Djibouti : les marges extrêmes du désert à la recherche d’un destin oriental
La récession des années 90 a dramatiquement mis en évidence les fragilités de l’économie de Djibouti et sa dépendance quasi exclusive de la rente militaire. Soumis à l’ajustement structurel, en 1995, et sommé de privatiser les entreprises publiques, Djibouti a permis la prise de contrôle d’une large...
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Veröffentlicht in: | Insaniyat 2011, Vol.15 (51-52), p.237-251 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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description | La récession des années 90 a dramatiquement mis en évidence les fragilités de l’économie de Djibouti et sa dépendance quasi exclusive de la rente militaire. Soumis à l’ajustement structurel, en 1995, et sommé de privatiser les entreprises publiques, Djibouti a permis la prise de contrôle d’une large partie de son économie par les pays du Golfe, en particulier les Émirats Arabes Unis. L’afflux relatif des capitaux arabes, durant les années 2000, a eu une double conséquence. Sur le plan économique, les investissements arabes ont permis de relancer l’économie et d’atténuer sa trop grande dépendance à l’égard des bases militaires occidentales. Sur le plan de la géographie urbaine, les investissements consentis dans les infrastructures (nouveau port, zones d’activités) ont eu pour effet d’entraîner une réorganisation de la structure urbaine. |
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Sur le plan de la géographie urbaine, les investissements consentis dans les infrastructures (nouveau port, zones d’activités) ont eu pour effet d’entraîner une réorganisation de la structure urbaine.</description><identifier>ISSN: 1111-2050</identifier><identifier>EISSN: 2253-0738</identifier><identifier>DOI: 10.4000/insaniyat.12740</identifier><language>fre</language><publisher>وهران، الجزائر: Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle</publisher><ispartof>Insaniyat, 2011, Vol.15 (51-52), p.237-251</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,4010,11574,27900,27901,27902</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Nuriyah, Mustafa</creatorcontrib><title>Djibouti : les marges extrêmes du désert à la recherche d’un destin oriental</title><title>Insaniyat</title><description>La récession des années 90 a dramatiquement mis en évidence les fragilités de l’économie de Djibouti et sa dépendance quasi exclusive de la rente militaire. Soumis à l’ajustement structurel, en 1995, et sommé de privatiser les entreprises publiques, Djibouti a permis la prise de contrôle d’une large partie de son économie par les pays du Golfe, en particulier les Émirats Arabes Unis. L’afflux relatif des capitaux arabes, durant les années 2000, a eu une double conséquence. Sur le plan économique, les investissements arabes ont permis de relancer l’économie et d’atténuer sa trop grande dépendance à l’égard des bases militaires occidentales. 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