Les pigments verts en Égypte au début de la Troisième Période intermédiaire : de l’objet à l’artisan

Quelle que soit la période, quel que soit le support, le vert est l’une des cinq couleurs prédominantes de la palette de l’artisan égyptien avec le blanc, le jaune, le rouge et le bleu. Parmi toutes ces teintes, le vert fut celle qui contenta le moins les peintres égyptiens, lesquels n’ont eu de ces...

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Veröffentlicht in:Techne (Paris, France) France), 2020, Vol.50, p.10-18
Hauptverfasser: Brunel-Duverger, Lucile, Coquinot, Yvan, Brodie-Linder, Nancy, Pagès-Camagna, Sandrine
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Quelle que soit la période, quel que soit le support, le vert est l’une des cinq couleurs prédominantes de la palette de l’artisan égyptien avec le blanc, le jaune, le rouge et le bleu. Parmi toutes ces teintes, le vert fut celle qui contenta le moins les peintres égyptiens, lesquels n’ont eu de cesse d’expérimenter de nouveaux matériaux, tant naturels que synthétiques, comme en témoignent les pigments verts employés sur les cercueils à fond jaune de la XXIe dynastie (1069-945 av. J.-C.). Cet article se propose de montrer, par l’étude des couches picturales vertes d’un corpus composé de dix ensembles funéraires des collections du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, comment l’approche analytique renseigne sur les pratiques artisanales d’une époque, pratiques pouvant être rattachées à des signatures matérielles d’ateliers de production. Whatever the period or support, green was one of the five predominant colours in the Egyptian craftsman’s palette, alongside white, yellow, red and blue. Out of all these shades, green was the one which satisfied Egyptian painters the least; they constantly experimented with new materials – both natural and synthetic – as is attested by the green pigments used on the coffins with a yellow base dating from the 21st Dynasty (1069-945 BC). Through the study of the layers of green paint on a group of ten funerary ensembles in the Louvre’s collection of Egyptian Antiquities, this article proposes to show how an analytical approach provides information about the practices of artisans in a given period, practices that can be linked to specific production workshops.
ISSN:1254-7867
2750-6185
DOI:10.4000/techne.7451