Optimal self‐insurance with genetic testing and state‐dependent utility

I analyze how genetic testing modifies prevention actions that reduce the health and financial consequences of disease. Specifically, I determine whether individuals adjust their prevention behaviour according to the available genetic information when insurers are allowed to use test results for rate‐making purposes (laissez‐faire) and when they are not (information ban). I show that individuals exploit genetic information in the laissez‐faire regime. In the information ban regime, they do so when separating equilibria prevail, but not in case of a pooling equilibrium. None of these equilibria, however, leads to the maximization of the social welfare function. I, therefore, discuss for each potential scenario the instruments likely to restore optimality. L'auto assurance optimale en présence de tests génétiques et lorsque les utilités sont dépendantes des états de la nature. L'article analyse la façon dont les tests génétiques modifient les actions de prévention qui atténuent les effets d'une maladie sur la richesse et sur l'état de santé des individus. Plus précisément, nous déterminons si les individus adaptent leur comportement de prévention en fonction des informations génétiques disponibles lorsque les assureurs sont autorisés à utiliser les résultats des tests à des fins de tarification (laissez‐faire) et lorsqu'ils ne le sont pas (interdiction stricte). Nous montrons que les individus exploitent l'information génétique dans le régime du laissez‐faire. Dans le régime d'interdiction stricte, ils le font lorsque des équilibres de séparation prévalent, mais pas dans le cas d'un équilibre mélangeant. Aucun de ces équilibres ne conduit toutefois à la maximisation de la fonction de bien‐être social. Nous discutons donc, pour chaque scénario potentiel, les instruments susceptibles de restaurer l'optimalité.