Rhizome, réseau et petit-monde. (Gilles, Henri, Paul... et les autres)

Les réseaux sont aujourd’hui omniprésents. Mais précisons qu’ils le sont avant tout dans nos discours, nos analyses, nos réflexions, où tout n’est que réseau, réductible à la notion de réseau. La science des réseaux – son avènement le confirme – ouvre aujourd’hui à ces nouveaux universaux (physiques...

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Veröffentlicht in:Sciences de la société 2014 (91), p.159-170
1. Verfasser: Julia, Jean-Thierry
Format: Artikel
Sprache:fre
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description Les réseaux sont aujourd’hui omniprésents. Mais précisons qu’ils le sont avant tout dans nos discours, nos analyses, nos réflexions, où tout n’est que réseau, réductible à la notion de réseau. La science des réseaux – son avènement le confirme – ouvre aujourd’hui à ces nouveaux universaux (physiques, biologiques, sociologiques…) que sont les réseaux, tissés par les interactions qui sont à l’œuvre. Saint-Simon, pionnier d’une telle philosophie des réseaux, plus tard les courants interactionnistes, ou même G. Simmel, précurseur d’un interactionnisme social, avaient-ils raison, quand ils insistaient sur la dimension interactionnelle de toute activité sociale ? La société ne sera-t-elle que réseau ?... Ou bien plutôt, tous les réseaux ne seraient-ils pas sociaux ? Sociaux, quand cela relèvera de leur essence, ou bien à l’inverse sociaux, parce qu’ils construisent le social ? Là où toutefois d’autres objecteront que les réseaux ne font ni ne façonnent en rien le social.
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La société ne sera-t-elle que réseau ?... Ou bien plutôt, tous les réseaux ne seraient-ils pas sociaux ? Sociaux, quand cela relèvera de leur essence, ou bien à l’inverse sociaux, parce qu’ils construisent le social ? 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