LE COSTITUZIONI AFRICANE AL VAGLIO DELL'INDIPENDENZA

Il est désormais nécéssaire de vérifier l'état des Constitutions africaines vis-à-vis des réalités de l'indépendance et surtout des événements, souvent dramatiques, qui pendant les dernières années se sont succédés sans cesse dans tout le continent africain. La phénoménologie politico-cons...

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Veröffentlicht in:Africa (Roma) 1970-09, Vol.25 (3), p.264-288
1. Verfasser: Filesi, Teobaldo
Format: Artikel
Sprache:ita
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description Il est désormais nécéssaire de vérifier l'état des Constitutions africaines vis-à-vis des réalités de l'indépendance et surtout des événements, souvent dramatiques, qui pendant les dernières années se sont succédés sans cesse dans tout le continent africain. La phénoménologie politico-constitutionnelle africaine a été caractérisée par des tendances — option républicaine, vocation et praxis socialiste, présidentialisme poussé et, par conséquent, renforcement de l'exécutif, affaiblissement du législatif et politisation du pouvoir, généralement soutenue par le parti unique — qui auraient dû assurer la stabilité et l'autorité aux régimes politiques. Cependant, au contact de la réalité, ces tendances se sont démontrées inefficaces et précaires, et l'on a ainsi assisté, en plusieurs Pays africains, au renversement des gouvernements civils par des juntes militaires, qui ont mis à l'écart des chefs parfois préstigieux, supprimé les partis politiques et suspendu les Constitutions. L'Auteur analyse ce phénomène dans ses différents aspects en groupant les Constitutions selon les affinités des situations qui se sont présentées dans les différents Pays africains: un premier groupe comprenant les 14 Pays où la Constitution originaire a survécu sans changements substanciels; un deuxième groupe comprenant les 13 Pays où la Constitution originaire a été, par des causes différentes, substituée par une Constitution nouvelle; un troisième groupe comprenant 8 Pays où la Constitution, suspendue à la suite d'un coup d'état, n'a pas été substituée; un quatrième et un cinquième groupe où la Constitution présente des caractéristiques particulières. Les conclusions auxquelles l'Auteur arrive sont que l'Afrique — étant passée, dans un cycle de quelques années, de l'expérience intéressante mais éphémère de l'Etat-Parti (ou du Parti-Etat) à celle de l'Etat Militaire ou de l'Etat sans Parti — expérimentera sans doute, dans un futur assez proche, un retour à la normalité institutionnelle, et par conséquent un relancement constructif et ordonné. It is time to verify the constitutional situation of African imdependant countries after the often dramatic events of the last years. The politico-constitutional phenomenology has been characterized, in Africa, by such trends — as a republican option, a socialist inclination and praxis, a stressed presidentialism and, consequently, a strengthening of the executive, a weakening of the legislative and a politicization of power (generally supported b
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La phénoménologie politico-constitutionnelle africaine a été caractérisée par des tendances — option républicaine, vocation et praxis socialiste, présidentialisme poussé et, par conséquent, renforcement de l'exécutif, affaiblissement du législatif et politisation du pouvoir, généralement soutenue par le parti unique — qui auraient dû assurer la stabilité et l'autorité aux régimes politiques. Cependant, au contact de la réalité, ces tendances se sont démontrées inefficaces et précaires, et l'on a ainsi assisté, en plusieurs Pays africains, au renversement des gouvernements civils par des juntes militaires, qui ont mis à l'écart des chefs parfois préstigieux, supprimé les partis politiques et suspendu les Constitutions. L'Auteur analyse ce phénomène dans ses différents aspects en groupant les Constitutions selon les affinités des situations qui se sont présentées dans les différents Pays africains: un premier groupe comprenant les 14 Pays où la Constitution originaire a survécu sans changements substanciels; un deuxième groupe comprenant les 13 Pays où la Constitution originaire a été, par des causes différentes, substituée par une Constitution nouvelle; un troisième groupe comprenant 8 Pays où la Constitution, suspendue à la suite d'un coup d'état, n'a pas été substituée; un quatrième et un cinquième groupe où la Constitution présente des caractéristiques particulières. Les conclusions auxquelles l'Auteur arrive sont que l'Afrique — étant passée, dans un cycle de quelques années, de l'expérience intéressante mais éphémère de l'Etat-Parti (ou du Parti-Etat) à celle de l'Etat Militaire ou de l'Etat sans Parti — expérimentera sans doute, dans un futur assez proche, un retour à la normalité institutionnelle, et par conséquent un relancement constructif et ordonné. It is time to verify the constitutional situation of African imdependant countries after the often dramatic events of the last years. The politico-constitutional phenomenology has been characterized, in Africa, by such trends — as a republican option, a socialist inclination and praxis, a stressed presidentialism and, consequently, a strengthening of the executive, a weakening of the legislative and a politicization of power (generally supported by the one-party system) — that were expected to grant stability and authority to the political regimes. Yet, when confronted with reality, these trends proved ineffectual and precarious, and many African countries experienced the overthrowing of their civil government by military committees, the rejection of leaders often endowed with great prestige, the suppression of any political party, the suspension of the Constitution. The Author analyses this phenomenon and its different aspects by grouping the Constitutions on the grounds of the affinity of the individual situations developped by the various African countries: a first group of 14 countries where the original Constitution survived without any substancial change; a second group of 13 countries where the original Constitution was replaced, on varying grounds, by a new Constitution; a third group of 8 countries where the original Constitution, suspended consequently to a coup d'Etat, was not replaced; a fourth and fifth group where the Constitution offers particulars features. The Author reaches the conclusion that Africa, after having passed in few years from the interesting, yet ephemeral and precarious experience of the State-Party (or Party-State) to the experience of the Military State or no-Party State, will soon reach a new stage, characterized by a move back to institutional normality and consequently to an orderly and constructive relaunching.</description><identifier>ISSN: 0001-9747</identifier><language>ita</language><publisher>Roma: Istituto Italiano per l'Africa</publisher><ispartof>Africa (Roma), 1970-09, Vol.25 (3), p.264-288</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/pdf/41852597$$EPDF$$P50$$Gjstor$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/41852597$$EHTML$$P50$$Gjstor$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,776,780,799,27846,57992,58225</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Filesi, Teobaldo</creatorcontrib><title>LE COSTITUZIONI AFRICANE AL VAGLIO DELL'INDIPENDENZA</title><title>Africa (Roma)</title><description>Il est désormais nécéssaire de vérifier l'état des Constitutions africaines vis-à-vis des réalités de l'indépendance et surtout des événements, souvent dramatiques, qui pendant les dernières années se sont succédés sans cesse dans tout le continent africain. La phénoménologie politico-constitutionnelle africaine a été caractérisée par des tendances — option républicaine, vocation et praxis socialiste, présidentialisme poussé et, par conséquent, renforcement de l'exécutif, affaiblissement du législatif et politisation du pouvoir, généralement soutenue par le parti unique — qui auraient dû assurer la stabilité et l'autorité aux régimes politiques. Cependant, au contact de la réalité, ces tendances se sont démontrées inefficaces et précaires, et l'on a ainsi assisté, en plusieurs Pays africains, au renversement des gouvernements civils par des juntes militaires, qui ont mis à l'écart des chefs parfois préstigieux, supprimé les partis politiques et suspendu les Constitutions. L'Auteur analyse ce phénomène dans ses différents aspects en groupant les Constitutions selon les affinités des situations qui se sont présentées dans les différents Pays africains: un premier groupe comprenant les 14 Pays où la Constitution originaire a survécu sans changements substanciels; un deuxième groupe comprenant les 13 Pays où la Constitution originaire a été, par des causes différentes, substituée par une Constitution nouvelle; un troisième groupe comprenant 8 Pays où la Constitution, suspendue à la suite d'un coup d'état, n'a pas été substituée; un quatrième et un cinquième groupe où la Constitution présente des caractéristiques particulières. Les conclusions auxquelles l'Auteur arrive sont que l'Afrique — étant passée, dans un cycle de quelques années, de l'expérience intéressante mais éphémère de l'Etat-Parti (ou du Parti-Etat) à celle de l'Etat Militaire ou de l'Etat sans Parti — expérimentera sans doute, dans un futur assez proche, un retour à la normalité institutionnelle, et par conséquent un relancement constructif et ordonné. It is time to verify the constitutional situation of African imdependant countries after the often dramatic events of the last years. The politico-constitutional phenomenology has been characterized, in Africa, by such trends — as a republican option, a socialist inclination and praxis, a stressed presidentialism and, consequently, a strengthening of the executive, a weakening of the legislative and a politicization of power (generally supported by the one-party system) — that were expected to grant stability and authority to the political regimes. Yet, when confronted with reality, these trends proved ineffectual and precarious, and many African countries experienced the overthrowing of their civil government by military committees, the rejection of leaders often endowed with great prestige, the suppression of any political party, the suspension of the Constitution. The Author analyses this phenomenon and its different aspects by grouping the Constitutions on the grounds of the affinity of the individual situations developped by the various African countries: a first group of 14 countries where the original Constitution survived without any substancial change; a second group of 13 countries where the original Constitution was replaced, on varying grounds, by a new Constitution; a third group of 8 countries where the original Constitution, suspended consequently to a coup d'Etat, was not replaced; a fourth and fifth group where the Constitution offers particulars features. The Author reaches the conclusion that Africa, after having passed in few years from the interesting, yet ephemeral and precarious experience of the State-Party (or Party-State) to the experience of the Military State or no-Party State, will soon reach a new stage, characterized by a move back to institutional normality and consequently to an orderly and constructive relaunching.</description><issn>0001-9747</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>1970</creationdate><recordtype>article</recordtype><sourceid>K30</sourceid><recordid>eNotjcFLwzAYxXNQcMz9CYOAB0-FL03SLz2WNpuB0Ip2HnYpaUzBona228H_3sA8PB4P3vu9G7ICAJbkKPCObJZljBFkVCZWRFhNy-a1Ne3haJra0GL3Ysqi1rSw9K3YW9PQSlv7aOrKPOu60vWxuCe3g_tcwubf16Td6bZ8Smyzj2ObjBGfIHqQqk_Vu0BExYVjjPUcpAveORzADSLNfC76lPsMUpmzAHlgwucOvVd8TR6u2NM8_VzCcu7G6TJ_x8eOcVCoZMYgtrbX1ricp7k7zR9fbv7tBFMyIpH_Ab9uQ6M</recordid><startdate>19700901</startdate><enddate>19700901</enddate><creator>Filesi, Teobaldo</creator><general>Istituto Italiano per l'Africa</general><scope>JWXEY</scope><scope>K30</scope><scope>PAAUG</scope><scope>PAWHS</scope><scope>PAWZZ</scope><scope>PAXOH</scope><scope>PBHAV</scope><scope>PBQSW</scope><scope>PBYQZ</scope><scope>PCIWU</scope><scope>PCMID</scope><scope>PCZJX</scope><scope>PDGRG</scope><scope>PDWWI</scope><scope>PETMR</scope><scope>PFVGT</scope><scope>PGXDX</scope><scope>PIHIL</scope><scope>PISVA</scope><scope>PJCTQ</scope><scope>PJTMS</scope><scope>PLCHJ</scope><scope>PMHAD</scope><scope>PNQDJ</scope><scope>POUND</scope><scope>PPLAD</scope><scope>PQAPC</scope><scope>PQCAN</scope><scope>PQCMW</scope><scope>PQEME</scope><scope>PQHKH</scope><scope>PQMID</scope><scope>PQNCT</scope><scope>PQNET</scope><scope>PQSCT</scope><scope>PQSET</scope><scope>PSVJG</scope><scope>PVMQY</scope><scope>PZGFC</scope></search><sort><creationdate>19700901</creationdate><title>LE COSTITUZIONI AFRICANE AL VAGLIO DELL'INDIPENDENZA</title><author>Filesi, Teobaldo</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-j500-77c058b28d4777834a111b305aecaa7f0af426c94b23c602591e09e14c9a7cc83</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>ita</language><creationdate>1970</creationdate><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Filesi, Teobaldo</creatorcontrib><collection>Periodicals Index Online Segment 39</collection><collection>Periodicals Index Online</collection><collection>Primary Sources Access—Foundation Edition (Plan E) - West</collection><collection>Primary Sources Access (Plan D) - International</collection><collection>Primary Sources Access &amp; 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La phénoménologie politico-constitutionnelle africaine a été caractérisée par des tendances — option républicaine, vocation et praxis socialiste, présidentialisme poussé et, par conséquent, renforcement de l'exécutif, affaiblissement du législatif et politisation du pouvoir, généralement soutenue par le parti unique — qui auraient dû assurer la stabilité et l'autorité aux régimes politiques. Cependant, au contact de la réalité, ces tendances se sont démontrées inefficaces et précaires, et l'on a ainsi assisté, en plusieurs Pays africains, au renversement des gouvernements civils par des juntes militaires, qui ont mis à l'écart des chefs parfois préstigieux, supprimé les partis politiques et suspendu les Constitutions. L'Auteur analyse ce phénomène dans ses différents aspects en groupant les Constitutions selon les affinités des situations qui se sont présentées dans les différents Pays africains: un premier groupe comprenant les 14 Pays où la Constitution originaire a survécu sans changements substanciels; un deuxième groupe comprenant les 13 Pays où la Constitution originaire a été, par des causes différentes, substituée par une Constitution nouvelle; un troisième groupe comprenant 8 Pays où la Constitution, suspendue à la suite d'un coup d'état, n'a pas été substituée; un quatrième et un cinquième groupe où la Constitution présente des caractéristiques particulières. Les conclusions auxquelles l'Auteur arrive sont que l'Afrique — étant passée, dans un cycle de quelques années, de l'expérience intéressante mais éphémère de l'Etat-Parti (ou du Parti-Etat) à celle de l'Etat Militaire ou de l'Etat sans Parti — expérimentera sans doute, dans un futur assez proche, un retour à la normalité institutionnelle, et par conséquent un relancement constructif et ordonné. It is time to verify the constitutional situation of African imdependant countries after the often dramatic events of the last years. The politico-constitutional phenomenology has been characterized, in Africa, by such trends — as a republican option, a socialist inclination and praxis, a stressed presidentialism and, consequently, a strengthening of the executive, a weakening of the legislative and a politicization of power (generally supported by the one-party system) — that were expected to grant stability and authority to the political regimes. Yet, when confronted with reality, these trends proved ineffectual and precarious, and many African countries experienced the overthrowing of their civil government by military committees, the rejection of leaders often endowed with great prestige, the suppression of any political party, the suspension of the Constitution. The Author analyses this phenomenon and its different aspects by grouping the Constitutions on the grounds of the affinity of the individual situations developped by the various African countries: a first group of 14 countries where the original Constitution survived without any substancial change; a second group of 13 countries where the original Constitution was replaced, on varying grounds, by a new Constitution; a third group of 8 countries where the original Constitution, suspended consequently to a coup d'Etat, was not replaced; a fourth and fifth group where the Constitution offers particulars features. The Author reaches the conclusion that Africa, after having passed in few years from the interesting, yet ephemeral and precarious experience of the State-Party (or Party-State) to the experience of the Military State or no-Party State, will soon reach a new stage, characterized by a move back to institutional normality and consequently to an orderly and constructive relaunching.</abstract><cop>Roma</cop><pub>Istituto Italiano per l'Africa</pub><tpages>25</tpages></addata></record>
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