Commercialisation de la pomme de terre par les petites et moyennes exploitations agricoles : Cas de la province d’El Hajeb
La pomme de terre occupe la première place en termes de superficie emblavée en cultures maraîchères dans le Saïs et la deuxième au niveau de la production après l’oignon. En même temps, les producteurs, notamment les petits et les moyens, font face à de sérieux problèmes de commercialisation qui se...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Alternatives rurales 2018-12, Vol.6 |
---|---|
Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | La pomme de terre occupe la première place en termes de superficie emblavée en cultures maraîchères dans le Saïs et la deuxième au niveau de la production après l’oignon. En même temps, les producteurs, notamment les petits et les moyens, font face à de sérieux problèmes de commercialisation qui se répercutent sur leurs revenus, en dépit des efforts entrepris pour l’amélioration de la production et de la productivité. L’objectif principal de cette étude est d’analyser les déterminants de l’intégration des petits et moyens producteurs de pomme de terre au marché dans les communes rurales de Bittit et Aït Boubidmane (Province d’El Hajeb). Ces déterminants sont principalement représentés par l’offre commerciale, l’environnement commercial, les pratiques commerciales des producteurs et la rentabilité du produit. Pour répondre à cet objectif des enquêtes ont été réalisées sur le terrain pour collecter les données auprès d’un échantillon composé de 97 producteurs et 43 détaillants (y compris les moyennes et grandes surfaces). Les résultats obtenus montrent une faible diversification de l’offre aggravée par des rendements qui ne dépassent pas 30 t/ha. En outre, l’absence de l’intervention de l’Etat en matière de commercialisation ne permet pas de développer les compétences commerciales des producteurs qui se voient contraints de se fier en majorité aux intermédiaires pour l’écoulement de leurs produits avec des ventes généralement conclues sur le champ. Comme conséquence à l’ensemble de ces contraintes, la marge nette des producteurs reste relativement faible par rapport à celles des détaillants des souks et des villages et des Moyennes et Grandes Surfaces. L’amélioration de l’intégration au marché devrait passer par le renforcement de la formation des producteurs en termes de techniques de commercialisation, la mise en place d’un système efficace d’information sur le marché et l’encouragement de la commercialisation collective de la pomme de terre à travers des coopératives. |
---|---|
ISSN: | 2421-8928 2421-9037 |