L’obligation de rendre et la question de la dette : l’échange cérémoniel tee des Enga (hautes terres de Nouvelle-Guinée)
À la suite de Malinowski et de Mauss, les échanges cérémoniels ont souvent été analysés en termes « d’échange de don », ce qui a conduit généralement à caractériser l’économie des sociétés mélanésiennes de façon trop unitaire et à écarter ainsi la variabilité des modalités de circulation des biens q...
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Veröffentlicht in: | Moussons (Marseille) 2021-06 (37), p.221-240 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | À la suite de Malinowski et de Mauss, les échanges cérémoniels ont souvent été analysés en termes « d’échange de don », ce qui a conduit généralement à caractériser l’économie des sociétés mélanésiennes de façon trop unitaire et à écarter ainsi la variabilité des modalités de circulation des biens qui existent dans toute vie sociale. Nous verrons dans cet article que l’économie des sociétés mélanésiennes n’est pas faite uniquement de dons mais qu’elle consiste également dans un système complexe de dettes dont le recouvrement peut être exigé par divers moyens, tel que l’exercice de la violence. C’est à travers l’échange cérémoniel tee des Enga (hautes terres de Nouvelle-Guinée), plus précisément, que nous étudierons comment les principaux transferts effectués au cours de ces festivités sont de l’ordre de la dette. À ce propos nous examinerons deux modalités de circulation des biens : d’une part, une forme d’échange qui n’est pas marchande et ne relève pas du don, d’autre part, un type de transfert lié à des obligations spécifiques, qui se distingue de l’échange sans être pour autant de l’ordre du don. |
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ISSN: | 1620-3224 2262-8363 2262-8363 1620-3224 |
DOI: | 10.4000/moussons.7649 |