Le prince-cardinal Maurice de Savoie et les arts. Une esthétisation de l'identité nobiliaire au palais Orsini de Montegiordano à Rome, p. 279-309

La Rome des premières décennies du XVIIe siècle peut être considérée comme le centre culturel le plus influent de la péninsule italienne. C’est dans ce contexte qu’il convient d’étudier le séjour romain (1623-1627) du prince-cardinal Maurice de Savoie (1593-1657) qui s’installe au palais Orsini de M...

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Veröffentlicht in:Seizième siècle 2016, Vol.12
1. Verfasser: Morales, Jorge
Format: Artikel
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description La Rome des premières décennies du XVIIe siècle peut être considérée comme le centre culturel le plus influent de la péninsule italienne. C’est dans ce contexte qu’il convient d’étudier le séjour romain (1623-1627) du prince-cardinal Maurice de Savoie (1593-1657) qui s’installe au palais Orsini de Montegiordano en 1623 où il mène une vie marquée par la splendeur, la libéralité et la magnanimité.Le prélat a su également créer des espaces prestigieux pour sa promotion culturelle et politique. En effet, à cette époque, se tiennent les réunions de l’Académie des Desiosi créée par le cardinal, véritable laboratoire artistique et intellectuel, miroir d’une nouvelle ère politique et culturelle au début du pontificat d’Urbain VIII. Le cardinal Maurice cherche à reproduire la vie artistique et culturelle qui régnait dans sa Vigna à Turin à partir de 1621 et jusqu’à son départ pour la Ville éternelle. Cette volonté de « transplantation » a favorisé la circulation et la protection d’artistes, renforcé son rôle politique et sa renommée à la cour de Rome et a également contribué à forger son identité nobiliaire : celle de prince-cardinal.À l’aide de documents d’archive, nous tenterons de donner un nouvel éclairage sur l’ambiance culturelle du palais, faite de controverses intellectuelles, discours, dîners, banquets, fêtes, célébrations, fables, comédies, ballets et concerts, et où musiciens, peintres, poètes et autres artistes côtoyaient comtes, ducs et cardinaux.L’Académie des Desiosi et le palais de Montegiordano sont donc les centres principaux d’expression de la magnanimité du cardinal de Savoie pendant son séjour romain. C’est ainsi que musique, art et poésie dialoguent avec la politique et participent à l’esthétisation du statut nobiliaire du prince-cardinal : art de la noblesse et noblesse dans l’art. C’est aussi à travers l’examen de l’activité artistique des cardinaux résidant dans la Ville que nous pouvons mieux appréhender les réseaux du système nobiliaire romain de cette époque, lequel reste en grande partie à étudier.
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Le cardinal Maurice cherche à reproduire la vie artistique et culturelle qui régnait dans sa Vigna à Turin à partir de 1621 et jusqu’à son départ pour la Ville éternelle. Cette volonté de « transplantation » a favorisé la circulation et la protection d’artistes, renforcé son rôle politique et sa renommée à la cour de Rome et a également contribué à forger son identité nobiliaire : celle de prince-cardinal.À l’aide de documents d’archive, nous tenterons de donner un nouvel éclairage sur l’ambiance culturelle du palais, faite de controverses intellectuelles, discours, dîners, banquets, fêtes, célébrations, fables, comédies, ballets et concerts, et où musiciens, peintres, poètes et autres artistes côtoyaient comtes, ducs et cardinaux.L’Académie des Desiosi et le palais de Montegiordano sont donc les centres principaux d’expression de la magnanimité du cardinal de Savoie pendant son séjour romain. C’est ainsi que musique, art et poésie dialoguent avec la politique et participent à l’esthétisation du statut nobiliaire du prince-cardinal : art de la noblesse et noblesse dans l’art. C’est aussi à travers l’examen de l’activité artistique des cardinaux résidant dans la Ville que nous pouvons mieux appréhender les réseaux du système nobiliaire romain de cette époque, lequel reste en grande partie à étudier.</description><identifier>ISSN: 1774-4466</identifier><identifier>EISSN: 1775-3856</identifier><language>fre</language><publisher>Société française d'étude du XVIe siècle (SFDES)</publisher><subject>Humanities and Social Sciences ; Musicology and performing arts</subject><ispartof>Seizième siècle, 2016, Vol.12</ispartof><rights>Distributed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License</rights><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>230,314,776,780,881,4010</link.rule.ids><backlink>$$Uhttps://hal.science/hal-01320213$$DView record in HAL$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Morales, Jorge</creatorcontrib><title>Le prince-cardinal Maurice de Savoie et les arts. 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Le cardinal Maurice cherche à reproduire la vie artistique et culturelle qui régnait dans sa Vigna à Turin à partir de 1621 et jusqu’à son départ pour la Ville éternelle. Cette volonté de « transplantation » a favorisé la circulation et la protection d’artistes, renforcé son rôle politique et sa renommée à la cour de Rome et a également contribué à forger son identité nobiliaire : celle de prince-cardinal.À l’aide de documents d’archive, nous tenterons de donner un nouvel éclairage sur l’ambiance culturelle du palais, faite de controverses intellectuelles, discours, dîners, banquets, fêtes, célébrations, fables, comédies, ballets et concerts, et où musiciens, peintres, poètes et autres artistes côtoyaient comtes, ducs et cardinaux.L’Académie des Desiosi et le palais de Montegiordano sont donc les centres principaux d’expression de la magnanimité du cardinal de Savoie pendant son séjour romain. C’est ainsi que musique, art et poésie dialoguent avec la politique et participent à l’esthétisation du statut nobiliaire du prince-cardinal : art de la noblesse et noblesse dans l’art. 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Le cardinal Maurice cherche à reproduire la vie artistique et culturelle qui régnait dans sa Vigna à Turin à partir de 1621 et jusqu’à son départ pour la Ville éternelle. Cette volonté de « transplantation » a favorisé la circulation et la protection d’artistes, renforcé son rôle politique et sa renommée à la cour de Rome et a également contribué à forger son identité nobiliaire : celle de prince-cardinal.À l’aide de documents d’archive, nous tenterons de donner un nouvel éclairage sur l’ambiance culturelle du palais, faite de controverses intellectuelles, discours, dîners, banquets, fêtes, célébrations, fables, comédies, ballets et concerts, et où musiciens, peintres, poètes et autres artistes côtoyaient comtes, ducs et cardinaux.L’Académie des Desiosi et le palais de Montegiordano sont donc les centres principaux d’expression de la magnanimité du cardinal de Savoie pendant son séjour romain. 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