Gestion publique de l'eau potable, développement urbain durable et Majel-s (citernes d'eau pour l'eau de pluie) à Sfax en Tunisie
En dépit de ces ressources limitées, inégalement réparties sur le territoire, la Tunisie a pu assurer jusqu'ici un accès à l'eau potable pour l'ensemble de la population des villes et pour la majeure partie des campagnes. Outil et moyen d'aménagement et d'intégration à l...
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Veröffentlicht in: | Flux (Centre national de la recherche scientifique (France). Groupement de recherche 903 Réseaux) 2009, Vol.76-77 (2), p.38-50 |
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creator | Bennasr, Ali Verdeil, Éric |
description | En dépit de ces ressources limitées, inégalement réparties sur le territoire, la Tunisie a pu assurer jusqu'ici un accès à l'eau potable pour l'ensemble de la population des villes et pour la majeure partie des campagnes. Outil et moyen d'aménagement et d'intégration à l'urbanité, ce service " vital " traverse aujourd'hui une étape critique de son évolution. Alors que dans plusieurs pays et sous la pression de la globalisation, l'eau potable est passée aux mains du capital privé international ; la Tunisie a gardé une mainmise publique sur cette source et a opté depuis les années 1980 à des réajustements (sous-traitance, nouvelle tarification, économie d'eau...) dans l'objectif de garder les grands équilibres et assurer la durabilité du service. Cependant, les réaménagements tarifaires ont entraîné un ralentissement de la consommation susceptible d'affecter les équilibres financiers et par là la pérennité de l'entreprise publique. Les consommateurs (domestiques, industriels) affectés par les prix de l'eau jugés élevés, ont opté en partie pour des ressources non conventionnelles. La ville de Sfax, deuxième agglomération du pays, illustre bien cette évolution. Alors que plusieurs industries consommatrices d'eau se rabattent sur la nappe superficielle, les ménages eux optent pour les réservoirs d'eau "Majels". |
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Outil et moyen d'aménagement et d'intégration à l'urbanité, ce service " vital " traverse aujourd'hui une étape critique de son évolution. Alors que dans plusieurs pays et sous la pression de la globalisation, l'eau potable est passée aux mains du capital privé international ; la Tunisie a gardé une mainmise publique sur cette source et a opté depuis les années 1980 à des réajustements (sous-traitance, nouvelle tarification, économie d'eau...) dans l'objectif de garder les grands équilibres et assurer la durabilité du service. Cependant, les réaménagements tarifaires ont entraîné un ralentissement de la consommation susceptible d'affecter les équilibres financiers et par là la pérennité de l'entreprise publique. Les consommateurs (domestiques, industriels) affectés par les prix de l'eau jugés élevés, ont opté en partie pour des ressources non conventionnelles. La ville de Sfax, deuxième agglomération du pays, illustre bien cette évolution. 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Cependant, les réaménagements tarifaires ont entraîné un ralentissement de la consommation susceptible d'affecter les équilibres financiers et par là la pérennité de l'entreprise publique. Les consommateurs (domestiques, industriels) affectés par les prix de l'eau jugés élevés, ont opté en partie pour des ressources non conventionnelles. La ville de Sfax, deuxième agglomération du pays, illustre bien cette évolution. 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