Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines

Depuis que bidonvilles et quartiers précaires existent, les pouvoirs publics cherchent à les faire disparaître et à en arrêter la croissance. Partout, politiques, lois, programmes ou projets ont cherché à rattraper cette urbanisation pour la réduire ou l’intégrer dans la ville légale. Mais l’urbanis...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:La revue internationale et stratégique 2018, Vol.112 (4), p.139-148, Article 139
1. Verfasser: Clerc, Valérie
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
container_end_page 148
container_issue 4
container_start_page 139
container_title La revue internationale et stratégique
container_volume 112
creator Clerc, Valérie
description Depuis que bidonvilles et quartiers précaires existent, les pouvoirs publics cherchent à les faire disparaître et à en arrêter la croissance. Partout, politiques, lois, programmes ou projets ont cherché à rattraper cette urbanisation pour la réduire ou l’intégrer dans la ville légale. Mais l’urbanisation précaire est demeurée plus rapide. Des politiques ont eu des effets parfois importants, mais n’ont ni résorbé ces quartiers ni stoppé leur développement. Pourquoi cinquante années d’interventions nationales et internationales n’ont permis ni d’éradiquer ces quartiers ni d’enrayer cette urbanisation hors normes ? Il faut questionner les postulats d’une telle interrogation. Tout d’abord, l’idée que les quartiers précaires sont le problème. Ils posent certes des problèmes, surtout aux habitants, mais sont aussi reconnus depuis longtemps comme des solutions . Puis, l’idée que les politiques interviennent sur des espaces qui leur préexistent ontologiquement : d’abord il y aurait des quartiers précaires, ensuite des politiques pour les traiter. Or, la relation s’avère plus complexe. Non seulement ces quartiers constituent un revers de l’urbanisme et des politiques foncières, en s’installant sur les espaces de leurs défaillances et de leur limites , mais leur existence même est la conséquence directe de l’histoire des constructions politiques des catégories de la ville précaire. Dans une perspective historique critique, cet article propose une réflexion sur ce qu’est un « bidonville » à partir de l’analyse des interactions entre les politiques urbaines et les habitants qui ne se conforment pas à leurs projets et injonctions. La catégorie « bidonville » est produite, régulée et perpétuée par des décisions juridiques, réglementaires et / ou administratives qui délimitent des espaces à faire disparaître, selon une vision de ce que doit être la ville. En outre, les représentations sur lesquelles se fondent les politiques sont à la racine de leurs limites. En même temps, la variété de ces espaces, qui seraient « insuffisamment urbains » selon la puissance publique, l’engage à les sérier et leur réserver des sorts différents, et la montée en puissance des organisations d’habitants pousse l’action publique à évoluer. Enfin, une diversité de politiques urbaines redéfinit aujourd’hui de facto la catégorie du « bidonville », invitant à une nouvelle pensée sur la ville informelle, et plus généralement sur l’urbain.
doi_str_mv 10.3917/ris.112.0139
format Article
fullrecord <record><control><sourceid>hal_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_hal_primary_oai_HAL_ird_02647820v1</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><cairnenc_id>RIS_112_0139</cairnenc_id><sourcerecordid>oai_HAL_ird_02647820v1</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c2499-eb7573b00fad3c44ffaa17abe6a251312b84035dadcd7f2e52e2e443969e5e9a3</originalsourceid><addsrcrecordid>eNp1kEtq3EAQhps8IBPHuxyg8S5gTfol9fTS-A0DAcdZZNWUpJLTpi3J3dKAV_Y1vJvtkCNkN3OTnCTt2CRg8Kp-iu8vqI-Qj5xNpeH6c3BxyrmYMi7NKzIRnKlMznTxmmwbPROCMSMF0_oNmXAx0xkvtHhH3sd4yVjBtVYTcnuGPbYRA_VAKxg2q4suOKTrn-tl6equXTjvcb1c_5rSA6QHcAWRbpb0O7QXXbtLPUZ6PUIYHIZI-7BZVeAC_mX877v7zaoPOC6Q1mnXd94N7npMcQwluBbjB_K2AR9x-2lukW9Hh-f7J9n8y_Hp_t48q4QyJsNS51qWjDVQy0qppgHgGkosQORcclHOFJN5DXVV60ZgLlCgUtIUBnM0ILfIp8e7P8DbPrgrCDe2A2dP9ubWhdoyUajkjC14Yncf2Sp0MQZs_hU4sw_ibRJvk3j7ID7h4hleuQEG17VDAOdfKu08lZKu1l52Y2jT__bs9Ot_6A-KVZjX</addsrcrecordid><sourcetype>Open Access Repository</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype></control><display><type>article</type><title>Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines</title><source>Cairn.info Free Access Journals-Revues en accès libre</source><creator>Clerc, Valérie</creator><creatorcontrib>Clerc, Valérie</creatorcontrib><description>Depuis que bidonvilles et quartiers précaires existent, les pouvoirs publics cherchent à les faire disparaître et à en arrêter la croissance. Partout, politiques, lois, programmes ou projets ont cherché à rattraper cette urbanisation pour la réduire ou l’intégrer dans la ville légale. Mais l’urbanisation précaire est demeurée plus rapide. Des politiques ont eu des effets parfois importants, mais n’ont ni résorbé ces quartiers ni stoppé leur développement. Pourquoi cinquante années d’interventions nationales et internationales n’ont permis ni d’éradiquer ces quartiers ni d’enrayer cette urbanisation hors normes ? Il faut questionner les postulats d’une telle interrogation. Tout d’abord, l’idée que les quartiers précaires sont le problème. Ils posent certes des problèmes, surtout aux habitants, mais sont aussi reconnus depuis longtemps comme des solutions . Puis, l’idée que les politiques interviennent sur des espaces qui leur préexistent ontologiquement : d’abord il y aurait des quartiers précaires, ensuite des politiques pour les traiter. Or, la relation s’avère plus complexe. Non seulement ces quartiers constituent un revers de l’urbanisme et des politiques foncières, en s’installant sur les espaces de leurs défaillances et de leur limites , mais leur existence même est la conséquence directe de l’histoire des constructions politiques des catégories de la ville précaire. Dans une perspective historique critique, cet article propose une réflexion sur ce qu’est un « bidonville » à partir de l’analyse des interactions entre les politiques urbaines et les habitants qui ne se conforment pas à leurs projets et injonctions. La catégorie « bidonville » est produite, régulée et perpétuée par des décisions juridiques, réglementaires et / ou administratives qui délimitent des espaces à faire disparaître, selon une vision de ce que doit être la ville. En outre, les représentations sur lesquelles se fondent les politiques sont à la racine de leurs limites. En même temps, la variété de ces espaces, qui seraient « insuffisamment urbains » selon la puissance publique, l’engage à les sérier et leur réserver des sorts différents, et la montée en puissance des organisations d’habitants pousse l’action publique à évoluer. Enfin, une diversité de politiques urbaines redéfinit aujourd’hui de facto la catégorie du « bidonville », invitant à une nouvelle pensée sur la ville informelle, et plus généralement sur l’urbain.</description><identifier>ISSN: 1287-1672</identifier><identifier>ISSN: 2104-3876</identifier><identifier>ISBN: 9782200932077</identifier><identifier>ISBN: 2200932073</identifier><identifier>EISSN: 2104-3876</identifier><identifier>EISSN: 1287-1672</identifier><identifier>DOI: 10.3917/ris.112.0139</identifier><language>fre</language><publisher>IRIS éditions</publisher><subject>Architecture, space management ; Geography ; Humanities and Social Sciences ; Political science</subject><ispartof>La revue internationale et stratégique, 2018, Vol.112 (4), p.139-148, Article 139</ispartof><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><citedby>FETCH-LOGICAL-c2499-eb7573b00fad3c44ffaa17abe6a251312b84035dadcd7f2e52e2e443969e5e9a3</citedby></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,314,776,780,881,4010,23135,27900,27901,27902</link.rule.ids><backlink>$$Uhttps://ird.hal.science/ird-02647820$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Clerc, Valérie</creatorcontrib><title>Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines</title><title>La revue internationale et stratégique</title><description>Depuis que bidonvilles et quartiers précaires existent, les pouvoirs publics cherchent à les faire disparaître et à en arrêter la croissance. Partout, politiques, lois, programmes ou projets ont cherché à rattraper cette urbanisation pour la réduire ou l’intégrer dans la ville légale. Mais l’urbanisation précaire est demeurée plus rapide. Des politiques ont eu des effets parfois importants, mais n’ont ni résorbé ces quartiers ni stoppé leur développement. Pourquoi cinquante années d’interventions nationales et internationales n’ont permis ni d’éradiquer ces quartiers ni d’enrayer cette urbanisation hors normes ? Il faut questionner les postulats d’une telle interrogation. Tout d’abord, l’idée que les quartiers précaires sont le problème. Ils posent certes des problèmes, surtout aux habitants, mais sont aussi reconnus depuis longtemps comme des solutions . Puis, l’idée que les politiques interviennent sur des espaces qui leur préexistent ontologiquement : d’abord il y aurait des quartiers précaires, ensuite des politiques pour les traiter. Or, la relation s’avère plus complexe. Non seulement ces quartiers constituent un revers de l’urbanisme et des politiques foncières, en s’installant sur les espaces de leurs défaillances et de leur limites , mais leur existence même est la conséquence directe de l’histoire des constructions politiques des catégories de la ville précaire. Dans une perspective historique critique, cet article propose une réflexion sur ce qu’est un « bidonville » à partir de l’analyse des interactions entre les politiques urbaines et les habitants qui ne se conforment pas à leurs projets et injonctions. La catégorie « bidonville » est produite, régulée et perpétuée par des décisions juridiques, réglementaires et / ou administratives qui délimitent des espaces à faire disparaître, selon une vision de ce que doit être la ville. En outre, les représentations sur lesquelles se fondent les politiques sont à la racine de leurs limites. En même temps, la variété de ces espaces, qui seraient « insuffisamment urbains » selon la puissance publique, l’engage à les sérier et leur réserver des sorts différents, et la montée en puissance des organisations d’habitants pousse l’action publique à évoluer. Enfin, une diversité de politiques urbaines redéfinit aujourd’hui de facto la catégorie du « bidonville », invitant à une nouvelle pensée sur la ville informelle, et plus généralement sur l’urbain.</description><subject>Architecture, space management</subject><subject>Geography</subject><subject>Humanities and Social Sciences</subject><subject>Political science</subject><issn>1287-1672</issn><issn>2104-3876</issn><issn>2104-3876</issn><issn>1287-1672</issn><isbn>9782200932077</isbn><isbn>2200932073</isbn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2018</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNp1kEtq3EAQhps8IBPHuxyg8S5gTfol9fTS-A0DAcdZZNWUpJLTpi3J3dKAV_Y1vJvtkCNkN3OTnCTt2CRg8Kp-iu8vqI-Qj5xNpeH6c3BxyrmYMi7NKzIRnKlMznTxmmwbPROCMSMF0_oNmXAx0xkvtHhH3sd4yVjBtVYTcnuGPbYRA_VAKxg2q4suOKTrn-tl6equXTjvcb1c_5rSA6QHcAWRbpb0O7QXXbtLPUZ6PUIYHIZI-7BZVeAC_mX877v7zaoPOC6Q1mnXd94N7npMcQwluBbjB_K2AR9x-2lukW9Hh-f7J9n8y_Hp_t48q4QyJsNS51qWjDVQy0qppgHgGkosQORcclHOFJN5DXVV60ZgLlCgUtIUBnM0ILfIp8e7P8DbPrgrCDe2A2dP9ubWhdoyUajkjC14Yncf2Sp0MQZs_hU4sw_ibRJvk3j7ID7h4hleuQEG17VDAOdfKu08lZKu1l52Y2jT__bs9Ot_6A-KVZjX</recordid><startdate>2018</startdate><enddate>2018</enddate><creator>Clerc, Valérie</creator><general>IRIS éditions</general><general>Paris : A. Colin : Institut des relations internationales et stratégiques</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>1XC</scope><scope>BXJBU</scope><scope>IHQJB</scope><scope>VOOES</scope></search><sort><creationdate>2018</creationdate><title>Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines</title><author>Clerc, Valérie</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c2499-eb7573b00fad3c44ffaa17abe6a251312b84035dadcd7f2e52e2e443969e5e9a3</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2018</creationdate><topic>Architecture, space management</topic><topic>Geography</topic><topic>Humanities and Social Sciences</topic><topic>Political science</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Clerc, Valérie</creatorcontrib><collection>CrossRef</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL)</collection><collection>HAL-SHS: Archive ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société</collection><collection>HAL-SHS: Archive ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société (Open Access)</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL) (Open Access)</collection><jtitle>La revue internationale et stratégique</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Clerc, Valérie</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines</atitle><jtitle>La revue internationale et stratégique</jtitle><date>2018</date><risdate>2018</risdate><volume>112</volume><issue>4</issue><spage>139</spage><epage>148</epage><pages>139-148</pages><artnum>139</artnum><issn>1287-1672</issn><issn>2104-3876</issn><eissn>2104-3876</eissn><eissn>1287-1672</eissn><isbn>9782200932077</isbn><isbn>2200932073</isbn><abstract>Depuis que bidonvilles et quartiers précaires existent, les pouvoirs publics cherchent à les faire disparaître et à en arrêter la croissance. Partout, politiques, lois, programmes ou projets ont cherché à rattraper cette urbanisation pour la réduire ou l’intégrer dans la ville légale. Mais l’urbanisation précaire est demeurée plus rapide. Des politiques ont eu des effets parfois importants, mais n’ont ni résorbé ces quartiers ni stoppé leur développement. Pourquoi cinquante années d’interventions nationales et internationales n’ont permis ni d’éradiquer ces quartiers ni d’enrayer cette urbanisation hors normes ? Il faut questionner les postulats d’une telle interrogation. Tout d’abord, l’idée que les quartiers précaires sont le problème. Ils posent certes des problèmes, surtout aux habitants, mais sont aussi reconnus depuis longtemps comme des solutions . Puis, l’idée que les politiques interviennent sur des espaces qui leur préexistent ontologiquement : d’abord il y aurait des quartiers précaires, ensuite des politiques pour les traiter. Or, la relation s’avère plus complexe. Non seulement ces quartiers constituent un revers de l’urbanisme et des politiques foncières, en s’installant sur les espaces de leurs défaillances et de leur limites , mais leur existence même est la conséquence directe de l’histoire des constructions politiques des catégories de la ville précaire. Dans une perspective historique critique, cet article propose une réflexion sur ce qu’est un « bidonville » à partir de l’analyse des interactions entre les politiques urbaines et les habitants qui ne se conforment pas à leurs projets et injonctions. La catégorie « bidonville » est produite, régulée et perpétuée par des décisions juridiques, réglementaires et / ou administratives qui délimitent des espaces à faire disparaître, selon une vision de ce que doit être la ville. En outre, les représentations sur lesquelles se fondent les politiques sont à la racine de leurs limites. En même temps, la variété de ces espaces, qui seraient « insuffisamment urbains » selon la puissance publique, l’engage à les sérier et leur réserver des sorts différents, et la montée en puissance des organisations d’habitants pousse l’action publique à évoluer. Enfin, une diversité de politiques urbaines redéfinit aujourd’hui de facto la catégorie du « bidonville », invitant à une nouvelle pensée sur la ville informelle, et plus généralement sur l’urbain.</abstract><pub>IRIS éditions</pub><doi>10.3917/ris.112.0139</doi><tpages>10</tpages><oa>free_for_read</oa></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 1287-1672
ispartof La revue internationale et stratégique, 2018, Vol.112 (4), p.139-148, Article 139
issn 1287-1672
2104-3876
2104-3876
1287-1672
language fre
recordid cdi_hal_primary_oai_HAL_ird_02647820v1
source Cairn.info Free Access Journals-Revues en accès libre
subjects Architecture, space management
Geography
Humanities and Social Sciences
Political science
title Repenser la catégorie « bidonville ». De Damas à Yangon, les quartiers précaires à l’épreuve des politiques urbaines
url https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-02-02T11%3A24%3A31IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-hal_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Repenser%20la%20cat%C3%A9gorie%20%C2%AB%C2%A0bidonville%C2%A0%C2%BB.%20De%20Damas%20%C3%A0%20Yangon,%20les%20quartiers%20pr%C3%A9caires%20%C3%A0%20l%E2%80%99%C3%A9preuve%20des%20politiques%20urbaines&rft.jtitle=La%20revue%20internationale%20et%20strat%C3%A9gique&rft.au=Clerc,%20Val%C3%A9rie&rft.date=2018&rft.volume=112&rft.issue=4&rft.spage=139&rft.epage=148&rft.pages=139-148&rft.artnum=139&rft.issn=1287-1672&rft.eissn=2104-3876&rft.isbn=9782200932077&rft.isbn_list=2200932073&rft_id=info:doi/10.3917/ris.112.0139&rft_dat=%3Chal_cross%3Eoai_HAL_ird_02647820v1%3C/hal_cross%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_id=info:pmid/&rft_cairnenc_id=RIS_112_0139&rfr_iscdi=true