L’Appel du vide : l’espace vide de Peter Brook et l’épuisement beckettien
The Empty Space de Peter Brook et « L’Épuisé » de Gilles Deleuze sont deux textes écrits à une vingtaine d’années d’intervalle. L’un parle de pratique théâtrale et revendique un théâtre vivant, l’autre analyse de manière beaucoup plus théorique quatre pièces pour la télévision de Samuel Beckett. S’i...
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Veröffentlicht in: | E-rea : Revue d'etudes anglophones 2021-06 (18.2) |
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creator | MARUÉJOULS-KOCH, Sophie |
description | The Empty Space de Peter Brook et « L’Épuisé » de Gilles Deleuze sont deux textes écrits à une vingtaine d’années d’intervalle. L’un parle de pratique théâtrale et revendique un théâtre vivant, l’autre analyse de manière beaucoup plus théorique quatre pièces pour la télévision de Samuel Beckett. S’ils sont le point de départ de cette étude, c’est d’abord parce qu’ils se rencontrent autour de l’idée du vide comme puissance créatrice. C’est, dans un second temps, parce que les échos qu’ils se renvoient permettent de creuser plus avant ce concept d’image dont Deleuze affirme qu’elle est l’aboutissement de l’art. Brook et Beckett sont des minimalistes, ils enlèvent, soustraient et réduisent pour faire émerger une image épurée à l’extrême, la forme de quelque chose d’essentiel, quelque chose qui reste quand tout a disparu. Il s’agit donc de suivre cette trace dans l’œuvre de Brook et de Beckett afin d’en délimiter les contours et de voir en quoi, précisément, ces deux artistes de l’Après-Guerre se rejoignent, en quoi l’espace vide et l’épuisement apparaissent comme les conditions de création d’une forme qui touche le spectateur au-delà du langage, l’ouvrant à un au-delà qui le met face au mystère de l’existence, un au-delà tout entier contenu dans l’image du visage. |
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L’un parle de pratique théâtrale et revendique un théâtre vivant, l’autre analyse de manière beaucoup plus théorique quatre pièces pour la télévision de Samuel Beckett. S’ils sont le point de départ de cette étude, c’est d’abord parce qu’ils se rencontrent autour de l’idée du vide comme puissance créatrice. C’est, dans un second temps, parce que les échos qu’ils se renvoient permettent de creuser plus avant ce concept d’image dont Deleuze affirme qu’elle est l’aboutissement de l’art. Brook et Beckett sont des minimalistes, ils enlèvent, soustraient et réduisent pour faire émerger une image épurée à l’extrême, la forme de quelque chose d’essentiel, quelque chose qui reste quand tout a disparu. Il s’agit donc de suivre cette trace dans l’œuvre de Brook et de Beckett afin d’en délimiter les contours et de voir en quoi, précisément, ces deux artistes de l’Après-Guerre se rejoignent, en quoi l’espace vide et l’épuisement apparaissent comme les conditions de création d’une forme qui touche le spectateur au-delà du langage, l’ouvrant à un au-delà qui le met face au mystère de l’existence, un au-delà tout entier contenu dans l’image du visage.</description><identifier>ISSN: 1638-1718</identifier><identifier>EISSN: 1638-1718</identifier><identifier>DOI: 10.4000/erea.11390</identifier><language>fre</language><publisher>Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone</publisher><subject>Humanities and Social Sciences</subject><ispartof>E-rea : Revue d'etudes anglophones, 2021-06 (18.2)</ispartof><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,314,777,781,861,882,11574,11576,27905,27906</link.rule.ids><backlink>$$Uhttps://univ-tlse2.hal.science/hal-04291049$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>MARUÉJOULS-KOCH, Sophie</creatorcontrib><title>L’Appel du vide : l’espace vide de Peter Brook et l’épuisement beckettien</title><title>E-rea : Revue d'etudes anglophones</title><description>The Empty Space de Peter Brook et « L’Épuisé » de Gilles Deleuze sont deux textes écrits à une vingtaine d’années d’intervalle. 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Il s’agit donc de suivre cette trace dans l’œuvre de Brook et de Beckett afin d’en délimiter les contours et de voir en quoi, précisément, ces deux artistes de l’Après-Guerre se rejoignent, en quoi l’espace vide et l’épuisement apparaissent comme les conditions de création d’une forme qui touche le spectateur au-delà du langage, l’ouvrant à un au-delà qui le met face au mystère de l’existence, un au-delà tout entier contenu dans l’image du visage.</description><subject>Humanities and Social Sciences</subject><issn>1638-1718</issn><issn>1638-1718</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2021</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNpVkEtKxEAQhhtRcBzdeILeushYne482l0c1BECKui66e5UNE5mEjoPcOc13Ln1GnoTT2Im40Kh4C8-PoriJ-SYwUwAwCk61DPGuIQdMmEhjz0WsXj3z75PDprmGSCMIz-ckLv0-_UtqWssadbRvsjw8_2MlgPEptYWR0SHucUWHT13VbWk2I7G10fdFQ2ucN1Sg3aJbVvg-pDs5bps8Og3p-Th8uJ-vvDSm6vreZJ6lkEMns805EEkQgsYG84hs9oML2kpbeBzAyIM8ogbLqNAB3kYxBnIzDeGMym08PmUnGzvPulS1a5YafeiKl2oRZKqDQPhSwZC9mxwva1rS6z-yQ77DhtVuUe16U6N3fEf7LRlvw</recordid><startdate>20210614</startdate><enddate>20210614</enddate><creator>MARUÉJOULS-KOCH, Sophie</creator><general>Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone</general><scope>1XC</scope><scope>BXJBU</scope></search><sort><creationdate>20210614</creationdate><title>L’Appel du vide : l’espace vide de Peter Brook et l’épuisement beckettien</title><author>MARUÉJOULS-KOCH, Sophie</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c1080-21a0f5746c0e8b330dcab726a99c523b0465f73b3975a5f658d09d2bb3194a423</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2021</creationdate><topic>Humanities and Social Sciences</topic><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>MARUÉJOULS-KOCH, Sophie</creatorcontrib><collection>Hyper Article en Ligne (HAL)</collection><collection>HAL-SHS: Archive ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société</collection><jtitle>E-rea : Revue d'etudes anglophones</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>MARUÉJOULS-KOCH, Sophie</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>L’Appel du vide : l’espace vide de Peter Brook et l’épuisement beckettien</atitle><jtitle>E-rea : Revue d'etudes anglophones</jtitle><date>2021-06-14</date><risdate>2021</risdate><issue>18.2</issue><issn>1638-1718</issn><eissn>1638-1718</eissn><abstract>The Empty Space de Peter Brook et « L’Épuisé » de Gilles Deleuze sont deux textes écrits à une vingtaine d’années d’intervalle. 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