Les larmes de Jeanne d’Arc
Des lettres gigantesques, lumineuses, hypnotisantes : Jeanne d’Arc. Filmées d’en bas, pour leur conférer encore plus de poids, elles apparaisent sur l’écran en diagonale, comme si elles se projetaient ailleurs. Un autre écrit lumineux, vertical, au second plan, précise le lieu où nous sommes : ciné....
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Zusammenfassung: | Des lettres gigantesques, lumineuses, hypnotisantes : Jeanne d’Arc. Filmées d’en bas, pour leur conférer encore plus de poids, elles apparaisent sur l’écran en diagonale, comme si elles se projetaient ailleurs. Un autre écrit lumineux, vertical, au second plan, précise le lieu où nous sommes : ciné. C’est clairement une invitation à entrer dans la salle obscure. Le film projeté est La passion de Jeanne d’Arc de Dreyer (1928). Mais maintenant il est dans un autre film. Nous accompagnons en effet dans cette salle de cinéma une autre bouleversante, fragile, superbe fille, la Nana / Anna Karina de Godard (Vivre sa vie, 1962). Une communauté de destin se dessine entre les deux personnages. Le numéro de K. Revue trans-européenne de philosophie et arts consacré à Jeanne d’Arc voudrait sonder cette transformation de l’expression d’une douleur intime en une émotion collective, et, peut-être, en une politique de l’émancipation. |
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ISSN: | 2107-5646 |
DOI: | 10.58079/1aj0 |