Reconnexion post-traumatique de la moelle épinière cervicale avec la musculature striée squelettique. Étude chez le rat et le marmouset adultes

Dans une perspective de réparation post-traumatique de la moelle épinière de mammifères adultes (rat, chien et marmouset), ainsi que de celle de ses connexions musculaires, nous utilisons : 1) des autogreffons de nerfs périphériques(GNP), renfermant des cellules de Schwann, pour susciter et diriger...

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Veröffentlicht in:Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales 1997, Vol.191 (5-6), p.717-729
Hauptverfasser: Horvat, Jean-Claude, Affane-Boulaid, Fatima, Baillet-Derbin, Claude, Davarpanah, Yousef, Destombes, Josette, Duchossoy, Yann, Emery, Evelyne, Kassar-Duchossoy, Lina, Mira, Jean-Claude, Moissonnier, Pierre, Pécot-Dechavassine, Monique, Reviron, Thierry, Rhrich-Haddout, Fatiha, Tadié, Marc, Ye, Jian-Hui
Format: Artikel
Sprache:fre
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Tadié, Marc
Ye, Jian-Hui
description Dans une perspective de réparation post-traumatique de la moelle épinière de mammifères adultes (rat, chien et marmouset), ainsi que de celle de ses connexions musculaires, nous utilisons : 1) des autogreffons de nerfs périphériques(GNP), renfermant des cellules de Schwann, pour susciter et diriger la repousse axonale, issue des neurones hôtes ou transplantés, vers les cibles musculaires dénervées; 2) des transplants de moelle épinière foetale pour remplacer les neurones perdus. Chez le rat et le marmouset adultes, nous avons utilisé un GNP pour relier, par pontage nerveux, la moelle épinière lésée à un muscle squelettique dénervé (longissimus atlantis [rat] ou biceps brachii [rat et marmouset]). La lésion médullaire, limitée, a été obtenue par l'implantation même du GNP. Après un délai post-opératoire variant de 2 à 22 mois, une reconnexion musculaire fonctionnelle a d'abord été mise en évidence par des tests électrophysiologiques. Les animaux ont ensuite été traités pour une étude morphologique comprenant des traçages axonaux rétrogrades (HRP, Fast Blue, True Blue), des techniques d'histochimie (AChE, ATPase), d'immunocytochimie (ChAT) et de microscopie électronique. Nous avons ainsi pu démontrer que les motoneurones du renflement cervical pouvaient émettre et faire pousser des prolongements axonaux sur toute la longueur du pontage nerveux dans la mesure où : a) chez des animaux anesthésiés, une contraction du muscle reconnecté a pu être obtenue par stimulation électrique du nerf greffé ; b) les marquages axonaux rétrogrades ont montré qu'un grand nombre de neurones du renflement cervical avaient fait pousser des axones dans le nerf greffé jusqu'au muscle auquel il était connecté distalement ; c) un grand nombre des neurones ainsi marqués ont été caractérisés comme étant des motoneurones (double marquage par le True Blue et un anticorps anti-ChAT); et même des motoneurones a (chez le rat, observation en microscopie électronique de synapses axo-somatiquesde type C sur des neurones marqués par la HRP) ; d) de nombreuses plaques motrices ectopiques ont été observées au pourtour de l'extrémité intramusculaire du nerf greffé. Chez des rats où des lésions plus sévères, réalisées par aspiration de substance nerveuse, ont été comblées par des fragments non dissociés de moelle épinière foetale, des motoneurones présents dans ces transplants sont également capables de faire croître des axones sur toute la longueur d'un pontage nerveux de même type, jusqu'à un musc
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In an attempt at repairing the injured spinal cord of adult mammals (rat, dog and marmoset) and its damaged muscular connections, we are currently using: 1) peripheral nerve autografts (PNG), containing Schwann cells, to trigger and direct axonal regrowth from host and/or transplanted motoneurons towards denervated muscular targets; 2) foetal spinal cord transplants to replace lost neurons. In adult rats and marmosets, a PNG bridge was used to join the injured cervical spinal cord to a denervated skeletal muscle (longissimus atlantis [rat] or biceps brachii [rat and marmoset]). The spinal lesion was obtained by the implantation procedure of the PNG. After a post-operative delay ranging from 2 to 22 months, the animals were checked electrophysiologically for functional muscular reconnection and processed for a morphological study including retrograde axonal tracing (HRP, Fast Blue, True Blue), histochemistry (AChE, ATPase), immunocytochemistry (ChAT) and EM. It was thus demonstrated that host motoneurons of the cervical enlargement could extend axons all the way through the PNG bridge as: a) in anaesthetized animals, contraction of the reconnected muscle could be obtained by electrical stimulation of the grafted nerve; b) the retrograde axonal tracing studies indicated that a great number of host cervical neurons extended axons into the PNG bridge up to the muscle; c) many of them were assumed to be motoneurons (double labelling with True Blue and an antibody against ChAT); and even alpha-motoneurons (type C axosomatic synapses in HRP labelled neurons seen in EM in the rat); d) numerous ectopic endplates were seen around the intramuscular tip of the PNG. In larger (cavitation) spinal lesions (rat), foetal motoneurons contained in E14 spinal cord transplants could similarly grow axons through PNG bridges up to the reconnected muscle. Taking all these data into account, it can be concluded that neural transplants are interesting tools for evaluating both the plasticity and the repair capacities of the mammalianspinal cord and of its muscular connections.</description><identifier>ISSN: 0037-9026</identifier><identifier>EISSN: 2437-3532</identifier><language>fre</language><publisher>Médiathèque scientifique de l'Institut Pasteur</publisher><ispartof>Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, 1997, Vol.191 (5-6), p.717-729</ispartof><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,4010</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Horvat, Jean-Claude</creatorcontrib><creatorcontrib>Affane-Boulaid, Fatima</creatorcontrib><creatorcontrib>Baillet-Derbin, Claude</creatorcontrib><creatorcontrib>Davarpanah, Yousef</creatorcontrib><creatorcontrib>Destombes, Josette</creatorcontrib><creatorcontrib>Duchossoy, Yann</creatorcontrib><creatorcontrib>Emery, Evelyne</creatorcontrib><creatorcontrib>Kassar-Duchossoy, Lina</creatorcontrib><creatorcontrib>Mira, Jean-Claude</creatorcontrib><creatorcontrib>Moissonnier, Pierre</creatorcontrib><creatorcontrib>Pécot-Dechavassine, Monique</creatorcontrib><creatorcontrib>Reviron, Thierry</creatorcontrib><creatorcontrib>Rhrich-Haddout, Fatiha</creatorcontrib><creatorcontrib>Tadié, Marc</creatorcontrib><creatorcontrib>Ye, Jian-Hui</creatorcontrib><title>Reconnexion post-traumatique de la moelle épinière cervicale avec la musculature striée squelettique. 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Nous avons ainsi pu démontrer que les motoneurones du renflement cervical pouvaient émettre et faire pousser des prolongements axonaux sur toute la longueur du pontage nerveux dans la mesure où : a) chez des animaux anesthésiés, une contraction du muscle reconnecté a pu être obtenue par stimulation électrique du nerf greffé ; b) les marquages axonaux rétrogrades ont montré qu'un grand nombre de neurones du renflement cervical avaient fait pousser des axones dans le nerf greffé jusqu'au muscle auquel il était connecté distalement ; c) un grand nombre des neurones ainsi marqués ont été caractérisés comme étant des motoneurones (double marquage par le True Blue et un anticorps anti-ChAT); et même des motoneurones a (chez le rat, observation en microscopie électronique de synapses axo-somatiquesde type C sur des neurones marqués par la HRP) ; d) de nombreuses plaques motrices ectopiques ont été observées au pourtour de l'extrémité intramusculaire du nerf greffé. 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