Une protéine clé pour la transmission d'un virus de plante à la pointe des stylets de l'insecte vecteur

Du fait de l’immobilité de leurs hôtes, l’immense majorité des virus de plante utilisent des vecteurs spécifiques pour passer d’un hôte à un autre. Ces « véhicules de transport » sont principalement des arthropodes et en grande majorité des pucerons, qui sont des insectes de type piqueur-suceur [1]....

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Veröffentlicht in:Virologie (Montrouge, France) France), 2008, Vol.12 (1), p.70-72
Hauptverfasser: BLANC, M, UZEST, M, CANDRESSE, T, DRUCKER, M, FERERES, A, GARGANI, D, GARZO, E, HEBRARD, E
Format: Artikel
Sprache:fre
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description Du fait de l’immobilité de leurs hôtes, l’immense majorité des virus de plante utilisent des vecteurs spécifiques pour passer d’un hôte à un autre. Ces « véhicules de transport » sont principalement des arthropodes et en grande majorité des pucerons, qui sont des insectes de type piqueur-suceur [1]. Pour les interactions virus-vecteur, la stratégie la plus communément utilisée par les virus de plante est la transmission dite non circulante, où les particules virales prélevées lors d’un repas dans les cellules infectées seront retenues au niveau de sites d’attachement dans les pièces buccales antérieures de l’insecte sans effectuer de passage à l’intérieur de son organisme. Ces particules virales seront ensuite relarguées de ces sites d’attachement lors de piqûres sur de nouvelles cellules hôtes et induiront ainsi l’infection dans de nouvelles plantes [2]. Si les mécanismes moléculaires de la transmission non circulante sont bien documentés en ce qui concerne le partenaire viral, les sites d’attachement correspondants dans les stylets du vecteur demeurent la principale « boîte noire » pour laquelle aucune donnée n’est disponible. Malgré l’importance de ce mode de transmission, l’existence même d’un récepteur spécifique n’a jamais été prouvée pour aucun virus. Dans une étude très récemment publiée [3], nous avons localisé précisément le récepteur du Caulifower mosaic virus (CaMV) et déterminé sa nature chimique.
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Ces « véhicules de transport » sont principalement des arthropodes et en grande majorité des pucerons, qui sont des insectes de type piqueur-suceur [1]. Pour les interactions virus-vecteur, la stratégie la plus communément utilisée par les virus de plante est la transmission dite non circulante, où les particules virales prélevées lors d’un repas dans les cellules infectées seront retenues au niveau de sites d’attachement dans les pièces buccales antérieures de l’insecte sans effectuer de passage à l’intérieur de son organisme. Ces particules virales seront ensuite relarguées de ces sites d’attachement lors de piqûres sur de nouvelles cellules hôtes et induiront ainsi l’infection dans de nouvelles plantes [2]. Si les mécanismes moléculaires de la transmission non circulante sont bien documentés en ce qui concerne le partenaire viral, les sites d’attachement correspondants dans les stylets du vecteur demeurent la principale « boîte noire » pour laquelle aucune donnée n’est disponible. Malgré l’importance de ce mode de transmission, l’existence même d’un récepteur spécifique n’a jamais été prouvée pour aucun virus. Dans une étude très récemment publiée [3], nous avons localisé précisément le récepteur du Caulifower mosaic virus (CaMV) et déterminé sa nature chimique.</description><identifier>ISSN: 1267-8694</identifier><identifier>EISSN: 1950-6961</identifier><identifier>DOI: 10.1684/vir.2008.0150</identifier><language>fre</language><publisher>Montrouge: Libbey-Eurotext</publisher><subject>Divers ; Life Sciences ; Microbiologie ; Microbiology and Parasitology ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences biologiques fondamentales et appliquees. 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Ces « véhicules de transport » sont principalement des arthropodes et en grande majorité des pucerons, qui sont des insectes de type piqueur-suceur [1]. Pour les interactions virus-vecteur, la stratégie la plus communément utilisée par les virus de plante est la transmission dite non circulante, où les particules virales prélevées lors d’un repas dans les cellules infectées seront retenues au niveau de sites d’attachement dans les pièces buccales antérieures de l’insecte sans effectuer de passage à l’intérieur de son organisme. Ces particules virales seront ensuite relarguées de ces sites d’attachement lors de piqûres sur de nouvelles cellules hôtes et induiront ainsi l’infection dans de nouvelles plantes [2]. Si les mécanismes moléculaires de la transmission non circulante sont bien documentés en ce qui concerne le partenaire viral, les sites d’attachement correspondants dans les stylets du vecteur demeurent la principale « boîte noire » pour laquelle aucune donnée n’est disponible. 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Ces « véhicules de transport » sont principalement des arthropodes et en grande majorité des pucerons, qui sont des insectes de type piqueur-suceur [1]. Pour les interactions virus-vecteur, la stratégie la plus communément utilisée par les virus de plante est la transmission dite non circulante, où les particules virales prélevées lors d’un repas dans les cellules infectées seront retenues au niveau de sites d’attachement dans les pièces buccales antérieures de l’insecte sans effectuer de passage à l’intérieur de son organisme. Ces particules virales seront ensuite relarguées de ces sites d’attachement lors de piqûres sur de nouvelles cellules hôtes et induiront ainsi l’infection dans de nouvelles plantes [2]. Si les mécanismes moléculaires de la transmission non circulante sont bien documentés en ce qui concerne le partenaire viral, les sites d’attachement correspondants dans les stylets du vecteur demeurent la principale « boîte noire » pour laquelle aucune donnée n’est disponible. 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