Variants des carcinomes épidermoïdes dans les voies aérodigestives supérieures (VADS), implications pour le diagnostic et la prise en charge, selon les référentiels du REFCOR
Parmi les 20 000 nouveaux cas de cancers ORL, tête et cou et des voies aérodigestives (VADS) en France, les carcinomes épidermoïdes des VADS représentent environ 90 % des cas. Parmi ceux-ci, les variants des carcinomes épidermoïdes dits conventionnels représentent entre 5 % et 10 % des cas. Un recen...
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Veröffentlicht in: | Bulletin du cancer 2019-04, Vol.106 (4), p.395-403 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Parmi les 20 000 nouveaux cas de cancers ORL, tête et cou et des voies aérodigestives (VADS) en France, les carcinomes épidermoïdes des VADS représentent environ 90 % des cas. Parmi ceux-ci, les variants des carcinomes épidermoïdes dits conventionnels représentent entre 5 % et 10 % des cas. Un recensement précis est difficile car ils ne sont pas actuellement colligés de façon systématique. L’anamnèse et le terrain sont rarement différents de ceux des carcinomes épidermoïdes conventionnels. Ces variants des carcinomes épidermoïdes peuvent pourtant être sujets à des erreurs diagnostiques, voire à des erreurs thérapeutiques, du fait de confusions avec des sarcomes, des tumeurs glandulaires, voire des tumeurs bénignes. Certaines précautions d’analyse (par biopsies profondes par exemple) doivent être connues pour ne pas omettre leur composante la plus agressive en cas de tumeurs avec contingents variés. L’immunohistochimie et certaines analyses moléculaires spécialisées peuvent, de plus, aider au diagnostic. Une relecture diagnostique paraît indispensable pour certains de ces variants. Par ailleurs, certains variants sont radiorésistants et à l’inverse, d’autres radiosensibles. Dans les autres cas, des compléments d’analyses moléculaires peuvent redresser certaines erreurs diagnostiques et permettre des traitements adéquats. Une actualisation des référentiels REFCOR 2008 a été réalisée au vu de la littérature internationale et de la nouvelle classification OMS/IARC (Organisation mondiale de la santé/International agency for research on cancer) 2017 pour les sept principaux variants de carcinomes épidermoïdes des VADS, les carcinomes verruqueux, acantholytiques (ou adénoïdes), basaloïdes, papillaires, à cellules fusiformes (improprement nommés sarcomatoïdes, adénosquameux et lymphoépithéliaux). Les éléments diagnostiques et thérapeutiques différenciants y sont rapportés.
Among the 20,000 new cases of head and neck neoplasms in France each year, squamous cell carcinomas (HNSCC) represent about 90 % of the cases. Among these, variants of conventional squamous cell carcinomas represent between 5% and 10% of cases. Patient history and risk factors are often similar from those of conventional HSNCC. Variants may, however, be misdiagnosed, which can lead to therapeutic mismanagement due to confusion with sarcomas, glandular tumors or even benign tumors. Diagnostic workup needs to be more cautionary or to include additional exams not to omit their most aggressive compo |
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ISSN: | 0007-4551 1769-6917 |
DOI: | 10.1016/j.bulcan.2019.01.015 |