Les opinions des médecins québécois à l'égard du sida : Partie II
Sur la base d'un échantillon représentatif des médecins québécois (n = 879), cette recherche présente la motivation des médecins à pratiquer un examen clinique auprès des personnes infectées par le VIH et leur opinion face à divers aspects reliés à la détection des anticorps du VIH. En présence...
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Veröffentlicht in: | Canadian journal of public health 1994-09, Vol.85 (5), p.344-346 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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creator | Boyer, Richard Fortin, Christian Duval, Bernard Nadeau, Denise Godin, Gaston |
description | Sur la base d'un échantillon représentatif des médecins québécois (n = 879), cette recherche présente la motivation des médecins à pratiquer un examen clinique auprès des personnes infectées par le VIH et leur opinion face à divers aspects reliés à la détection des anticorps du VIH. En présence d'un patient séropositif, plus de 70 % des médecins pratiqueraient un examen clinique. Cependant, les médecins spécialistes plus âgés et ayant moins de contact avec les malades semblent être moins motivés envers cet examen. Près de 80 % des médecins sont en accord avec la déclaration obligatoire nominale et confidentielle des tests positifs au VIH. Par contre, 33 % des répondants indiquent qu'ils sont en accord avec la recherche des contacts et 40 % considèrent qu'il est acceptable de demander un test de détection du VIH sans l'autorisation du patient. Malgré qu'il n'y ait pas, au Canada, de politique de détection des anticorps du VIH pour les immigrants, plus de 75 % des médecins se disent en accord avec ce type de procédure. Enfin, il existe une association négative entre l'intention de pratiquer un examen clinique chez un patient et les attitudes favorisant le dépistage chez les immigrants et le test du VIH sans l'autorisation du patient. Based on a representative sample of Quebec physicians (n = 879), this study assesses physicians' motivation to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and their opinion about issues related to HIV screening. Confronted with an HIVinfected patient, 70% of physicians would perform a clinical examination; however, more senior medical specialists with fewer contacts with patients seem less inclined to perform a clinical examination on these patients. Almost 80% agree with a mandatory nominal confidential notification of positive HIV screenees. However, 33% agree with the practice of contact tracing and 40% consider it acceptable to test a patient without his or her explicit consent. Even if Canada does not regulate the testing of immigrants for HIV, more than 75% of the respondents agree with such a policy. Finally, a negative association was observed between the intent to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and a favourable attitude toward the screening of immigrants and the testing of patients without their consent. |
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En présence d'un patient séropositif, plus de 70 % des médecins pratiqueraient un examen clinique. Cependant, les médecins spécialistes plus âgés et ayant moins de contact avec les malades semblent être moins motivés envers cet examen. Près de 80 % des médecins sont en accord avec la déclaration obligatoire nominale et confidentielle des tests positifs au VIH. Par contre, 33 % des répondants indiquent qu'ils sont en accord avec la recherche des contacts et 40 % considèrent qu'il est acceptable de demander un test de détection du VIH sans l'autorisation du patient. Malgré qu'il n'y ait pas, au Canada, de politique de détection des anticorps du VIH pour les immigrants, plus de 75 % des médecins se disent en accord avec ce type de procédure. Enfin, il existe une association négative entre l'intention de pratiquer un examen clinique chez un patient et les attitudes favorisant le dépistage chez les immigrants et le test du VIH sans l'autorisation du patient. Based on a representative sample of Quebec physicians (n = 879), this study assesses physicians' motivation to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and their opinion about issues related to HIV screening. Confronted with an HIVinfected patient, 70% of physicians would perform a clinical examination; however, more senior medical specialists with fewer contacts with patients seem less inclined to perform a clinical examination on these patients. Almost 80% agree with a mandatory nominal confidential notification of positive HIV screenees. However, 33% agree with the practice of contact tracing and 40% consider it acceptable to test a patient without his or her explicit consent. Even if Canada does not regulate the testing of immigrants for HIV, more than 75% of the respondents agree with such a policy. Finally, a negative association was observed between the intent to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and a favourable attitude toward the screening of immigrants and the testing of patients without their consent.</description><identifier>ISSN: 0008-4263</identifier><identifier>EISSN: 1920-7476</identifier><language>fre</language><publisher>Canadian Public Health Association</publisher><ispartof>Canadian journal of public health, 1994-09, Vol.85 (5), p.344-346</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/pdf/41992520$$EPDF$$P50$$Gjstor$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/41992520$$EHTML$$P50$$Gjstor$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,780,784,803,58015,58248</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Boyer, Richard</creatorcontrib><creatorcontrib>Fortin, Christian</creatorcontrib><creatorcontrib>Duval, Bernard</creatorcontrib><creatorcontrib>Nadeau, Denise</creatorcontrib><creatorcontrib>Godin, Gaston</creatorcontrib><title>Les opinions des médecins québécois à l'égard du sida : Partie II</title><title>Canadian journal of public health</title><description>Sur la base d'un échantillon représentatif des médecins québécois (n = 879), cette recherche présente la motivation des médecins à pratiquer un examen clinique auprès des personnes infectées par le VIH et leur opinion face à divers aspects reliés à la détection des anticorps du VIH. En présence d'un patient séropositif, plus de 70 % des médecins pratiqueraient un examen clinique. Cependant, les médecins spécialistes plus âgés et ayant moins de contact avec les malades semblent être moins motivés envers cet examen. Près de 80 % des médecins sont en accord avec la déclaration obligatoire nominale et confidentielle des tests positifs au VIH. Par contre, 33 % des répondants indiquent qu'ils sont en accord avec la recherche des contacts et 40 % considèrent qu'il est acceptable de demander un test de détection du VIH sans l'autorisation du patient. Malgré qu'il n'y ait pas, au Canada, de politique de détection des anticorps du VIH pour les immigrants, plus de 75 % des médecins se disent en accord avec ce type de procédure. Enfin, il existe une association négative entre l'intention de pratiquer un examen clinique chez un patient et les attitudes favorisant le dépistage chez les immigrants et le test du VIH sans l'autorisation du patient. Based on a representative sample of Quebec physicians (n = 879), this study assesses physicians' motivation to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and their opinion about issues related to HIV screening. Confronted with an HIVinfected patient, 70% of physicians would perform a clinical examination; however, more senior medical specialists with fewer contacts with patients seem less inclined to perform a clinical examination on these patients. Almost 80% agree with a mandatory nominal confidential notification of positive HIV screenees. However, 33% agree with the practice of contact tracing and 40% consider it acceptable to test a patient without his or her explicit consent. Even if Canada does not regulate the testing of immigrants for HIV, more than 75% of the respondents agree with such a policy. 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En présence d'un patient séropositif, plus de 70 % des médecins pratiqueraient un examen clinique. Cependant, les médecins spécialistes plus âgés et ayant moins de contact avec les malades semblent être moins motivés envers cet examen. Près de 80 % des médecins sont en accord avec la déclaration obligatoire nominale et confidentielle des tests positifs au VIH. Par contre, 33 % des répondants indiquent qu'ils sont en accord avec la recherche des contacts et 40 % considèrent qu'il est acceptable de demander un test de détection du VIH sans l'autorisation du patient. Malgré qu'il n'y ait pas, au Canada, de politique de détection des anticorps du VIH pour les immigrants, plus de 75 % des médecins se disent en accord avec ce type de procédure. Enfin, il existe une association négative entre l'intention de pratiquer un examen clinique chez un patient et les attitudes favorisant le dépistage chez les immigrants et le test du VIH sans l'autorisation du patient. Based on a representative sample of Quebec physicians (n = 879), this study assesses physicians' motivation to perform a clinical examination on an HIV-infected patient and their opinion about issues related to HIV screening. Confronted with an HIVinfected patient, 70% of physicians would perform a clinical examination; however, more senior medical specialists with fewer contacts with patients seem less inclined to perform a clinical examination on these patients. Almost 80% agree with a mandatory nominal confidential notification of positive HIV screenees. However, 33% agree with the practice of contact tracing and 40% consider it acceptable to test a patient without his or her explicit consent. Even if Canada does not regulate the testing of immigrants for HIV, more than 75% of the respondents agree with such a policy. 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