Étude exploratoire du point de vue des femmes et des hommes sur les services utilisés en matière de violence conjugale
Résumé La violence conjugale, longtemps considérée comme un problème privé, est maintenant perçue comme un problème social répandu. Ses effets néfastes sur les femmes, les couples, les enfants et la société sont maintenant mieux connus des différents réseaux d’intervention qui sont dès lors appelés...
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Veröffentlicht in: | Santé mentale au Québec 2005, Vol.30 (2), p.301-320 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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container_title | Santé mentale au Québec |
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creator | Dubé, Myriam Rinfret-Raynor, Maryse Drouin, Christine |
description | Résumé
La violence conjugale, longtemps considérée comme un problème privé, est maintenant perçue comme un problème social répandu. Ses effets néfastes sur les femmes, les couples, les enfants et la société sont maintenant mieux connus des différents réseaux d’intervention qui sont dès lors appelés à travailler ensemble afin de développer des approches plus complémentaires basées sur une compréhension commune du problème. Une analyse des mécanismes de concertation intersectorielle mis en place au Québec a été entreprise auprès des intervenants et intervenantes offrant des services en violence conjugale dans différents secteurs du réseau de la santé et des services sociaux (Rondeau et al., 2000). La présente étude est la première qui, à partir d’une démarche qualitative du discours des femmes victimes de violence conjugale et des hommes ayant exercé des comportements violents envers leur conjointe, a permis d’explorer la perception des interventions reçues, de leur cohérence, de leur complémentarité et de leurs effets sur la cessation de la violence et sur le cheminement des individus. Les résultats démontrent, entre autres choses, que les répondants, mais surtout les répondantes, consultent un grand nombre d’intervenants-es qui proviennent d’un nombre aussi grand de ressources. Cependant, la lourdeur de leurs démarches ne vient pas tant du nombre d’organismes fréquentés ou de la trajectoire effectuée à travers ces institutions, mais plutôt d’un manque de coordination intra sectoriel et intersectoriel entre les professionnels-les de ces ressources. |
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La violence conjugale, longtemps considérée comme un problème privé, est maintenant perçue comme un problème social répandu. Ses effets néfastes sur les femmes, les couples, les enfants et la société sont maintenant mieux connus des différents réseaux d’intervention qui sont dès lors appelés à travailler ensemble afin de développer des approches plus complémentaires basées sur une compréhension commune du problème. Une analyse des mécanismes de concertation intersectorielle mis en place au Québec a été entreprise auprès des intervenants et intervenantes offrant des services en violence conjugale dans différents secteurs du réseau de la santé et des services sociaux (Rondeau et al., 2000). La présente étude est la première qui, à partir d’une démarche qualitative du discours des femmes victimes de violence conjugale et des hommes ayant exercé des comportements violents envers leur conjointe, a permis d’explorer la perception des interventions reçues, de leur cohérence, de leur complémentarité et de leurs effets sur la cessation de la violence et sur le cheminement des individus. Les résultats démontrent, entre autres choses, que les répondants, mais surtout les répondantes, consultent un grand nombre d’intervenants-es qui proviennent d’un nombre aussi grand de ressources. Cependant, la lourdeur de leurs démarches ne vient pas tant du nombre d’organismes fréquentés ou de la trajectoire effectuée à travers ces institutions, mais plutôt d’un manque de coordination intra sectoriel et intersectoriel entre les professionnels-les de ces ressources.</description><identifier>ISSN: 0383-6320</identifier><identifier>EISSN: 1708-3923</identifier><identifier>DOI: 10.7202/012150ar</identifier><language>fre</language><publisher>Montréal, PQ: Revue Santé mentale au Québec</publisher><subject>Organisation de la santé mentale. Systèmes de santé ; Psychiatrie sociale. Ethnopsychiatrie ; Psychologie. Psychanalyse. Psychiatrie ; Psychopathologie. Psychiatrie ; Santé mentale ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences medicales</subject><ispartof>Santé mentale au Québec, 2005, Vol.30 (2), p.301-320</ispartof><rights>Tous droits réservés © Santé mentale au Québec, 2005</rights><rights>2006 INIST-CNRS</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.erudit.org/en/journals/smq/2005-smq1031/012150ar.pdf$$EPDF$$P50$$Gerudit$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttp://id.erudit.org/iderudit/012150ar$$EHTML$$P50$$Gerudit$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,694,780,784,4024,27923,27924,27925,79561,79562,79569,79576</link.rule.ids><backlink>$$Uhttp://pascal-francis.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&idt=17359461$$DView record in Pascal Francis$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Dubé, Myriam</creatorcontrib><creatorcontrib>Rinfret-Raynor, Maryse</creatorcontrib><creatorcontrib>Drouin, Christine</creatorcontrib><title>Étude exploratoire du point de vue des femmes et des hommes sur les services utilisés en matière de violence conjugale</title><title>Santé mentale au Québec</title><description>Résumé
La violence conjugale, longtemps considérée comme un problème privé, est maintenant perçue comme un problème social répandu. Ses effets néfastes sur les femmes, les couples, les enfants et la société sont maintenant mieux connus des différents réseaux d’intervention qui sont dès lors appelés à travailler ensemble afin de développer des approches plus complémentaires basées sur une compréhension commune du problème. Une analyse des mécanismes de concertation intersectorielle mis en place au Québec a été entreprise auprès des intervenants et intervenantes offrant des services en violence conjugale dans différents secteurs du réseau de la santé et des services sociaux (Rondeau et al., 2000). La présente étude est la première qui, à partir d’une démarche qualitative du discours des femmes victimes de violence conjugale et des hommes ayant exercé des comportements violents envers leur conjointe, a permis d’explorer la perception des interventions reçues, de leur cohérence, de leur complémentarité et de leurs effets sur la cessation de la violence et sur le cheminement des individus. Les résultats démontrent, entre autres choses, que les répondants, mais surtout les répondantes, consultent un grand nombre d’intervenants-es qui proviennent d’un nombre aussi grand de ressources. Cependant, la lourdeur de leurs démarches ne vient pas tant du nombre d’organismes fréquentés ou de la trajectoire effectuée à travers ces institutions, mais plutôt d’un manque de coordination intra sectoriel et intersectoriel entre les professionnels-les de ces ressources.</description><subject>Organisation de la santé mentale. Systèmes de santé</subject><subject>Psychiatrie sociale. Ethnopsychiatrie</subject><subject>Psychologie. Psychanalyse. Psychiatrie</subject><subject>Psychopathologie. Psychiatrie</subject><subject>Santé mentale</subject><subject>Sciences biologiques et medicales</subject><subject>Sciences medicales</subject><issn>0383-6320</issn><issn>1708-3923</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2005</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNo9kEtOwzAQhi0EEqUgcQLkDcvAjB3HyRJVvKRKbGBdTRIHXOVR2U5Fj8BN4By9GKYFNvPPr_n0LYaxc4QrLUBcAwpUQO6ATVBDnshCyEM2AZnLJJMCjtmJ90sAqQBhwjbbjzDWhpv3VTs4CoN1htcjXw22Dzwe1mPsxvPGdF0ME3btbdg1Pzre_qRxa1vFZQy2tX77FcGedxTs9vPHFzV2aE1fGV4N_XJ8pdacsqOGWm_OfnPKXu5un2cPyfzp_nF2M08MChmSTNeFKXNVA2pCyNA0qVRIKEEVJEUpiHRalKhTFYdIi6ZRlc4pR1ESSDlll3vvinxFbeOor6xfrJztyG0WqKUq0gwjd7HnjBtrG_6Bv4fKb3TPa00</recordid><startdate>2005</startdate><enddate>2005</enddate><creator>Dubé, Myriam</creator><creator>Rinfret-Raynor, Maryse</creator><creator>Drouin, Christine</creator><general>Revue Santé mentale au Québec</general><general>Santé mentale au Québec</general><scope>IQODW</scope></search><sort><creationdate>2005</creationdate><title>Étude exploratoire du point de vue des femmes et des hommes sur les services utilisés en matière de violence conjugale</title><author>Dubé, Myriam ; Rinfret-Raynor, Maryse ; Drouin, Christine</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-e123t-67d9eb85d017a1061ef4351a13059a32b2aa749b1745b17249ff5c78a812ba033</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2005</creationdate><topic>Organisation de la santé mentale. Systèmes de santé</topic><topic>Psychiatrie sociale. Ethnopsychiatrie</topic><topic>Psychologie. Psychanalyse. Psychiatrie</topic><topic>Psychopathologie. Psychiatrie</topic><topic>Santé mentale</topic><topic>Sciences biologiques et medicales</topic><topic>Sciences medicales</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Dubé, Myriam</creatorcontrib><creatorcontrib>Rinfret-Raynor, Maryse</creatorcontrib><creatorcontrib>Drouin, Christine</creatorcontrib><collection>Pascal-Francis</collection><jtitle>Santé mentale au Québec</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Dubé, Myriam</au><au>Rinfret-Raynor, Maryse</au><au>Drouin, Christine</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Étude exploratoire du point de vue des femmes et des hommes sur les services utilisés en matière de violence conjugale</atitle><jtitle>Santé mentale au Québec</jtitle><date>2005</date><risdate>2005</risdate><volume>30</volume><issue>2</issue><spage>301</spage><epage>320</epage><pages>301-320</pages><issn>0383-6320</issn><eissn>1708-3923</eissn><abstract>Résumé
La violence conjugale, longtemps considérée comme un problème privé, est maintenant perçue comme un problème social répandu. Ses effets néfastes sur les femmes, les couples, les enfants et la société sont maintenant mieux connus des différents réseaux d’intervention qui sont dès lors appelés à travailler ensemble afin de développer des approches plus complémentaires basées sur une compréhension commune du problème. Une analyse des mécanismes de concertation intersectorielle mis en place au Québec a été entreprise auprès des intervenants et intervenantes offrant des services en violence conjugale dans différents secteurs du réseau de la santé et des services sociaux (Rondeau et al., 2000). La présente étude est la première qui, à partir d’une démarche qualitative du discours des femmes victimes de violence conjugale et des hommes ayant exercé des comportements violents envers leur conjointe, a permis d’explorer la perception des interventions reçues, de leur cohérence, de leur complémentarité et de leurs effets sur la cessation de la violence et sur le cheminement des individus. Les résultats démontrent, entre autres choses, que les répondants, mais surtout les répondantes, consultent un grand nombre d’intervenants-es qui proviennent d’un nombre aussi grand de ressources. Cependant, la lourdeur de leurs démarches ne vient pas tant du nombre d’organismes fréquentés ou de la trajectoire effectuée à travers ces institutions, mais plutôt d’un manque de coordination intra sectoriel et intersectoriel entre les professionnels-les de ces ressources.</abstract><cop>Montréal, PQ</cop><cop>Villeurbanne</cop><pub>Revue Santé mentale au Québec</pub><doi>10.7202/012150ar</doi><tpages>20</tpages></addata></record> |
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ispartof | Santé mentale au Québec, 2005, Vol.30 (2), p.301-320 |
issn | 0383-6320 1708-3923 |
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