La criminologie québécoise à l’heure du rapport Bernier : vers une professionnalisation ?
Résumé Ce texte fait état de la première année de réflexion d’un comité ad hoc composé de praticiens et d’universitaires ayant pour mandat de réfléchir à la possible professionnalisation de la criminologie. Il présente aussi les résultats d’un sondage réalisé auprès de 340 criminologues québécois. C...
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Veröffentlicht in: | Criminologie (Montréal) 2004, Vol.37 (2), p.177-196 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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creator | Lafortune, Denis Lusignan, Richard |
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Ce texte fait état de la première année de réflexion d’un comité ad hoc composé de praticiens et d’universitaires ayant pour mandat de réfléchir à la possible professionnalisation de la criminologie. Il présente aussi les résultats d’un sondage réalisé auprès de 340 criminologues québécois. Ceux-ci travaillent essentiellement dans les Centres jeunesse, pour le ministère du Solliciteur général du Canada, dans les organismes communautaires, pour le ministère de la Sécurité publique et les centres de réadaptation pour alcooliques/toxicomanes. Ils sont confrontés à plusieurs dilemmes éthiques et ressentent le besoin de mettre en place de meilleurs mécanismes de régulation de leurs pratiques. Les conclusions soutiennent tout d’abord que la formation universitaire des criminologues les qualifie à poser des actes déjà partagés par un certain nombre de professionnels. Elles affirment aussi que les actes posés par les criminologues ont besoin d’être encadrés par des mécanismes de formation continue et un code de déontologie, notamment parce que les droits et les intérêts des victimes, des délinquants et de la communauté s’y trouvent généralement engagés, de manière simultanée, dans des décisions souvent rendues dans un contexte d’autorité et qui impliquent de nombreux risques de préjudices. |
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Ce texte fait état de la première année de réflexion d’un comité ad hoc composé de praticiens et d’universitaires ayant pour mandat de réfléchir à la possible professionnalisation de la criminologie. Il présente aussi les résultats d’un sondage réalisé auprès de 340 criminologues québécois. Ceux-ci travaillent essentiellement dans les Centres jeunesse, pour le ministère du Solliciteur général du Canada, dans les organismes communautaires, pour le ministère de la Sécurité publique et les centres de réadaptation pour alcooliques/toxicomanes. Ils sont confrontés à plusieurs dilemmes éthiques et ressentent le besoin de mettre en place de meilleurs mécanismes de régulation de leurs pratiques. Les conclusions soutiennent tout d’abord que la formation universitaire des criminologues les qualifie à poser des actes déjà partagés par un certain nombre de professionnels. Elles affirment aussi que les actes posés par les criminologues ont besoin d’être encadrés par des mécanismes de formation continue et un code de déontologie, notamment parce que les droits et les intérêts des victimes, des délinquants et de la communauté s’y trouvent généralement engagés, de manière simultanée, dans des décisions souvent rendues dans un contexte d’autorité et qui impliquent de nombreux risques de préjudices.</description><identifier>ISSN: 0316-0041</identifier><identifier>EISSN: 1492-1367</identifier><identifier>DOI: 10.7202/010709ar</identifier><language>fre</language><publisher>Les Presses de l'Université de Montréal</publisher><subject>Hors thème</subject><ispartof>Criminologie (Montréal), 2004, Vol.37 (2), p.177-196</ispartof><rights>Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal, 2005</rights><rights>Les Presses de l'Université de Montréal 2005</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c785-28eb413c1efb98a442827959f0b05842cbbc05f767faa5be4b5d2c1915be2de93</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><linktopdf>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/pdf/42745295$$EPDF$$P50$$Gjstor$$H</linktopdf><linktohtml>$$Uhttps://www.jstor.org/stable/42745295$$EHTML$$P50$$Gjstor$$H</linktohtml><link.rule.ids>314,694,780,784,803,27924,27925,58017,58250,79561,79562,79569,79576</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Lafortune, Denis</creatorcontrib><creatorcontrib>Lusignan, Richard</creatorcontrib><title>La criminologie québécoise à l’heure du rapport Bernier : vers une professionnalisation ?</title><title>Criminologie (Montréal)</title><description>Résumé
Ce texte fait état de la première année de réflexion d’un comité ad hoc composé de praticiens et d’universitaires ayant pour mandat de réfléchir à la possible professionnalisation de la criminologie. Il présente aussi les résultats d’un sondage réalisé auprès de 340 criminologues québécois. Ceux-ci travaillent essentiellement dans les Centres jeunesse, pour le ministère du Solliciteur général du Canada, dans les organismes communautaires, pour le ministère de la Sécurité publique et les centres de réadaptation pour alcooliques/toxicomanes. Ils sont confrontés à plusieurs dilemmes éthiques et ressentent le besoin de mettre en place de meilleurs mécanismes de régulation de leurs pratiques. Les conclusions soutiennent tout d’abord que la formation universitaire des criminologues les qualifie à poser des actes déjà partagés par un certain nombre de professionnels. Elles affirment aussi que les actes posés par les criminologues ont besoin d’être encadrés par des mécanismes de formation continue et un code de déontologie, notamment parce que les droits et les intérêts des victimes, des délinquants et de la communauté s’y trouvent généralement engagés, de manière simultanée, dans des décisions souvent rendues dans un contexte d’autorité et qui impliquent de nombreux risques de préjudices.</description><subject>Hors thème</subject><issn>0316-0041</issn><issn>1492-1367</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2004</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNo9kM1KAzEcxIMoWKvgCyg5ellNskmz8SK2-AUFL72vSfa_mrJu1mRX8OZreOu1r9G-iU_iSrWnGZgfAzMIHVNyLhlhF4QSSZQOO2hAuWIJTUdyFw1ISkcJIZzuo4MY54SkXCk2QE9TjW1wr672lX92gN-69dKsl9a7CHi9wNX359cLdAFw0eGgm8aHFo8h1A7CanGJ3yFE3NWAm-BLiNH5utaVi7rt3WpxdYj2Sl1FOPrTIZrd3swm98n08e5hcj1NrMxEwjIwnKaWQmlUpjlnGZNKqJIYIjLOrDGWiFKOZKm1MMCNKJilivaeFaDSITrb1NrgYwxQ5k2_SoePnJL895j8_5gePdmg89j6sOU4k1wwJfr8dJND6ArXboFtwQ-58G9q</recordid><startdate>2004</startdate><enddate>2004</enddate><creator>Lafortune, Denis</creator><creator>Lusignan, Richard</creator><general>Les Presses de l'Université de Montréal</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope></search><sort><creationdate>2004</creationdate><title>La criminologie québécoise à l’heure du rapport Bernier : vers une professionnalisation ?</title><author>Lafortune, Denis ; Lusignan, Richard</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c785-28eb413c1efb98a442827959f0b05842cbbc05f767faa5be4b5d2c1915be2de93</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2004</creationdate><topic>Hors thème</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Lafortune, Denis</creatorcontrib><creatorcontrib>Lusignan, Richard</creatorcontrib><collection>CrossRef</collection><jtitle>Criminologie (Montréal)</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Lafortune, Denis</au><au>Lusignan, Richard</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>La criminologie québécoise à l’heure du rapport Bernier : vers une professionnalisation ?</atitle><jtitle>Criminologie (Montréal)</jtitle><date>2004</date><risdate>2004</risdate><volume>37</volume><issue>2</issue><spage>177</spage><epage>196</epage><pages>177-196</pages><issn>0316-0041</issn><eissn>1492-1367</eissn><abstract>Résumé
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