Une géographie du travail en pointillé ? Quelques points de repère historiques sur les approches du travail et des travailleurs et travailleuses en France

Cette contribution propose quelques points de repère sur les travaux de géographie française (sinon francophone) qui ont pu porter de façon explicite et centrale sur la question du travail, et/ou des travailleurs et travailleuses. Le constat est alors facilement posé que la géographie du travail ne...

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Veröffentlicht in:Carnets de géographes 2023-12 (17)
1. Verfasser: Ripoll, Fabrice
Format: Artikel
Sprache:eng
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creator Ripoll, Fabrice
description Cette contribution propose quelques points de repère sur les travaux de géographie française (sinon francophone) qui ont pu porter de façon explicite et centrale sur la question du travail, et/ou des travailleurs et travailleuses. Le constat est alors facilement posé que la géographie du travail ne s’est jamais constituée en spécialité clairement identifiée. Cela dit, le travail a été investi de loin en loin par un certain nombre de chercheurs et de chercheuses qui se revendiquent souvent de la « géographie sociale » : du tournant symbolique que constitue sans doute la thèse de Renée Rochefort (1961) à l’affirmation collective de la « géographie sociale » au début des années 1980 autour d’Armand Frémont et Robert Hérin, en passant par quelques essais de Pierre George, Claude Raffestin ou encore Joël Pailhé. Le travail y est analysé tantôt comme activité productive au sens large, rapport à la nature notamment, productrice de paysages ; tantôt comme rapport social, d’exploitation et de domination, enjeu de luttes impliquant les travailleurs comme acteur collectif voire mouvement social, force syndicale et politique ; en passant par le travail comme produit d’une division technique et sociale, donnant naissance à une diversité de catégories ou groupes socio-professionnels spatialement différenciées à toutes les échelles.
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Cela dit, le travail a été investi de loin en loin par un certain nombre de chercheurs et de chercheuses qui se revendiquent souvent de la « géographie sociale » : du tournant symbolique que constitue sans doute la thèse de Renée Rochefort (1961) à l’affirmation collective de la « géographie sociale » au début des années 1980 autour d’Armand Frémont et Robert Hérin, en passant par quelques essais de Pierre George, Claude Raffestin ou encore Joël Pailhé. Le travail y est analysé tantôt comme activité productive au sens large, rapport à la nature notamment, productrice de paysages ; tantôt comme rapport social, d’exploitation et de domination, enjeu de luttes impliquant les travailleurs comme acteur collectif voire mouvement social, force syndicale et politique ; en passant par le travail comme produit d’une division technique et sociale, donnant naissance à une diversité de catégories ou groupes socio-professionnels spatialement différenciées à toutes les échelles.</description><identifier>ISSN: 2107-7266</identifier><identifier>EISSN: 2107-7266</identifier><identifier>DOI: 10.4000/cdg.9778</identifier><language>eng</language><publisher>Carnets de géographes</publisher><subject>Geography ; Humanities and Social Sciences</subject><ispartof>Carnets de géographes, 2023-12 (17)</ispartof><rights>https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0</rights><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c1378-7a71dbfba362ee33eb25ae9bab1a81ad84695afad4fd34ace5a9a741ca6ed8923</cites><orcidid>0000-0001-7417-2874</orcidid></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,314,780,784,864,885,11595,27924,27925</link.rule.ids><backlink>$$Uhttps://hal.science/hal-04775619$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Ripoll, Fabrice</creatorcontrib><title>Une géographie du travail en pointillé ? 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Le travail y est analysé tantôt comme activité productive au sens large, rapport à la nature notamment, productrice de paysages ; tantôt comme rapport social, d’exploitation et de domination, enjeu de luttes impliquant les travailleurs comme acteur collectif voire mouvement social, force syndicale et politique ; en passant par le travail comme produit d’une division technique et sociale, donnant naissance à une diversité de catégories ou groupes socio-professionnels spatialement différenciées à toutes les échelles.</description><subject>Geography</subject><subject>Humanities and Social Sciences</subject><issn>2107-7266</issn><issn>2107-7266</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2023</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNpVkd1Kw0AQhYMoWGrBR9hLRVKz-dvkSkqxViiIYK_DJJkkK2s27iYFX0a8tK9hX8yNrbZezcyZb87CHss6p87YdxznOsvLccxYdGQNXOowm7lheHzQn1ojrZ8N6UYBoywcWO_LGkm5WctSQVNxJHlHWgUr4IJgTRrJ65YLsVl_fdyQxw7Fa4d6K2uSI1HYbD4VkorrVir-s9WdIsJUaBols8p0h6atOdO_o8BO6V7bz9pszcszBXWGZ9ZJAULjaFeH1nJ2-zSd24uHu_vpZGFn1GORzYDRPC1S8EIX0fMwdQPAOIWUQkQhj_wwDqCA3C9yz4cMA4iB-TSDEPModr2hdbn1rUAkjeIvoN4SCTyZTxZJrzk-Y0FI4xU17MWWzZTUWmHxd0CdpI8hMTEkfQwGvdqhAuU_X4Ur81WJVOWe_gYGepHL</recordid><startdate>20231201</startdate><enddate>20231201</enddate><creator>Ripoll, Fabrice</creator><general>Carnets de géographes</general><general>UMR 245 - CESSMA</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>1XC</scope><scope>BXJBU</scope><orcidid>https://orcid.org/0000-0001-7417-2874</orcidid></search><sort><creationdate>20231201</creationdate><title>Une géographie du travail en pointillé ? 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Le travail y est analysé tantôt comme activité productive au sens large, rapport à la nature notamment, productrice de paysages ; tantôt comme rapport social, d’exploitation et de domination, enjeu de luttes impliquant les travailleurs comme acteur collectif voire mouvement social, force syndicale et politique ; en passant par le travail comme produit d’une division technique et sociale, donnant naissance à une diversité de catégories ou groupes socio-professionnels spatialement différenciées à toutes les échelles.</abstract><pub>Carnets de géographes</pub><doi>10.4000/cdg.9778</doi><orcidid>https://orcid.org/0000-0001-7417-2874</orcidid><oa>free_for_read</oa></addata></record>
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identifier ISSN: 2107-7266
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issn 2107-7266
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Humanities and Social Sciences
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