Progrès technique et croissance depuis la crise

La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous mon...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE 2017, Vol.153 (4), p.63-78
Hauptverfasser: Aghion, Philippe, Antonin, Céline
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
container_end_page 78
container_issue 4
container_start_page 63
container_title Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE
container_volume 153
creator Aghion, Philippe
Antonin, Céline
description La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu’elle demeure un cadre de pensée valide.Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l’idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu’à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l’innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l’impact positif de l’innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.
doi_str_mv 10.3917/reof.153.0063
format Article
fullrecord <record><control><sourceid>hal_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_01701200v1</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><cairnenc_id>REOF_153_0063</cairnenc_id><sourcerecordid>oai_HAL_hal_01701200v1</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c2093-66cb3d31c21ffb12eb189e07ada6ddd797aaedbaf7193c39c72c156b4b3a38d73</originalsourceid><addsrcrecordid>eNpFkM9KAzEQh4N_wFp79L7gycPWmc1upjmW0lqhUBE9h2yStVvqbk1awTfqe_hiZmnR08BvvhlmPsZuEYZcIj1411ZDLPgQQPAz1kMiSguR0zkbSJIIEqTMIceL2MtEkcqCxBW7DmEdJ5DEqMfg2bfv_ucQkp0zq6b-3LvE7RLj2zoE3RiXWLfd1yHZ6BjWwd2wy0pvghucap-9zaavk3m6WD4-TcaL1GQgeSqEKbnlaDKsqhIzV-JIOiBttbDWkiStnS11RSi54dJQZrAQZV5yzUeWeJ_dH_eu9EZtff2h_bdqda3m44XqMkACzAC-MLLpkY1nh-Bd9TeAoDpVqlOloirVqYr83YnXtW_Uut37Jv6iXqbL2T_1C_46Ze4</addsrcrecordid><sourcetype>Open Access Repository</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype></control><display><type>article</type><title>Progrès technique et croissance depuis la crise</title><source>Alma/SFX Local Collection</source><creator>Aghion, Philippe ; Antonin, Céline</creator><creatorcontrib>Aghion, Philippe ; Antonin, Céline</creatorcontrib><description>La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu’elle demeure un cadre de pensée valide.Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l’idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu’à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l’innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l’impact positif de l’innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.</description><identifier>ISSN: 1265-9576</identifier><identifier>ISBN: 9791090994041</identifier><identifier>EISSN: 1777-5647</identifier><identifier>DOI: 10.3917/reof.153.0063</identifier><language>fre</language><publisher>OFCE</publisher><subject>Economics and Finance ; Humanities and Social Sciences</subject><ispartof>Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE, 2017, Vol.153 (4), p.63-78</ispartof><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c2093-66cb3d31c21ffb12eb189e07ada6ddd797aaedbaf7193c39c72c156b4b3a38d73</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,314,780,784,885,4014,27914,27915,27916</link.rule.ids><backlink>$$Uhttps://sciencespo.hal.science/hal-01701200$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Aghion, Philippe</creatorcontrib><creatorcontrib>Antonin, Céline</creatorcontrib><title>Progrès technique et croissance depuis la crise</title><title>Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE</title><description>La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu’elle demeure un cadre de pensée valide.Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l’idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu’à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l’innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l’impact positif de l’innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.</description><subject>Economics and Finance</subject><subject>Humanities and Social Sciences</subject><issn>1265-9576</issn><issn>1777-5647</issn><isbn>9791090994041</isbn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2017</creationdate><recordtype>article</recordtype><sourceid>LPQ</sourceid><recordid>eNpFkM9KAzEQh4N_wFp79L7gycPWmc1upjmW0lqhUBE9h2yStVvqbk1awTfqe_hiZmnR08BvvhlmPsZuEYZcIj1411ZDLPgQQPAz1kMiSguR0zkbSJIIEqTMIceL2MtEkcqCxBW7DmEdJ5DEqMfg2bfv_ucQkp0zq6b-3LvE7RLj2zoE3RiXWLfd1yHZ6BjWwd2wy0pvghucap-9zaavk3m6WD4-TcaL1GQgeSqEKbnlaDKsqhIzV-JIOiBttbDWkiStnS11RSi54dJQZrAQZV5yzUeWeJ_dH_eu9EZtff2h_bdqda3m44XqMkACzAC-MLLpkY1nh-Bd9TeAoDpVqlOloirVqYr83YnXtW_Uut37Jv6iXqbL2T_1C_46Ze4</recordid><startdate>2017</startdate><enddate>2017</enddate><creator>Aghion, Philippe</creator><creator>Antonin, Céline</creator><general>OFCE</general><general>Presses de Sciences Po</general><scope>LPQ</scope><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>1XC</scope><scope>BXJBU</scope><scope>IHQJB</scope><scope>VOOES</scope></search><sort><creationdate>2017</creationdate><title>Progrès technique et croissance depuis la crise</title><author>Aghion, Philippe ; Antonin, Céline</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c2093-66cb3d31c21ffb12eb189e07ada6ddd797aaedbaf7193c39c72c156b4b3a38d73</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2017</creationdate><topic>Economics and Finance</topic><topic>Humanities and Social Sciences</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Aghion, Philippe</creatorcontrib><creatorcontrib>Antonin, Céline</creatorcontrib><collection>Cairn.info Free Access Journals-Revues en accès libre</collection><collection>CrossRef</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL)</collection><collection>HAL-SHS: Archive ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société</collection><collection>HAL-SHS: Archive ouverte en Sciences de l'Homme et de la Société (Open Access)</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL) (Open Access)</collection><jtitle>Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Aghion, Philippe</au><au>Antonin, Céline</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Progrès technique et croissance depuis la crise</atitle><jtitle>Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE</jtitle><date>2017</date><risdate>2017</risdate><volume>153</volume><issue>4</issue><spage>63</spage><epage>78</epage><pages>63-78</pages><issn>1265-9576</issn><eissn>1777-5647</eissn><isbn>9791090994041</isbn><abstract>La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu’elle demeure un cadre de pensée valide.Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l’idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance ; nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu’à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l’innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l’impact positif de l’innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.</abstract><pub>OFCE</pub><doi>10.3917/reof.153.0063</doi><tpages>16</tpages><oa>free_for_read</oa></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 1265-9576
ispartof Observations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE, 2017, Vol.153 (4), p.63-78
issn 1265-9576
1777-5647
language fre
recordid cdi_hal_primary_oai_HAL_hal_01701200v1
source Alma/SFX Local Collection
subjects Economics and Finance
Humanities and Social Sciences
title Progrès technique et croissance depuis la crise
url https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-01-15T07%3A08%3A04IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-hal_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Progr%C3%A8s%20technique%20et%20croissance%20depuis%20la%20crise&rft.jtitle=Observations%20et%20diagnostics%20%C3%A9conomiques.%20Revue%20de%20l'OFCE&rft.au=Aghion,%20Philippe&rft.date=2017&rft.volume=153&rft.issue=4&rft.spage=63&rft.epage=78&rft.pages=63-78&rft.issn=1265-9576&rft.eissn=1777-5647&rft.isbn=9791090994041&rft_id=info:doi/10.3917/reof.153.0063&rft_dat=%3Chal_cross%3Eoai_HAL_hal_01701200v1%3C/hal_cross%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_id=info:pmid/&rft_cairnenc_id=REOF_153_0063&rfr_iscdi=true