Art, nature et expérience esthétique chez Kant

Au § 45 de la Critique de la facultè de juger, Kant écrit: «La nature était belle lorsqu'elle avait incontinent l'apparence de l'art; et l'art ne peut être appelé beau que lorsque nous sommes conscients qu'il s'agit bien d'art, mais qu'il prend pour nous l...

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Veröffentlicht in:Dialogue - Canadian Philosophical Association 1996, Vol.35 (2), p.219-234
1. Verfasser: Veillette, Claude
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Au § 45 de la Critique de la facultè de juger, Kant écrit: «La nature était belle lorsqu'elle avait incontinent l'apparence de l'art; et l'art ne peut être appelé beau que lorsque nous sommes conscients qu'il s'agit bien d'art, mais qu'il prend pour nous l'apparence de la nature». Ce qui semble à première vue n'être qu'un simple «paradoxes Gedankenspiel» nous convie au contraire à l'un des problèmes les plus intéressants de la troisième Critique: celui du rapport entre la beauté de l'art et celle de la nature. L'intention de la présente analyse est de préciser l'importance de ce rapport dans l'économie et dans l'articulation générale de cette œuvre. Comment devons-nous comprendre cette sorte de «chassé-croisé» entre l'art et la nature? Est-ce que, par exemple, l'affirmation qui déclare que l'art ne peut être beau que s'il apparaît comme nature possède, aux yeux de Kant, le même statut philosophique que celle qui dit que la nature pour être belle doit apparaître comme art? En somme, est-ce que d'après Kant la relation entre les belles formes naturelles et les beaux produits de l'art en est une de réciprocité?
ISSN:0012-2173
1759-0949
DOI:10.1017/S0012217300008325