Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011

Devant la progression des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies en France, les objectifs de ce travail étaient de décrire les caractéristiques administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales des déclarants lorrains, puis d’identifier sur...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Archives des maladies professionnelles et de l'environnement 2013-06, Vol.74 (3), p.279-288
Hauptverfasser: Chanson, C., Leonard, M., Thaon, I., Penven, E., Speyer, E., Paris, C.
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
container_end_page 288
container_issue 3
container_start_page 279
container_title Archives des maladies professionnelles et de l'environnement
container_volume 74
creator Chanson, C.
Leonard, M.
Thaon, I.
Penven, E.
Speyer, E.
Paris, C.
description Devant la progression des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies en France, les objectifs de ce travail étaient de décrire les caractéristiques administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales des déclarants lorrains, puis d’identifier sur quels éléments les experts des Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) lorrains avaient fondé leur décision. Cette étude descriptive inclut les 40 dossiers présentés en comités lorrains du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. Les données administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales ont été recueillies et analysées. Puis, nous avons étudié les éléments relatifs au lien direct et ceux relatifs au lien essentiel, en distinguant ceux contenus dans le dossier et portés à la seule connaissance des membres du comité, de ceux mentionnés dans l’avis consultable. Le nombre de dossiers de psychopathologies présentés était en augmentation. On retrouvait une égale répartition des sexes parmi les déclarants. Les ouvriers étaient les moins représentés à 20 %. Le secteur tertiaire était retrouvé à 85 %. Concernant le lien direct, une évolutivité des symptômes et un délai d’apparition compatibles avec l’exposition incriminée influençaient significativement l’avis rendu. Pièce obligatoirement recherchée, l’avis du médecin du travail était retrouvé dans 52,5 % des dossiers. Cet avis se prononçait à 85,7 % en faveur d’une reconnaissance. Concernant le lien essentiel, l’absence d’antécédents psychiatriques, mentionnée dans 62,5 % des dossiers reconnus versus 6,3 % des dossiers non reconnus, influençait significativement l’avis rendu. Une certaine hétérogénéité du contenu des dossiers a été mise en évidence. Il serait souhaitable d’étayer les trois éléments à mettre en lien : l’exposition subie par le recensement détaillé des facteurs de risque psychosociaux, l’impact sur la santé du salarié à travers les différents avis médicaux, et l’évaluation du lien causal pour lequel l’avis du médecin du travail apparaît indispensable. In France, the number of claims for the recognition of psychopathologies as occupational diseases is increasingly rising. In the face of this increase, the purpose of this study is to describe administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical features for the Lorraine claimants, and to identify the elements which were determinant in the decision process of the Lorraine regional committe
doi_str_mv 10.1016/j.admp.2012.11.004
format Article
fullrecord <record><control><sourceid>hal_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_01797568v1</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><els_id>S1775878512010909</els_id><sourcerecordid>oai_HAL_hal_01797568v1</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c2093-e5ce5c05a96c608c6322af2f10fa9a1c6a31fd851950bb795b2f0f3a564e798c3</originalsourceid><addsrcrecordid>eNp9kM1KxDAURrtQUEdfwFU3LlxMvTedNC24kcE_GBBE1-FOmjgZOk1J6uC8hY_g1tfQFzN1xI0gBG64fOcLOUlyjJAhYHG2zKhedRkDZBliBjDZSfZRCD4uRcn3koMQlgAFQCn2k9d7rVzbkg2BWqXTWoe0Cxu1cB31C9e4JztsyKdNnMqtbP_5HlL_-f5kXUvPL5FI_d-OFTVUf6PeGR1CDLe6GTpifua8J9vqVLe91ykD4B9vuo8XxMNk11AT9NHPHCWPV5cP05vx7O76dnoxGysGVT7WXMUDnKpCFVCqImeMDDMIhipCVVCOpi45Vhzmc1HxOTNgcuLFRIuqVPkoOd32LqiRnbcr8hvpyMqbi5kcdoCiErwo1xizbJtV3oXgtfkFEOTgXC7l4FwOziWijM4jdLKFOgqKGuOjGxt-SSYmHPgkj7nzbU7H366t9jIoq6PH2kavvayd_e-ZL7zjnT8</addsrcrecordid><sourcetype>Open Access Repository</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype></control><display><type>article</type><title>Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011</title><source>Elsevier ScienceDirect Journals Complete - AutoHoldings</source><creator>Chanson, C. ; Leonard, M. ; Thaon, I. ; Penven, E. ; Speyer, E. ; Paris, C.</creator><creatorcontrib>Chanson, C. ; Leonard, M. ; Thaon, I. ; Penven, E. ; Speyer, E. ; Paris, C.</creatorcontrib><description>Devant la progression des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies en France, les objectifs de ce travail étaient de décrire les caractéristiques administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales des déclarants lorrains, puis d’identifier sur quels éléments les experts des Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) lorrains avaient fondé leur décision. Cette étude descriptive inclut les 40 dossiers présentés en comités lorrains du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. Les données administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales ont été recueillies et analysées. Puis, nous avons étudié les éléments relatifs au lien direct et ceux relatifs au lien essentiel, en distinguant ceux contenus dans le dossier et portés à la seule connaissance des membres du comité, de ceux mentionnés dans l’avis consultable. Le nombre de dossiers de psychopathologies présentés était en augmentation. On retrouvait une égale répartition des sexes parmi les déclarants. Les ouvriers étaient les moins représentés à 20 %. Le secteur tertiaire était retrouvé à 85 %. Concernant le lien direct, une évolutivité des symptômes et un délai d’apparition compatibles avec l’exposition incriminée influençaient significativement l’avis rendu. Pièce obligatoirement recherchée, l’avis du médecin du travail était retrouvé dans 52,5 % des dossiers. Cet avis se prononçait à 85,7 % en faveur d’une reconnaissance. Concernant le lien essentiel, l’absence d’antécédents psychiatriques, mentionnée dans 62,5 % des dossiers reconnus versus 6,3 % des dossiers non reconnus, influençait significativement l’avis rendu. Une certaine hétérogénéité du contenu des dossiers a été mise en évidence. Il serait souhaitable d’étayer les trois éléments à mettre en lien : l’exposition subie par le recensement détaillé des facteurs de risque psychosociaux, l’impact sur la santé du salarié à travers les différents avis médicaux, et l’évaluation du lien causal pour lequel l’avis du médecin du travail apparaît indispensable. In France, the number of claims for the recognition of psychopathologies as occupational diseases is increasingly rising. In the face of this increase, the purpose of this study is to describe administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical features for the Lorraine claimants, and to identify the elements which were determinant in the decision process of the Lorraine regional committees for recognition of occupational diseases. This descriptive study includes 40 cases submitted to Lorraine committees from January 1st 2005 to December 31st 2011. Administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical data have been collected and analyzed. Then, two types of elements were analyzed: those linked to a direct connection and those linked to an essential connection. Distinction has been made between elements included in the case and therefore reported to the committee members only, and elements mentioned in the public notice. The number of psychopathology cases was increasing. Gender distribution of claimants was even. Factory workers were the least represented (20% of the cases). The service sector was represented up to 85%. Regarding direct connection, evolution of the symptoms and time to onset matching with exposure times significantly influenced the committee's decisions. Although the occupational physician's advice was systematically looked for, it was found in 52.5% of the cases. Advice was in favor of the recognition of the disease in 85.7% of the cases. Regarding essential connection, the lack of psychiatric history mentioned in 62.5% of the acknowledged cases, versus 6.3% of the rejected cases, significantly influenced the committee's decision. Some heterogeneity amongst the cases was pointed up. It is advisable to back up the three elements to be connected: exposure through detailed collection of psychosocial risk factors, impact on the employee's health through the various medical opinions, evaluation of the causal link for which the occupational physician's advice seems necessary.</description><identifier>ISSN: 1775-8785</identifier><identifier>DOI: 10.1016/j.admp.2012.11.004</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Elsevier Masson SAS</publisher><subject>Exposition professionnelle ; Facteurs de risque psychosociaux ; Life Sciences ; Maladie professionnelle ; Médecine du travail ; Occupational disease ; Occupational exposure ; Psychopathologie ; Psychopathology ; Psychosocial factors ; Sante publique. Hygiene-medecine du travail ; Santé publique et épidémiologie ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences medicales</subject><ispartof>Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, 2013-06, Vol.74 (3), p.279-288</ispartof><rights>2013</rights><rights>2014 INIST-CNRS</rights><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><citedby>FETCH-LOGICAL-c2093-e5ce5c05a96c608c6322af2f10fa9a1c6a31fd851950bb795b2f0f3a564e798c3</citedby><cites>FETCH-LOGICAL-c2093-e5ce5c05a96c608c6322af2f10fa9a1c6a31fd851950bb795b2f0f3a564e798c3</cites><orcidid>0000-0002-1462-3722 ; 0000-0001-6417-4980</orcidid></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktohtml>$$Uhttps://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2012.11.004$$EHTML$$P50$$Gelsevier$$H</linktohtml><link.rule.ids>230,314,780,784,885,3548,27922,27923,45993</link.rule.ids><backlink>$$Uhttp://pascal-francis.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&amp;idt=27450543$$DView record in Pascal Francis$$Hfree_for_read</backlink><backlink>$$Uhttps://hal.univ-lorraine.fr/hal-01797568$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Chanson, C.</creatorcontrib><creatorcontrib>Leonard, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Thaon, I.</creatorcontrib><creatorcontrib>Penven, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Speyer, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Paris, C.</creatorcontrib><title>Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011</title><title>Archives des maladies professionnelles et de l'environnement</title><description>Devant la progression des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies en France, les objectifs de ce travail étaient de décrire les caractéristiques administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales des déclarants lorrains, puis d’identifier sur quels éléments les experts des Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) lorrains avaient fondé leur décision. Cette étude descriptive inclut les 40 dossiers présentés en comités lorrains du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. Les données administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales ont été recueillies et analysées. Puis, nous avons étudié les éléments relatifs au lien direct et ceux relatifs au lien essentiel, en distinguant ceux contenus dans le dossier et portés à la seule connaissance des membres du comité, de ceux mentionnés dans l’avis consultable. Le nombre de dossiers de psychopathologies présentés était en augmentation. On retrouvait une égale répartition des sexes parmi les déclarants. Les ouvriers étaient les moins représentés à 20 %. Le secteur tertiaire était retrouvé à 85 %. Concernant le lien direct, une évolutivité des symptômes et un délai d’apparition compatibles avec l’exposition incriminée influençaient significativement l’avis rendu. Pièce obligatoirement recherchée, l’avis du médecin du travail était retrouvé dans 52,5 % des dossiers. Cet avis se prononçait à 85,7 % en faveur d’une reconnaissance. Concernant le lien essentiel, l’absence d’antécédents psychiatriques, mentionnée dans 62,5 % des dossiers reconnus versus 6,3 % des dossiers non reconnus, influençait significativement l’avis rendu. Une certaine hétérogénéité du contenu des dossiers a été mise en évidence. Il serait souhaitable d’étayer les trois éléments à mettre en lien : l’exposition subie par le recensement détaillé des facteurs de risque psychosociaux, l’impact sur la santé du salarié à travers les différents avis médicaux, et l’évaluation du lien causal pour lequel l’avis du médecin du travail apparaît indispensable. In France, the number of claims for the recognition of psychopathologies as occupational diseases is increasingly rising. In the face of this increase, the purpose of this study is to describe administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical features for the Lorraine claimants, and to identify the elements which were determinant in the decision process of the Lorraine regional committees for recognition of occupational diseases. This descriptive study includes 40 cases submitted to Lorraine committees from January 1st 2005 to December 31st 2011. Administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical data have been collected and analyzed. Then, two types of elements were analyzed: those linked to a direct connection and those linked to an essential connection. Distinction has been made between elements included in the case and therefore reported to the committee members only, and elements mentioned in the public notice. The number of psychopathology cases was increasing. Gender distribution of claimants was even. Factory workers were the least represented (20% of the cases). The service sector was represented up to 85%. Regarding direct connection, evolution of the symptoms and time to onset matching with exposure times significantly influenced the committee's decisions. Although the occupational physician's advice was systematically looked for, it was found in 52.5% of the cases. Advice was in favor of the recognition of the disease in 85.7% of the cases. Regarding essential connection, the lack of psychiatric history mentioned in 62.5% of the acknowledged cases, versus 6.3% of the rejected cases, significantly influenced the committee's decision. Some heterogeneity amongst the cases was pointed up. It is advisable to back up the three elements to be connected: exposure through detailed collection of psychosocial risk factors, impact on the employee's health through the various medical opinions, evaluation of the causal link for which the occupational physician's advice seems necessary.</description><subject>Exposition professionnelle</subject><subject>Facteurs de risque psychosociaux</subject><subject>Life Sciences</subject><subject>Maladie professionnelle</subject><subject>Médecine du travail</subject><subject>Occupational disease</subject><subject>Occupational exposure</subject><subject>Psychopathologie</subject><subject>Psychopathology</subject><subject>Psychosocial factors</subject><subject>Sante publique. Hygiene-medecine du travail</subject><subject>Santé publique et épidémiologie</subject><subject>Sciences biologiques et medicales</subject><subject>Sciences medicales</subject><issn>1775-8785</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2013</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNp9kM1KxDAURrtQUEdfwFU3LlxMvTedNC24kcE_GBBE1-FOmjgZOk1J6uC8hY_g1tfQFzN1xI0gBG64fOcLOUlyjJAhYHG2zKhedRkDZBliBjDZSfZRCD4uRcn3koMQlgAFQCn2k9d7rVzbkg2BWqXTWoe0Cxu1cB31C9e4JztsyKdNnMqtbP_5HlL_-f5kXUvPL5FI_d-OFTVUf6PeGR1CDLe6GTpifua8J9vqVLe91ykD4B9vuo8XxMNk11AT9NHPHCWPV5cP05vx7O76dnoxGysGVT7WXMUDnKpCFVCqImeMDDMIhipCVVCOpi45Vhzmc1HxOTNgcuLFRIuqVPkoOd32LqiRnbcr8hvpyMqbi5kcdoCiErwo1xizbJtV3oXgtfkFEOTgXC7l4FwOziWijM4jdLKFOgqKGuOjGxt-SSYmHPgkj7nzbU7H366t9jIoq6PH2kavvayd_e-ZL7zjnT8</recordid><startdate>201306</startdate><enddate>201306</enddate><creator>Chanson, C.</creator><creator>Leonard, M.</creator><creator>Thaon, I.</creator><creator>Penven, E.</creator><creator>Speyer, E.</creator><creator>Paris, C.</creator><general>Elsevier Masson SAS</general><general>Masson</general><general>Elsevier Masson</general><scope>IQODW</scope><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>1XC</scope><orcidid>https://orcid.org/0000-0002-1462-3722</orcidid><orcidid>https://orcid.org/0000-0001-6417-4980</orcidid></search><sort><creationdate>201306</creationdate><title>Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011</title><author>Chanson, C. ; Leonard, M. ; Thaon, I. ; Penven, E. ; Speyer, E. ; Paris, C.</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c2093-e5ce5c05a96c608c6322af2f10fa9a1c6a31fd851950bb795b2f0f3a564e798c3</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2013</creationdate><topic>Exposition professionnelle</topic><topic>Facteurs de risque psychosociaux</topic><topic>Life Sciences</topic><topic>Maladie professionnelle</topic><topic>Médecine du travail</topic><topic>Occupational disease</topic><topic>Occupational exposure</topic><topic>Psychopathologie</topic><topic>Psychopathology</topic><topic>Psychosocial factors</topic><topic>Sante publique. Hygiene-medecine du travail</topic><topic>Santé publique et épidémiologie</topic><topic>Sciences biologiques et medicales</topic><topic>Sciences medicales</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Chanson, C.</creatorcontrib><creatorcontrib>Leonard, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Thaon, I.</creatorcontrib><creatorcontrib>Penven, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Speyer, E.</creatorcontrib><creatorcontrib>Paris, C.</creatorcontrib><collection>Pascal-Francis</collection><collection>CrossRef</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL)</collection><jtitle>Archives des maladies professionnelles et de l'environnement</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Chanson, C.</au><au>Leonard, M.</au><au>Thaon, I.</au><au>Penven, E.</au><au>Speyer, E.</au><au>Paris, C.</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011</atitle><jtitle>Archives des maladies professionnelles et de l'environnement</jtitle><date>2013-06</date><risdate>2013</risdate><volume>74</volume><issue>3</issue><spage>279</spage><epage>288</epage><pages>279-288</pages><issn>1775-8785</issn><abstract>Devant la progression des demandes de reconnaissance en maladie professionnelle des psychopathologies en France, les objectifs de ce travail étaient de décrire les caractéristiques administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales des déclarants lorrains, puis d’identifier sur quels éléments les experts des Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) lorrains avaient fondé leur décision. Cette étude descriptive inclut les 40 dossiers présentés en comités lorrains du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. Les données administratives, sociodémographiques, socioprofessionnelles et médicales ont été recueillies et analysées. Puis, nous avons étudié les éléments relatifs au lien direct et ceux relatifs au lien essentiel, en distinguant ceux contenus dans le dossier et portés à la seule connaissance des membres du comité, de ceux mentionnés dans l’avis consultable. Le nombre de dossiers de psychopathologies présentés était en augmentation. On retrouvait une égale répartition des sexes parmi les déclarants. Les ouvriers étaient les moins représentés à 20 %. Le secteur tertiaire était retrouvé à 85 %. Concernant le lien direct, une évolutivité des symptômes et un délai d’apparition compatibles avec l’exposition incriminée influençaient significativement l’avis rendu. Pièce obligatoirement recherchée, l’avis du médecin du travail était retrouvé dans 52,5 % des dossiers. Cet avis se prononçait à 85,7 % en faveur d’une reconnaissance. Concernant le lien essentiel, l’absence d’antécédents psychiatriques, mentionnée dans 62,5 % des dossiers reconnus versus 6,3 % des dossiers non reconnus, influençait significativement l’avis rendu. Une certaine hétérogénéité du contenu des dossiers a été mise en évidence. Il serait souhaitable d’étayer les trois éléments à mettre en lien : l’exposition subie par le recensement détaillé des facteurs de risque psychosociaux, l’impact sur la santé du salarié à travers les différents avis médicaux, et l’évaluation du lien causal pour lequel l’avis du médecin du travail apparaît indispensable. In France, the number of claims for the recognition of psychopathologies as occupational diseases is increasingly rising. In the face of this increase, the purpose of this study is to describe administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical features for the Lorraine claimants, and to identify the elements which were determinant in the decision process of the Lorraine regional committees for recognition of occupational diseases. This descriptive study includes 40 cases submitted to Lorraine committees from January 1st 2005 to December 31st 2011. Administrative, sociodemographic, socioprofessional and medical data have been collected and analyzed. Then, two types of elements were analyzed: those linked to a direct connection and those linked to an essential connection. Distinction has been made between elements included in the case and therefore reported to the committee members only, and elements mentioned in the public notice. The number of psychopathology cases was increasing. Gender distribution of claimants was even. Factory workers were the least represented (20% of the cases). The service sector was represented up to 85%. Regarding direct connection, evolution of the symptoms and time to onset matching with exposure times significantly influenced the committee's decisions. Although the occupational physician's advice was systematically looked for, it was found in 52.5% of the cases. Advice was in favor of the recognition of the disease in 85.7% of the cases. Regarding essential connection, the lack of psychiatric history mentioned in 62.5% of the acknowledged cases, versus 6.3% of the rejected cases, significantly influenced the committee's decision. Some heterogeneity amongst the cases was pointed up. It is advisable to back up the three elements to be connected: exposure through detailed collection of psychosocial risk factors, impact on the employee's health through the various medical opinions, evaluation of the causal link for which the occupational physician's advice seems necessary.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Elsevier Masson SAS</pub><doi>10.1016/j.admp.2012.11.004</doi><tpages>10</tpages><orcidid>https://orcid.org/0000-0002-1462-3722</orcidid><orcidid>https://orcid.org/0000-0001-6417-4980</orcidid></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 1775-8785
ispartof Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, 2013-06, Vol.74 (3), p.279-288
issn 1775-8785
language fre
recordid cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_01797568v1
source Elsevier ScienceDirect Journals Complete - AutoHoldings
subjects Exposition professionnelle
Facteurs de risque psychosociaux
Life Sciences
Maladie professionnelle
Médecine du travail
Occupational disease
Occupational exposure
Psychopathologie
Psychopathology
Psychosocial factors
Sante publique. Hygiene-medecine du travail
Santé publique et épidémiologie
Sciences biologiques et medicales
Sciences medicales
title Reconnaissance des psychopathologies par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles de Lorraine entre 2005 et 2011
url https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-01-09T12%3A16%3A16IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-hal_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Reconnaissance%20des%20psychopathologies%20par%20les%20comit%C3%A9s%20r%C3%A9gionaux%20de%20reconnaissance%20des%20maladies%20professionnelles%20de%20Lorraine%20entre%202005%C2%A0et%202011&rft.jtitle=Archives%20des%20maladies%20professionnelles%20et%20de%20l'environnement&rft.au=Chanson,%20C.&rft.date=2013-06&rft.volume=74&rft.issue=3&rft.spage=279&rft.epage=288&rft.pages=279-288&rft.issn=1775-8785&rft_id=info:doi/10.1016/j.admp.2012.11.004&rft_dat=%3Chal_cross%3Eoai_HAL_hal_01797568v1%3C/hal_cross%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_id=info:pmid/&rft_els_id=S1775878512010909&rfr_iscdi=true