Intérêt du sport chez l'asthmatique
Le certificat de contre-indication à la pratique d'une activité physique disparaît, il est remplacé par la prescription d'une activité physique adaptée à chaque pathologie, cette prescription étant basée sur des données physiopathologiques précises. Concernant la maladie asthmatique, l...
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Veröffentlicht in: | Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique 1996-05, Vol.36 (3), p.254-258 |
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Format: | Artikel |
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creator | Préfaut, Ch Varray, A. Gautier, V. |
description | Le certificat de contre-indication à la pratique d'une activité physique disparaît, il est remplacé par la prescription d'une activité physique adaptée à chaque pathologie, cette prescription étant basée sur des données physiopathologiques précises. Concernant la maladie asthmatique, l'élément essentiel est une hyperventilation excessive par une charge sous-maximale donnée qui abaisse le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice (APE). Cette hyperventilation est expliquée par le cercle vicieux de la dyspnée. Le patient, essoufflé à l'effort diminue spontanément son activité physique. Il survient un déconditionnement c'est-à-dire une régression de la voie métabolique aérobie. Pour un exercice donné la voie de la glycolyse anaérobie prend le relais au prix d'une augmentation de l'acide lactique, celui-ci est tamponné par les bicarbonates avec extra-production de CO
2. Le CO
2 va stimuler les centres et aggraver l'hyperventilation ce qui va inciter le patient à diminuer encore plus son activité physique… Ainsi chez tout patient l'hyperventilation est expliquée par la maladie primaire ; l'asthme et par le déconditionnement, véritable maladie secondaire. L'objectif du réentraînement à l'effort est, en traitant cette maladie secondaire, de diminuer l'hyperventilation des asthmatiques donc de repousser le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice vers des charges plus importantes, d'améliorer leur tolérance à l'exercice et leur qualité de vie. L'entraînement se fait à raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine à une intensité qui correspond à celle du seuil ventilatoire, modalité plus précise et individualisée qu'un pourcentage aléatoire de la fréquence cardiaque maximale. Les résultats sont remarquables. La ventilation à l'effort dimunue de 20 à 30 p. cent avec, systématiquement, un recul du seuil d'apparition de l'APE.
Nowadays it is believed that each patient can participate in a physical activity adapted to his or her pathology, based on a rationale. In asthmatic patients, the crucial point is an excessive hyperventilation at submaximal exercise which decreases the threshold of exercise-induced asthma (EIA). The « dyspnea spiralis a good model for understanding this particular response. The lung and cardiac function impairment induces dyspnea during moderate exercise. To avoid this dyspnea, the patient develops a sedentary lifestyle which induces deconditioning, i.e. regression of the aerobic pathway. For a given load, anaerobic glycolysis plays |
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2. Le CO
2 va stimuler les centres et aggraver l'hyperventilation ce qui va inciter le patient à diminuer encore plus son activité physique… Ainsi chez tout patient l'hyperventilation est expliquée par la maladie primaire ; l'asthme et par le déconditionnement, véritable maladie secondaire. L'objectif du réentraînement à l'effort est, en traitant cette maladie secondaire, de diminuer l'hyperventilation des asthmatiques donc de repousser le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice vers des charges plus importantes, d'améliorer leur tolérance à l'exercice et leur qualité de vie. L'entraînement se fait à raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine à une intensité qui correspond à celle du seuil ventilatoire, modalité plus précise et individualisée qu'un pourcentage aléatoire de la fréquence cardiaque maximale. Les résultats sont remarquables. La ventilation à l'effort dimunue de 20 à 30 p. cent avec, systématiquement, un recul du seuil d'apparition de l'APE.
Nowadays it is believed that each patient can participate in a physical activity adapted to his or her pathology, based on a rationale. In asthmatic patients, the crucial point is an excessive hyperventilation at submaximal exercise which decreases the threshold of exercise-induced asthma (EIA). The « dyspnea spiralis a good model for understanding this particular response. The lung and cardiac function impairment induces dyspnea during moderate exercise. To avoid this dyspnea, the patient develops a sedentary lifestyle which induces deconditioning, i.e. regression of the aerobic pathway. For a given load, anaerobic glycolysis plays an increasingly important role. This leads to an increase in blood lactate concentration during exercise. The buffering of lactic acidosis by blood bicarbonate produces an additional amount of CO
2, and results in a proportional increase in ventilation requirement, which increases hyperventilation. The patient again decreases his physical activity, and the downward spiral continues. Thus in asthmatic patients hyperventilation has two origins. The primary disease is asthma. The deconditioning is a true secondary disease. The aim of exercise training in these patients is to treat the secondary disease in order to decrease hyperventilation and therefore the incidence of exercise-induced asthma, and to increase exercise tolerance and therefore quality of life. Training sessions usually last 45 minutes, two or three times a week, at the intensity of anaerobic threshold, which is more precisely defined than an arbitrary percentage of maximal heart rate. The results show a decrease in ventilation at submaximal level of exercise up to 20–30 per cent with a shift of EIA threshold toward higher load and an increase in exercise tolerance and quality of life.</description><identifier>ISSN: 0335-7457</identifier><identifier>DOI: 10.1016/S0335-7457(96)80092-X</identifier><identifier>CODEN: RFAIBB</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Elsevier SAS</publisher><subject>Bronchopneumopathie obstructive chronique, asthme ; Human health and pathology ; Life Sciences ; Pneumologie ; Pulmonology and respiratory tract ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences medicales ; Tissues and Organs</subject><ispartof>Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique, 1996-05, Vol.36 (3), p.254-258</ispartof><rights>1996 Expansion Scientifique Française</rights><rights>1996 INIST-CNRS</rights><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c1659-7955521ff95c5d01fa4a8b65a5db6ad2dec12fe4d97c107f45f9eaf682a477303</cites><orcidid>0000-0003-3876-1211 ; 0000-0002-9300-2763</orcidid></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,309,310,314,776,780,785,786,881,23909,23910,25118,27901,27902</link.rule.ids><backlink>$$Uhttp://pascal-francis.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&idt=3067799$$DView record in Pascal Francis$$Hfree_for_read</backlink><backlink>$$Uhttps://hal.umontpellier.fr/hal-01625255$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Préfaut, Ch</creatorcontrib><creatorcontrib>Varray, A.</creatorcontrib><creatorcontrib>Gautier, V.</creatorcontrib><title>Intérêt du sport chez l'asthmatique</title><title>Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique</title><description>Le certificat de contre-indication à la pratique d'une activité physique disparaît, il est remplacé par la prescription d'une activité physique adaptée à chaque pathologie, cette prescription étant basée sur des données physiopathologiques précises. Concernant la maladie asthmatique, l'élément essentiel est une hyperventilation excessive par une charge sous-maximale donnée qui abaisse le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice (APE). Cette hyperventilation est expliquée par le cercle vicieux de la dyspnée. Le patient, essoufflé à l'effort diminue spontanément son activité physique. Il survient un déconditionnement c'est-à-dire une régression de la voie métabolique aérobie. Pour un exercice donné la voie de la glycolyse anaérobie prend le relais au prix d'une augmentation de l'acide lactique, celui-ci est tamponné par les bicarbonates avec extra-production de CO
2. Le CO
2 va stimuler les centres et aggraver l'hyperventilation ce qui va inciter le patient à diminuer encore plus son activité physique… Ainsi chez tout patient l'hyperventilation est expliquée par la maladie primaire ; l'asthme et par le déconditionnement, véritable maladie secondaire. L'objectif du réentraînement à l'effort est, en traitant cette maladie secondaire, de diminuer l'hyperventilation des asthmatiques donc de repousser le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice vers des charges plus importantes, d'améliorer leur tolérance à l'exercice et leur qualité de vie. L'entraînement se fait à raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine à une intensité qui correspond à celle du seuil ventilatoire, modalité plus précise et individualisée qu'un pourcentage aléatoire de la fréquence cardiaque maximale. Les résultats sont remarquables. La ventilation à l'effort dimunue de 20 à 30 p. cent avec, systématiquement, un recul du seuil d'apparition de l'APE.
Nowadays it is believed that each patient can participate in a physical activity adapted to his or her pathology, based on a rationale. In asthmatic patients, the crucial point is an excessive hyperventilation at submaximal exercise which decreases the threshold of exercise-induced asthma (EIA). The « dyspnea spiralis a good model for understanding this particular response. The lung and cardiac function impairment induces dyspnea during moderate exercise. To avoid this dyspnea, the patient develops a sedentary lifestyle which induces deconditioning, i.e. regression of the aerobic pathway. For a given load, anaerobic glycolysis plays an increasingly important role. This leads to an increase in blood lactate concentration during exercise. The buffering of lactic acidosis by blood bicarbonate produces an additional amount of CO
2, and results in a proportional increase in ventilation requirement, which increases hyperventilation. The patient again decreases his physical activity, and the downward spiral continues. Thus in asthmatic patients hyperventilation has two origins. The primary disease is asthma. The deconditioning is a true secondary disease. The aim of exercise training in these patients is to treat the secondary disease in order to decrease hyperventilation and therefore the incidence of exercise-induced asthma, and to increase exercise tolerance and therefore quality of life. Training sessions usually last 45 minutes, two or three times a week, at the intensity of anaerobic threshold, which is more precisely defined than an arbitrary percentage of maximal heart rate. The results show a decrease in ventilation at submaximal level of exercise up to 20–30 per cent with a shift of EIA threshold toward higher load and an increase in exercise tolerance and quality of life.</description><subject>Bronchopneumopathie obstructive chronique, asthme</subject><subject>Human health and pathology</subject><subject>Life Sciences</subject><subject>Pneumologie</subject><subject>Pulmonology and respiratory tract</subject><subject>Sciences biologiques et medicales</subject><subject>Sciences medicales</subject><subject>Tissues and Organs</subject><issn>0335-7457</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>1996</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNqFkM9KAzEQh3NQsFYfQdiDoj2sJrs7SXOSUtQWCh5U6C1M84dGtt2abAv6RvoafTG3XenV08DwfTP8foRcMHrLKON3LzTPIRUFiBvJe31KZZZOj0jnsD4hpzG-U8oEE9AhV-Nlvf0O2586MeskrqpQJ3puv5LyGmM9X2DtP9b2jBw7LKM9_5td8vb48DocpZPnp_FwMEk14yBTIQEgY85J0GAoc1hgf8YBwcw4msxYzTJnCyOFZlS4Apy06Hg_w0KInOZd0mvvzrFUq-AXGD5VhV6NBhO12zURM8gANqxhoWV1qGIM1h0ERtWuC7XvQu1CK8nVvgs1bbzL1lth1Fi6gEvt40HOKRdCyga7bzHb5N14G1TU3i61NT5YXStT-X8e_QLwJHTZ</recordid><startdate>199605</startdate><enddate>199605</enddate><creator>Préfaut, Ch</creator><creator>Varray, A.</creator><creator>Gautier, V.</creator><general>Elsevier SAS</general><general>Elsevier</general><scope>IQODW</scope><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope><scope>1XC</scope><orcidid>https://orcid.org/0000-0003-3876-1211</orcidid><orcidid>https://orcid.org/0000-0002-9300-2763</orcidid></search><sort><creationdate>199605</creationdate><title>Intérêt du sport chez l'asthmatique</title><author>Préfaut, Ch ; Varray, A. ; Gautier, V.</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c1659-7955521ff95c5d01fa4a8b65a5db6ad2dec12fe4d97c107f45f9eaf682a477303</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>1996</creationdate><topic>Bronchopneumopathie obstructive chronique, asthme</topic><topic>Human health and pathology</topic><topic>Life Sciences</topic><topic>Pneumologie</topic><topic>Pulmonology and respiratory tract</topic><topic>Sciences biologiques et medicales</topic><topic>Sciences medicales</topic><topic>Tissues and Organs</topic><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Préfaut, Ch</creatorcontrib><creatorcontrib>Varray, A.</creatorcontrib><creatorcontrib>Gautier, V.</creatorcontrib><collection>Pascal-Francis</collection><collection>CrossRef</collection><collection>Hyper Article en Ligne (HAL)</collection><jtitle>Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Préfaut, Ch</au><au>Varray, A.</au><au>Gautier, V.</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Intérêt du sport chez l'asthmatique</atitle><jtitle>Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique</jtitle><date>1996-05</date><risdate>1996</risdate><volume>36</volume><issue>3</issue><spage>254</spage><epage>258</epage><pages>254-258</pages><issn>0335-7457</issn><coden>RFAIBB</coden><abstract>Le certificat de contre-indication à la pratique d'une activité physique disparaît, il est remplacé par la prescription d'une activité physique adaptée à chaque pathologie, cette prescription étant basée sur des données physiopathologiques précises. Concernant la maladie asthmatique, l'élément essentiel est une hyperventilation excessive par une charge sous-maximale donnée qui abaisse le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice (APE). Cette hyperventilation est expliquée par le cercle vicieux de la dyspnée. Le patient, essoufflé à l'effort diminue spontanément son activité physique. Il survient un déconditionnement c'est-à-dire une régression de la voie métabolique aérobie. Pour un exercice donné la voie de la glycolyse anaérobie prend le relais au prix d'une augmentation de l'acide lactique, celui-ci est tamponné par les bicarbonates avec extra-production de CO
2. Le CO
2 va stimuler les centres et aggraver l'hyperventilation ce qui va inciter le patient à diminuer encore plus son activité physique… Ainsi chez tout patient l'hyperventilation est expliquée par la maladie primaire ; l'asthme et par le déconditionnement, véritable maladie secondaire. L'objectif du réentraînement à l'effort est, en traitant cette maladie secondaire, de diminuer l'hyperventilation des asthmatiques donc de repousser le seuil d'apparition de l'asthme post-exercice vers des charges plus importantes, d'améliorer leur tolérance à l'exercice et leur qualité de vie. L'entraînement se fait à raison de 2 à 3 séances de 45 minutes par semaine à une intensité qui correspond à celle du seuil ventilatoire, modalité plus précise et individualisée qu'un pourcentage aléatoire de la fréquence cardiaque maximale. Les résultats sont remarquables. La ventilation à l'effort dimunue de 20 à 30 p. cent avec, systématiquement, un recul du seuil d'apparition de l'APE.
Nowadays it is believed that each patient can participate in a physical activity adapted to his or her pathology, based on a rationale. In asthmatic patients, the crucial point is an excessive hyperventilation at submaximal exercise which decreases the threshold of exercise-induced asthma (EIA). The « dyspnea spiralis a good model for understanding this particular response. The lung and cardiac function impairment induces dyspnea during moderate exercise. To avoid this dyspnea, the patient develops a sedentary lifestyle which induces deconditioning, i.e. regression of the aerobic pathway. For a given load, anaerobic glycolysis plays an increasingly important role. This leads to an increase in blood lactate concentration during exercise. The buffering of lactic acidosis by blood bicarbonate produces an additional amount of CO
2, and results in a proportional increase in ventilation requirement, which increases hyperventilation. The patient again decreases his physical activity, and the downward spiral continues. Thus in asthmatic patients hyperventilation has two origins. The primary disease is asthma. The deconditioning is a true secondary disease. The aim of exercise training in these patients is to treat the secondary disease in order to decrease hyperventilation and therefore the incidence of exercise-induced asthma, and to increase exercise tolerance and therefore quality of life. Training sessions usually last 45 minutes, two or three times a week, at the intensity of anaerobic threshold, which is more precisely defined than an arbitrary percentage of maximal heart rate. The results show a decrease in ventilation at submaximal level of exercise up to 20–30 per cent with a shift of EIA threshold toward higher load and an increase in exercise tolerance and quality of life.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Elsevier SAS</pub><doi>10.1016/S0335-7457(96)80092-X</doi><tpages>5</tpages><orcidid>https://orcid.org/0000-0003-3876-1211</orcidid><orcidid>https://orcid.org/0000-0002-9300-2763</orcidid></addata></record> |
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