Toxicité aiguë comparée du phénol et d'une série de chlorophénols sur des organismes aquatiques et terrestres
Les chlorophénols sont des composés chimiques couramment utilisés dans de nombreuses applications industrielles et donc retrouvés dans l'environnement. L'objectif de ce travail est d'abord de comparer la toxicité aiguë du phénol et de cinq dérivés chlorés vis à vis de trois organismes...
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| Veröffentlicht in: | Revue des sciences de l'eau 2000, Vol.13 (2), p.167-173 |
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| Hauptverfasser: | , , , |
| Format: | Artikel |
| Sprache: | fre |
| Schlagworte: | |
| Online-Zugang: | Volltext |
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| container_title | Revue des sciences de l'eau |
| container_volume | 13 |
| creator | Iounes, N. Guerbet, M. Jouany, J. M. Hamel, J. |
| description | Les chlorophénols sont des composés chimiques couramment utilisés dans de nombreuses applications industrielles et donc retrouvés dans l'environnement.
L'objectif de ce travail est d'abord de comparer la toxicité aiguë du phénol et de cinq dérivés chlorés vis à vis de trois organismes : un protozoaire d'eau douce Colpidium campylum, un végétal terrestre Vicia lens et un mammifère, la souris. Afin d'avoir une comparaison plus large, nos résultats expérimentaux ont été confrontés avec des données relevées dans la littérature sur neuf autres espèces de l'environnement.
À l'exception des mammifères pour lesquels le 2,4 dichlorophénol et le 2,4,6 trichlorophénol sont les moins dangereux, il apparaît que la toxicité est étroitement liée avec le degré de substitution en chlore du noyau phénolique. Plus le nombre d'atomes de chlore est élevé, plus la toxicité est importante.
Cette étude montre d'autre part que dix organismes, parmi les douze étudiés, répondent de façon semblable vis à vis des chlorophénols. Seuls le rat et la souris présentent une sensibilité différente. Cependant, le pentachlorophénol s'avère être le composé le plus dangereux dans tous les cas. |
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L'objectif de ce travail est d'abord de comparer la toxicité aiguë du phénol et de cinq dérivés chlorés vis à vis de trois organismes : un protozoaire d'eau douce Colpidium campylum, un végétal terrestre Vicia lens et un mammifère, la souris. Afin d'avoir une comparaison plus large, nos résultats expérimentaux ont été confrontés avec des données relevées dans la littérature sur neuf autres espèces de l'environnement.
À l'exception des mammifères pour lesquels le 2,4 dichlorophénol et le 2,4,6 trichlorophénol sont les moins dangereux, il apparaît que la toxicité est étroitement liée avec le degré de substitution en chlore du noyau phénolique. Plus le nombre d'atomes de chlore est élevé, plus la toxicité est importante.
Cette étude montre d'autre part que dix organismes, parmi les douze étudiés, répondent de façon semblable vis à vis des chlorophénols. Seuls le rat et la souris présentent une sensibilité différente. Cependant, le pentachlorophénol s'avère être le composé le plus dangereux dans tous les cas.</description><identifier>ISSN: 0992-7158</identifier><identifier>EISSN: 1718-8598</identifier><identifier>DOI: 10.7202/705388ar</identifier><language>fre</language><publisher>Paris: Université du Québec - INRS-Eau, Terre et Environnement (INRS-ETE)</publisher><subject>Ecologie animale, vegetale et microbienne ; Ecologie appliquée ; Ecotoxicologie, effets biologiques de la pollution ; Généralités ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie</subject><ispartof>Revue des sciences de l'eau, 2000, Vol.13 (2), p.167-173</ispartof><rights>Tous droits réservés © Revue des sciences de l'eau, 2000</rights><rights>2001 INIST-CNRS</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.erudit.org/en/journals/rseau/2000-rseau3300/705388ar.pdf$$EPDF$$P50$$Gerudit$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttp://id.erudit.org/iderudit/705388ar$$EHTML$$P50$$Gerudit$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,777,781,4010,27904,27905,27906,79318,79325</link.rule.ids><backlink>$$Uhttp://pascal-francis.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&idt=863772$$DView record in Pascal Francis$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Iounes, N.</creatorcontrib><creatorcontrib>Guerbet, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Jouany, J. M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Hamel, J.</creatorcontrib><title>Toxicité aiguë comparée du phénol et d'une série de chlorophénols sur des organismes aquatiques et terrestres</title><title>Revue des sciences de l'eau</title><description>Les chlorophénols sont des composés chimiques couramment utilisés dans de nombreuses applications industrielles et donc retrouvés dans l'environnement.
L'objectif de ce travail est d'abord de comparer la toxicité aiguë du phénol et de cinq dérivés chlorés vis à vis de trois organismes : un protozoaire d'eau douce Colpidium campylum, un végétal terrestre Vicia lens et un mammifère, la souris. Afin d'avoir une comparaison plus large, nos résultats expérimentaux ont été confrontés avec des données relevées dans la littérature sur neuf autres espèces de l'environnement.
À l'exception des mammifères pour lesquels le 2,4 dichlorophénol et le 2,4,6 trichlorophénol sont les moins dangereux, il apparaît que la toxicité est étroitement liée avec le degré de substitution en chlore du noyau phénolique. Plus le nombre d'atomes de chlore est élevé, plus la toxicité est importante.
Cette étude montre d'autre part que dix organismes, parmi les douze étudiés, répondent de façon semblable vis à vis des chlorophénols. Seuls le rat et la souris présentent une sensibilité différente. Cependant, le pentachlorophénol s'avère être le composé le plus dangereux dans tous les cas.</description><subject>Ecologie animale, vegetale et microbienne</subject><subject>Ecologie appliquée</subject><subject>Ecotoxicologie, effets biologiques de la pollution</subject><subject>Généralités</subject><subject>Sciences biologiques et medicales</subject><subject>Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie</subject><issn>0992-7158</issn><issn>1718-8598</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2000</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNo9kM1KxDAUhYMoOP6ATyABF7qpJm3z06UM_sGAm3Fd0uR2JtJpO0kD-kjFx-iLGZlxFpd7uOe7Z3EQuqLkXqQkfRCEZVIqd4RmVFCZSFbIYzQjRZEmgjJ5is68_yQkZ4LlM-SX3ZfVdphGrOwqTD9Yd5teuWkEbALu19PYdg2GAZvb0AL20-hstADrddO5bg947IOLV487t1Kt9Zso1TaowW5DlPF_AOfAD3Eu0EmtGg-X-32OPp6flvPXZPH-8jZ_XCSaSu4SyoTOhUxzbggIXjNdAMk4FKamhGqSmcrkuZGkAAOMc5B1xhUnVcFSVUGVnaO7Xa52nfcO6rJ3dqPcd0lJ-VdW-V9WRG92aK-8Vk3tVKutP_CSZ0KkkbreUeCCscPBPsT8AlRHecg</recordid><startdate>2000</startdate><enddate>2000</enddate><creator>Iounes, N.</creator><creator>Guerbet, M.</creator><creator>Jouany, J. M.</creator><creator>Hamel, J.</creator><general>Université du Québec - INRS-Eau, Terre et Environnement (INRS-ETE)</general><general>Lavoisier</general><scope>IQODW</scope><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope></search><sort><creationdate>2000</creationdate><title>Toxicité aiguë comparée du phénol et d'une série de chlorophénols sur des organismes aquatiques et terrestres</title><author>Iounes, N. ; Guerbet, M. ; Jouany, J. M. ; Hamel, J.</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c186r-157c478246d0e76f5c9e036e9df101c03dbd44d809ede566e8f36a60b952abeb3</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2000</creationdate><topic>Ecologie animale, vegetale et microbienne</topic><topic>Ecologie appliquée</topic><topic>Ecotoxicologie, effets biologiques de la pollution</topic><topic>Généralités</topic><topic>Sciences biologiques et medicales</topic><topic>Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Iounes, N.</creatorcontrib><creatorcontrib>Guerbet, M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Jouany, J. M.</creatorcontrib><creatorcontrib>Hamel, J.</creatorcontrib><collection>Pascal-Francis</collection><collection>CrossRef</collection><jtitle>Revue des sciences de l'eau</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Iounes, N.</au><au>Guerbet, M.</au><au>Jouany, J. M.</au><au>Hamel, J.</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Toxicité aiguë comparée du phénol et d'une série de chlorophénols sur des organismes aquatiques et terrestres</atitle><jtitle>Revue des sciences de l'eau</jtitle><date>2000</date><risdate>2000</risdate><volume>13</volume><issue>2</issue><spage>167</spage><epage>173</epage><pages>167-173</pages><issn>0992-7158</issn><eissn>1718-8598</eissn><abstract>Les chlorophénols sont des composés chimiques couramment utilisés dans de nombreuses applications industrielles et donc retrouvés dans l'environnement.
L'objectif de ce travail est d'abord de comparer la toxicité aiguë du phénol et de cinq dérivés chlorés vis à vis de trois organismes : un protozoaire d'eau douce Colpidium campylum, un végétal terrestre Vicia lens et un mammifère, la souris. Afin d'avoir une comparaison plus large, nos résultats expérimentaux ont été confrontés avec des données relevées dans la littérature sur neuf autres espèces de l'environnement.
À l'exception des mammifères pour lesquels le 2,4 dichlorophénol et le 2,4,6 trichlorophénol sont les moins dangereux, il apparaît que la toxicité est étroitement liée avec le degré de substitution en chlore du noyau phénolique. Plus le nombre d'atomes de chlore est élevé, plus la toxicité est importante.
Cette étude montre d'autre part que dix organismes, parmi les douze étudiés, répondent de façon semblable vis à vis des chlorophénols. Seuls le rat et la souris présentent une sensibilité différente. Cependant, le pentachlorophénol s'avère être le composé le plus dangereux dans tous les cas.</abstract><cop>Paris</cop><pub>Université du Québec - INRS-Eau, Terre et Environnement (INRS-ETE)</pub><doi>10.7202/705388ar</doi><tpages>7</tpages><oa>free_for_read</oa></addata></record> |
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