vol.47 (3), p.204-204
Hauptverfasser: Huiban, Nicolas, Wybrecht, Delphine, Faivre, Anthony, Brocq, François-Xavier, Monteil, Marc, Gavaret, Martine
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
container_end_page 204
container_issue 3
container_start_page 204
container_title Neurophysiologie clinique
container_volume 47
creator Huiban, Nicolas
Wybrecht, Delphine
Faivre, Anthony
Brocq, François-Xavier
Monteil, Marc
Gavaret, Martine
description L’absence d’orientation clinique couplée à la valeur prédictive de l’EEG représentent les principaux écueils de son emploi en expertise aéro-médicale. Cet examen a disparu des normes de l’aviation civile professionnelle mais la réglementation militaire française lui consacre une place déterminante. Nous proposons d’étayer sa pertinence par des données récentes. Nous rapportons une étude de prévalence de type descriptif, monocentrique et rétrospective sur l’année 2016, réalisée à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon. Son objectif principal fut l’analyse des tracés EEG jugés incompatibles avec l’aptitude au sein d’une population de candidats personnels navigants et contrôleurs aériens militaires. En 2016, 313 enregistrements EEG furent réalisés. La population étudiée était composée de sujets jeunes, à prédominance masculine et sans antécédents neurologiques connus. Dans 25 cas (8 %), les tracés ont été considérés comme pathologiques ou douteux en raison d’activités avec grapho-éléments paroxystiques (6 cas soit 1,9 %) et de bouffées d’activités lentes thêta/delta diffuses (16 cas) ou focales (3 cas) organisées à deux reprises en décharges rythmiques. Après éventuelle sur-expertise, le taux global d’inaptitude pour motif EEG représentait 6,4 % des cas. Les évènements rapportés et l’effectif de notre population font discuter la significativité des résultats. La prévalence globale des tracés anormaux semble plus importante que dans la littérature tandis que la proportion d’activités paroxystiques parait comparable. Ces éléments créditent la poursuite d’une stratégie de sélection éclairée d’un faisceau d’arguments. L’absence d’études d’incidence fiables ne permet pas d’apprécier le risque d’épilepsie future mais le recueil d’activités paroxystiques, à risque de retentissement cognitif transitoire, interroge sur la sécurité aérienne tandis que le contexte opérationnel militaire est propice à l’abaissement du seuil épileptogène. En contexte d’expertise, l’apport de l’EEG permet la traduction fonctionnelle d’une d’hyperexcitabilité corticale non synonyme d’épilepsie mais à risque d’expression clinique subtile ou majeure, favorisée en milieu militaire par le contexte aéronautique opérationnel.
doi_str_mv 10.1016/j.neucli.2017.05.048
format Article
fullrecord <record><control><sourceid>proquest_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_proquest_journals_2078159048</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><els_id>S0987705317301120</els_id><sourcerecordid>2078159048</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c1838-1ed7997b7d979fa465d354744ac5a58e20f2c886c3a25c889f3938c55280bc313</originalsourceid><addsrcrecordid>eNqVUcFO3DAQtSqQulD-oAdLnJOO43ht99AKoS1UWqkH4GwZZyJ5G5zFThB74ze4cd3fYP-EL6m3Qb33NDPSezPvvSHkM4OSAZt_WZUBR9f5sgImSxAl1OoDmTE514VknB2QGWglCwmCfyRHKa0AoOaaz8jV8u3pebG4eH35SsdA-3HwHW2Qpt22Qzf4PtA1xsEHDAPFQPHx75iQ2t029sFmwv2I9M53frA-4uvL90_ksLVdwpP3ekxufiyuzy-L5a-Ln-dny8IxxVXBsJFay1vZaKlbW89Fw0Ut69o6YYXCCtrKKTV33FYiN7rNipUTolJw6zjjx-R02ruOfdaQBrPqxxjySVOBVEzonENG1RPKxT6liK1ZR39n48YwMPv4zMpM8Zl9fAaEmWjfJhpmBw8eo0nOY3DYZJNuME3v_3dBRgTvbPcbN5j-SWUmVQbM1f5D-wcxyYGxCvgf8maSIA</addsrcrecordid><sourcetype>Aggregation Database</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype><pqid>2078159048</pqid></control><display><type>article</type><title>L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?</title><source>Elsevier ScienceDirect Journals Complete</source><creator>Huiban, Nicolas ; Wybrecht, Delphine ; Faivre, Anthony ; Brocq, François-Xavier ; Monteil, Marc ; Gavaret, Martine</creator><creatorcontrib>Huiban, Nicolas ; Wybrecht, Delphine ; Faivre, Anthony ; Brocq, François-Xavier ; Monteil, Marc ; Gavaret, Martine</creatorcontrib><description>L’absence d’orientation clinique couplée à la valeur prédictive de l’EEG représentent les principaux écueils de son emploi en expertise aéro-médicale. Cet examen a disparu des normes de l’aviation civile professionnelle mais la réglementation militaire française lui consacre une place déterminante. Nous proposons d’étayer sa pertinence par des données récentes. Nous rapportons une étude de prévalence de type descriptif, monocentrique et rétrospective sur l’année 2016, réalisée à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon. Son objectif principal fut l’analyse des tracés EEG jugés incompatibles avec l’aptitude au sein d’une population de candidats personnels navigants et contrôleurs aériens militaires. En 2016, 313 enregistrements EEG furent réalisés. La population étudiée était composée de sujets jeunes, à prédominance masculine et sans antécédents neurologiques connus. Dans 25 cas (8 %), les tracés ont été considérés comme pathologiques ou douteux en raison d’activités avec grapho-éléments paroxystiques (6 cas soit 1,9 %) et de bouffées d’activités lentes thêta/delta diffuses (16 cas) ou focales (3 cas) organisées à deux reprises en décharges rythmiques. Après éventuelle sur-expertise, le taux global d’inaptitude pour motif EEG représentait 6,4 % des cas. Les évènements rapportés et l’effectif de notre population font discuter la significativité des résultats. La prévalence globale des tracés anormaux semble plus importante que dans la littérature tandis que la proportion d’activités paroxystiques parait comparable. Ces éléments créditent la poursuite d’une stratégie de sélection éclairée d’un faisceau d’arguments. L’absence d’études d’incidence fiables ne permet pas d’apprécier le risque d’épilepsie future mais le recueil d’activités paroxystiques, à risque de retentissement cognitif transitoire, interroge sur la sécurité aérienne tandis que le contexte opérationnel militaire est propice à l’abaissement du seuil épileptogène. En contexte d’expertise, l’apport de l’EEG permet la traduction fonctionnelle d’une d’hyperexcitabilité corticale non synonyme d’épilepsie mais à risque d’expression clinique subtile ou majeure, favorisée en milieu militaire par le contexte aéronautique opérationnel.</description><identifier>ISSN: 0987-7053</identifier><identifier>EISSN: 1769-7131</identifier><identifier>DOI: 10.1016/j.neucli.2017.05.048</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Elsevier SAS</publisher><subject>Aptitude ; Aéronautique ; EEG ; Neurology</subject><ispartof>Neurophysiologie clinique, 2017-06, Vol.47 (3), p.204-204</ispartof><rights>2017</rights><rights>Copyright Elsevier Science Ltd. Jun 2017</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktohtml>$$Uhttps://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0987705317301120$$EHTML$$P50$$Gelsevier$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,776,780,3537,27901,27902,65306</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Huiban, Nicolas</creatorcontrib><creatorcontrib>Wybrecht, Delphine</creatorcontrib><creatorcontrib>Faivre, Anthony</creatorcontrib><creatorcontrib>Brocq, François-Xavier</creatorcontrib><creatorcontrib>Monteil, Marc</creatorcontrib><creatorcontrib>Gavaret, Martine</creatorcontrib><title>L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?</title><title>Neurophysiologie clinique</title><description>L’absence d’orientation clinique couplée à la valeur prédictive de l’EEG représentent les principaux écueils de son emploi en expertise aéro-médicale. Cet examen a disparu des normes de l’aviation civile professionnelle mais la réglementation militaire française lui consacre une place déterminante. Nous proposons d’étayer sa pertinence par des données récentes. Nous rapportons une étude de prévalence de type descriptif, monocentrique et rétrospective sur l’année 2016, réalisée à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon. Son objectif principal fut l’analyse des tracés EEG jugés incompatibles avec l’aptitude au sein d’une population de candidats personnels navigants et contrôleurs aériens militaires. En 2016, 313 enregistrements EEG furent réalisés. La population étudiée était composée de sujets jeunes, à prédominance masculine et sans antécédents neurologiques connus. Dans 25 cas (8 %), les tracés ont été considérés comme pathologiques ou douteux en raison d’activités avec grapho-éléments paroxystiques (6 cas soit 1,9 %) et de bouffées d’activités lentes thêta/delta diffuses (16 cas) ou focales (3 cas) organisées à deux reprises en décharges rythmiques. Après éventuelle sur-expertise, le taux global d’inaptitude pour motif EEG représentait 6,4 % des cas. Les évènements rapportés et l’effectif de notre population font discuter la significativité des résultats. La prévalence globale des tracés anormaux semble plus importante que dans la littérature tandis que la proportion d’activités paroxystiques parait comparable. Ces éléments créditent la poursuite d’une stratégie de sélection éclairée d’un faisceau d’arguments. L’absence d’études d’incidence fiables ne permet pas d’apprécier le risque d’épilepsie future mais le recueil d’activités paroxystiques, à risque de retentissement cognitif transitoire, interroge sur la sécurité aérienne tandis que le contexte opérationnel militaire est propice à l’abaissement du seuil épileptogène. En contexte d’expertise, l’apport de l’EEG permet la traduction fonctionnelle d’une d’hyperexcitabilité corticale non synonyme d’épilepsie mais à risque d’expression clinique subtile ou majeure, favorisée en milieu militaire par le contexte aéronautique opérationnel.</description><subject>Aptitude</subject><subject>Aéronautique</subject><subject>EEG</subject><subject>Neurology</subject><issn>0987-7053</issn><issn>1769-7131</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2017</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNqVUcFO3DAQtSqQulD-oAdLnJOO43ht99AKoS1UWqkH4GwZZyJ5G5zFThB74ze4cd3fYP-EL6m3Qb33NDPSezPvvSHkM4OSAZt_WZUBR9f5sgImSxAl1OoDmTE514VknB2QGWglCwmCfyRHKa0AoOaaz8jV8u3pebG4eH35SsdA-3HwHW2Qpt22Qzf4PtA1xsEHDAPFQPHx75iQ2t029sFmwv2I9M53frA-4uvL90_ksLVdwpP3ekxufiyuzy-L5a-Ln-dny8IxxVXBsJFay1vZaKlbW89Fw0Ut69o6YYXCCtrKKTV33FYiN7rNipUTolJw6zjjx-R02ruOfdaQBrPqxxjySVOBVEzonENG1RPKxT6liK1ZR39n48YwMPv4zMpM8Zl9fAaEmWjfJhpmBw8eo0nOY3DYZJNuME3v_3dBRgTvbPcbN5j-SWUmVQbM1f5D-wcxyYGxCvgf8maSIA</recordid><startdate>20170601</startdate><enddate>20170601</enddate><creator>Huiban, Nicolas</creator><creator>Wybrecht, Delphine</creator><creator>Faivre, Anthony</creator><creator>Brocq, François-Xavier</creator><creator>Monteil, Marc</creator><creator>Gavaret, Martine</creator><general>Elsevier SAS</general><general>Elsevier Science Ltd</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>7TK</scope></search><sort><creationdate>20170601</creationdate><title>L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?</title><author>Huiban, Nicolas ; Wybrecht, Delphine ; Faivre, Anthony ; Brocq, François-Xavier ; Monteil, Marc ; Gavaret, Martine</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c1838-1ed7997b7d979fa465d354744ac5a58e20f2c886c3a25c889f3938c55280bc313</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2017</creationdate><topic>Aptitude</topic><topic>Aéronautique</topic><topic>EEG</topic><topic>Neurology</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Huiban, Nicolas</creatorcontrib><creatorcontrib>Wybrecht, Delphine</creatorcontrib><creatorcontrib>Faivre, Anthony</creatorcontrib><creatorcontrib>Brocq, François-Xavier</creatorcontrib><creatorcontrib>Monteil, Marc</creatorcontrib><creatorcontrib>Gavaret, Martine</creatorcontrib><collection>CrossRef</collection><collection>Neurosciences Abstracts</collection><jtitle>Neurophysiologie clinique</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Huiban, Nicolas</au><au>Wybrecht, Delphine</au><au>Faivre, Anthony</au><au>Brocq, François-Xavier</au><au>Monteil, Marc</au><au>Gavaret, Martine</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?</atitle><jtitle>Neurophysiologie clinique</jtitle><date>2017-06-01</date><risdate>2017</risdate><volume>47</volume><issue>3</issue><spage>204</spage><epage>204</epage><pages>204-204</pages><issn>0987-7053</issn><eissn>1769-7131</eissn><abstract>L’absence d’orientation clinique couplée à la valeur prédictive de l’EEG représentent les principaux écueils de son emploi en expertise aéro-médicale. Cet examen a disparu des normes de l’aviation civile professionnelle mais la réglementation militaire française lui consacre une place déterminante. Nous proposons d’étayer sa pertinence par des données récentes. Nous rapportons une étude de prévalence de type descriptif, monocentrique et rétrospective sur l’année 2016, réalisée à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon. Son objectif principal fut l’analyse des tracés EEG jugés incompatibles avec l’aptitude au sein d’une population de candidats personnels navigants et contrôleurs aériens militaires. En 2016, 313 enregistrements EEG furent réalisés. La population étudiée était composée de sujets jeunes, à prédominance masculine et sans antécédents neurologiques connus. Dans 25 cas (8 %), les tracés ont été considérés comme pathologiques ou douteux en raison d’activités avec grapho-éléments paroxystiques (6 cas soit 1,9 %) et de bouffées d’activités lentes thêta/delta diffuses (16 cas) ou focales (3 cas) organisées à deux reprises en décharges rythmiques. Après éventuelle sur-expertise, le taux global d’inaptitude pour motif EEG représentait 6,4 % des cas. Les évènements rapportés et l’effectif de notre population font discuter la significativité des résultats. La prévalence globale des tracés anormaux semble plus importante que dans la littérature tandis que la proportion d’activités paroxystiques parait comparable. Ces éléments créditent la poursuite d’une stratégie de sélection éclairée d’un faisceau d’arguments. L’absence d’études d’incidence fiables ne permet pas d’apprécier le risque d’épilepsie future mais le recueil d’activités paroxystiques, à risque de retentissement cognitif transitoire, interroge sur la sécurité aérienne tandis que le contexte opérationnel militaire est propice à l’abaissement du seuil épileptogène. En contexte d’expertise, l’apport de l’EEG permet la traduction fonctionnelle d’une d’hyperexcitabilité corticale non synonyme d’épilepsie mais à risque d’expression clinique subtile ou majeure, favorisée en milieu militaire par le contexte aéronautique opérationnel.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Elsevier SAS</pub><doi>10.1016/j.neucli.2017.05.048</doi><tpages>1</tpages></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 0987-7053
ispartof Neurophysiologie clinique, 2017-06, Vol.47 (3), p.204-204
issn 0987-7053
1769-7131
language fre
recordid cdi_proquest_journals_2078159048
source Elsevier ScienceDirect Journals Complete
subjects Aptitude
Aéronautique
EEG
Neurology
title L’EEG : un outil de sélection pertinent en expertise aéronautique militaire ?
url https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-02-10T19%3A36%3A46IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-proquest_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=L%E2%80%99EEG%C2%A0:%20un%20outil%20de%20s%C3%A9lection%20pertinent%20en%20expertise%20a%C3%A9ronautique%20militaire%C2%A0?&rft.jtitle=Neurophysiologie%20clinique&rft.au=Huiban,%20Nicolas&rft.date=2017-06-01&rft.volume=47&rft.issue=3&rft.spage=204&rft.epage=204&rft.pages=204-204&rft.issn=0987-7053&rft.eissn=1769-7131&rft_id=info:doi/10.1016/j.neucli.2017.05.048&rft_dat=%3Cproquest_cross%3E2078159048%3C/proquest_cross%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_pqid=2078159048&rft_id=info:pmid/&rft_els_id=S0987705317301120&rfr_iscdi=true