La présence et la gravité des troubles de santé mentale sont-elles liées à la nature de la crise, à la dangerosité et aux services de crise offerts ?
Au Québec, les centres de crise ont été développés dans le contexte de la désinstitutionnalisation, ce qui a mené à une offre de services devant répondre aux besoins d’une clientèle hétérogène. À ce jour, encore peu d’études ont décrit et comparé les profils cliniques des personnes qui effectuent un...
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Veröffentlicht in: | Santé mentale au Québec 2013-09, Vol.38 (2), p.235-256 |
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Format: | Artikel |
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creator | Aimé, Annie LeBlanc, Line Séguin, Monique Brunet, Alain Brisebois, Catherine Girard, Nathalie |
description | Au Québec, les centres de crise ont été développés dans le contexte de la désinstitutionnalisation, ce qui a mené à une offre de services devant répondre aux besoins d’une clientèle hétérogène. À ce jour, encore peu d’études ont décrit et comparé les profils cliniques des personnes qui effectuent une demande d’aide à un centre de crise en considérant la présence ou non d’un trouble de santé mentale et la nature de celui-ci. Les dossiers de 1170 nouveaux demandeurs de services au Centre d’aide 24/7 ont été examinés rétrospectivement. Parmi ces demandeurs, 48 % souffraient d’un trouble de santé mentale et, de ceux-ci, 9 % rapportaient un trouble mental grave, soit un trouble psychotique ou bipolaire. Les résultats indiquent que le fait d’avoir un trouble de santé mentale est associé à une probabilité plus élevée de rapporter des événements stressants à caractère interpersonnel, une crise plus intense ainsi que des comportements auto-agressifs. Les personnes ayant un trouble psychotique ou bipolaire sont quant à elles plus fréquemment hébergées et plus susceptibles de recevoir des services intensifs et encadrants. Il semble donc que la présence et le type de troubles de santé mentale des demandeurs d’aide en centre de crise permettent non seulement de mieux anticiper la nature et l’intensité de la crise mais aussi le type de services requis. |
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À ce jour, encore peu d’études ont décrit et comparé les profils cliniques des personnes qui effectuent une demande d’aide à un centre de crise en considérant la présence ou non d’un trouble de santé mentale et la nature de celui-ci. Les dossiers de 1170 nouveaux demandeurs de services au Centre d’aide 24/7 ont été examinés rétrospectivement. Parmi ces demandeurs, 48 % souffraient d’un trouble de santé mentale et, de ceux-ci, 9 % rapportaient un trouble mental grave, soit un trouble psychotique ou bipolaire. Les résultats indiquent que le fait d’avoir un trouble de santé mentale est associé à une probabilité plus élevée de rapporter des événements stressants à caractère interpersonnel, une crise plus intense ainsi que des comportements auto-agressifs. Les personnes ayant un trouble psychotique ou bipolaire sont quant à elles plus fréquemment hébergées et plus susceptibles de recevoir des services intensifs et encadrants. Il semble donc que la présence et le type de troubles de santé mentale des demandeurs d’aide en centre de crise permettent non seulement de mieux anticiper la nature et l’intensité de la crise mais aussi le type de services requis.</description><identifier>ISSN: 0383-6320</identifier><identifier>EISSN: 1708-3923</identifier><identifier>DOI: 10.7202/1023998ar</identifier><language>fre</language><publisher>Revue Santé mentale au Québec</publisher><ispartof>Santé mentale au Québec, 2013-09, Vol.38 (2), p.235-256</ispartof><rights>Tous droits réservés © Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, 2013</rights><rights>COPYRIGHT 2013 Filigrane</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><citedby>FETCH-LOGICAL-c296t-caa50ff80e2213092b5bd99330be76ab8ec52e4ad88f759fb43440ab32c10db03</citedby><cites>FETCH-LOGICAL-c296t-caa50ff80e2213092b5bd99330be76ab8ec52e4ad88f759fb43440ab32c10db03</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.erudit.org/en/journals/smq/2013-smq01302/1023998ar.pdf$$EPDF$$P50$$Gerudit$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttp://id.erudit.org/iderudit/1023998ar$$EHTML$$P50$$Gerudit$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,694,780,784,27924,27925,79561,79562</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Aimé, Annie</creatorcontrib><creatorcontrib>LeBlanc, Line</creatorcontrib><creatorcontrib>Séguin, Monique</creatorcontrib><creatorcontrib>Brunet, Alain</creatorcontrib><creatorcontrib>Brisebois, Catherine</creatorcontrib><creatorcontrib>Girard, Nathalie</creatorcontrib><title>La présence et la gravité des troubles de santé mentale sont-elles liées à la nature de la crise, à la dangerosité et aux services de crise offerts ?</title><title>Santé mentale au Québec</title><description>Au Québec, les centres de crise ont été développés dans le contexte de la désinstitutionnalisation, ce qui a mené à une offre de services devant répondre aux besoins d’une clientèle hétérogène. À ce jour, encore peu d’études ont décrit et comparé les profils cliniques des personnes qui effectuent une demande d’aide à un centre de crise en considérant la présence ou non d’un trouble de santé mentale et la nature de celui-ci. Les dossiers de 1170 nouveaux demandeurs de services au Centre d’aide 24/7 ont été examinés rétrospectivement. Parmi ces demandeurs, 48 % souffraient d’un trouble de santé mentale et, de ceux-ci, 9 % rapportaient un trouble mental grave, soit un trouble psychotique ou bipolaire. Les résultats indiquent que le fait d’avoir un trouble de santé mentale est associé à une probabilité plus élevée de rapporter des événements stressants à caractère interpersonnel, une crise plus intense ainsi que des comportements auto-agressifs. Les personnes ayant un trouble psychotique ou bipolaire sont quant à elles plus fréquemment hébergées et plus susceptibles de recevoir des services intensifs et encadrants. 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À ce jour, encore peu d’études ont décrit et comparé les profils cliniques des personnes qui effectuent une demande d’aide à un centre de crise en considérant la présence ou non d’un trouble de santé mentale et la nature de celui-ci. Les dossiers de 1170 nouveaux demandeurs de services au Centre d’aide 24/7 ont été examinés rétrospectivement. Parmi ces demandeurs, 48 % souffraient d’un trouble de santé mentale et, de ceux-ci, 9 % rapportaient un trouble mental grave, soit un trouble psychotique ou bipolaire. Les résultats indiquent que le fait d’avoir un trouble de santé mentale est associé à une probabilité plus élevée de rapporter des événements stressants à caractère interpersonnel, une crise plus intense ainsi que des comportements auto-agressifs. Les personnes ayant un trouble psychotique ou bipolaire sont quant à elles plus fréquemment hébergées et plus susceptibles de recevoir des services intensifs et encadrants. 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