La satire de la Révélation dans le Cymbalum mundi

Publié à la fin de 1537 ou au tout début de 1538, le Cymbalum Mundi , petit livre français contenant « quatre dialogues poétiques, fort antiques, joyeux et facétieux », fut jugé pernicieux, impie et détestable par tous les contemporains, tant catholiques que protestants, et tôt supprimé par les auto...

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Veröffentlicht in:Revue de l'histoire des religions 2017, Vol.234 (3), p.457-483
1. Verfasser: Mothu, Alain
Format: Artikel
Sprache:fre
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description Publié à la fin de 1537 ou au tout début de 1538, le Cymbalum Mundi , petit livre français contenant « quatre dialogues poétiques, fort antiques, joyeux et facétieux », fut jugé pernicieux, impie et détestable par tous les contemporains, tant catholiques que protestants, et tôt supprimé par les autorités. Dans cet article, nous souhaitons montrer qu’ils ne se trompaient pas : l’auteur, Bonaventure Des Périers, plantait le glaive au cœur de la Révélation chrétienne, en se moquant notamment de la « Bonne Nouvelle » et du Verbe divin. Le Cymbalum représente donc un indéniable témoignage antichrétien, philosophiquement très mûr, du premier xvi e siècle et, comme tel, il se pose sûrement comme un document de première importance pour l’histoire religieuse de l’Europe moderne .
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Dans cet article, nous souhaitons montrer qu’ils ne se trompaient pas : l’auteur, Bonaventure Des Périers, plantait le glaive au cœur de la Révélation chrétienne, en se moquant notamment de la « Bonne Nouvelle » et du Verbe divin. 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