BEOBACHTUNGEN UND GEDANKEN ZU GRABBEIGABEN. IMPORTIERTE UND LOKALE KERAMIK AUS DER NEKROPOLE MANICALUNGA VON SELINUNT

Fondée au troisième quart du VIIe siècle av. J.-C. sur la côte sud de la Sicile, la cité antique de Sélinonte est la colonie grecque la plus occidentale de Mégara Hyblaea. En 409/408, elle fut en partie rasée par les Carthaginois, avant de connaître une destruction et un abandon définitifs vers 250...

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Veröffentlicht in:Antike Kunst 1997-01, Vol.40 (1), p.3-19
1. Verfasser: WIELAND, DANIELLE LEIBUNDGUT
Format: Artikel
Sprache:ger
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creator WIELAND, DANIELLE LEIBUNDGUT
description Fondée au troisième quart du VIIe siècle av. J.-C. sur la côte sud de la Sicile, la cité antique de Sélinonte est la colonie grecque la plus occidentale de Mégara Hyblaea. En 409/408, elle fut en partie rasée par les Carthaginois, avant de connaître une destruction et un abandon définitifs vers 250 av. J.-C. Inhabitée depuis cette date, la région et ses nécropoles ont été pillées sur une grande échelle, surtout au cours de notre siècle. Certaines parties préservées ont cependant pu être fouillées systématiquement et bien documentées. Dans la zone de Timpone Nero, au centre de la grande nécropole de Manicalunga située à l'ouest de la cité antique, se trouve le groupe des tombes de Calcara/Sciacca, dont les plus anciennes datent du dernier quart du VIe siècle av. J.-C. Abandonnée après 409/408, cette nécropole atteste, comme d'autres sites, le fait que les Grecs n'avaient pas des usages funéraires uniformes, tant pour la forme et l'aménagement de la tombe que pour le mode d'ensevelissement. Les principales offrandes mises au jour dans les tombes de Calcara/Sciacca sont des vases en terre cuite qui proviennent, à parts presque égales, d'ateliers locaux et d'ateliers extérieurs, surtout attiques (pl. 1-4). La céramique locale, dont la qualité est modeste, surprend par la variété de ses formes, parfois originales, parfois inspirées assez fortement de la céramique importée (fig. 4). La comparaison entre les tombes de Calcara/Sciacca et celles d'un autre groupe de la nécropole de Manicalunga, dans la zone de Gaggera, montre clairement que la céramique attique, bien que n'étant pas de première qualité, devait être une offrande de choix. Les disparités constatées entre les deux groupes de tombes s'expliquent sans doute par l'appartenance des groupes de populations à des couches sociales différentes: plus riche dans la nécropole de Gaggera, plus modeste dans celle de Timpone Nero.
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Dans la zone de Timpone Nero, au centre de la grande nécropole de Manicalunga située à l'ouest de la cité antique, se trouve le groupe des tombes de Calcara/Sciacca, dont les plus anciennes datent du dernier quart du VIe siècle av. J.-C. Abandonnée après 409/408, cette nécropole atteste, comme d'autres sites, le fait que les Grecs n'avaient pas des usages funéraires uniformes, tant pour la forme et l'aménagement de la tombe que pour le mode d'ensevelissement. Les principales offrandes mises au jour dans les tombes de Calcara/Sciacca sont des vases en terre cuite qui proviennent, à parts presque égales, d'ateliers locaux et d'ateliers extérieurs, surtout attiques (pl. 1-4). La céramique locale, dont la qualité est modeste, surprend par la variété de ses formes, parfois originales, parfois inspirées assez fortement de la céramique importée (fig. 4). La comparaison entre les tombes de Calcara/Sciacca et celles d'un autre groupe de la nécropole de Manicalunga, dans la zone de Gaggera, montre clairement que la céramique attique, bien que n'étant pas de première qualité, devait être une offrande de choix. 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Abandonnée après 409/408, cette nécropole atteste, comme d'autres sites, le fait que les Grecs n'avaient pas des usages funéraires uniformes, tant pour la forme et l'aménagement de la tombe que pour le mode d'ensevelissement. Les principales offrandes mises au jour dans les tombes de Calcara/Sciacca sont des vases en terre cuite qui proviennent, à parts presque égales, d'ateliers locaux et d'ateliers extérieurs, surtout attiques (pl. 1-4). La céramique locale, dont la qualité est modeste, surprend par la variété de ses formes, parfois originales, parfois inspirées assez fortement de la céramique importée (fig. 4). La comparaison entre les tombes de Calcara/Sciacca et celles d'un autre groupe de la nécropole de Manicalunga, dans la zone de Gaggera, montre clairement que la céramique attique, bien que n'étant pas de première qualité, devait être une offrande de choix. 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Dans la zone de Timpone Nero, au centre de la grande nécropole de Manicalunga située à l'ouest de la cité antique, se trouve le groupe des tombes de Calcara/Sciacca, dont les plus anciennes datent du dernier quart du VIe siècle av. J.-C. Abandonnée après 409/408, cette nécropole atteste, comme d'autres sites, le fait que les Grecs n'avaient pas des usages funéraires uniformes, tant pour la forme et l'aménagement de la tombe que pour le mode d'ensevelissement. Les principales offrandes mises au jour dans les tombes de Calcara/Sciacca sont des vases en terre cuite qui proviennent, à parts presque égales, d'ateliers locaux et d'ateliers extérieurs, surtout attiques (pl. 1-4). La céramique locale, dont la qualité est modeste, surprend par la variété de ses formes, parfois originales, parfois inspirées assez fortement de la céramique importée (fig. 4). La comparaison entre les tombes de Calcara/Sciacca et celles d'un autre groupe de la nécropole de Manicalunga, dans la zone de Gaggera, montre clairement que la céramique attique, bien que n'étant pas de première qualité, devait être une offrande de choix. Les disparités constatées entre les deux groupes de tombes s'expliquent sans doute par l'appartenance des groupes de populations à des couches sociales différentes: plus riche dans la nécropole de Gaggera, plus modeste dans celle de Timpone Nero.</abstract><pub>Vereinigung der Freunde antiker Kunst</pub></addata></record>
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