La triade, le bandeau, le genou. Droit et procès pénal dans les allégories de la Justice du Moyen Âge à l’âge moderne

Dans cet article l’auteur affirme l’existence d’une étroite relation entre les allégories de la Justice et la justice pénale pratiquée. Il part de la première représentation de la Justice (1160 env.), décrite comme une « Trinité », faite de iustitia, ratio et aequitas. La vision triadique est confir...

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Veröffentlicht in:Crime, histoire & sociétés histoire & sociétés, 2005-07, Vol.9 (1), p.33-78
1. Verfasser: Sbriccoli, Mario
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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description Dans cet article l’auteur affirme l’existence d’une étroite relation entre les allégories de la Justice et la justice pénale pratiquée. Il part de la première représentation de la Justice (1160 env.), décrite comme une « Trinité », faite de iustitia, ratio et aequitas. La vision triadique est confirmée par Giotto et Ambrogio Lorenzetti, qui font affleurer une idée politique de la justice. Après le tournant décisif du XIVe en Italie (pouvoir de punir des cités, avènement de l’inquisitoire) les justices sont représentées avec un gladium qui s’ajoute à la balance. Après la loi Carolina (1532), les allégories de la Justice prennent le bandeau, allusion au fait que la justice ne reconnaît personne et qu’elle ne négocie plus. À ce point, l’auteur decouvre la valeur et la signification du genou des Justices représentées – identifiées à la clémence – et remet aux iconologues un attribut jamais remarqué ni considéré auparavant.
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Après la loi Carolina (1532), les allégories de la Justice prennent le bandeau, allusion au fait que la justice ne reconnaît personne et qu’elle ne négocie plus. À ce point, l’auteur decouvre la valeur et la signification du genou des Justices représentées – identifiées à la clémence – et remet aux iconologues un attribut jamais remarqué ni considéré auparavant.</description><identifier>ISSN: 1422-0857</identifier><identifier>EISSN: 1663-4837</identifier><identifier>DOI: 10.4000/chs.382</identifier><language>eng</language><publisher>Librairie Droz</publisher><ispartof>Crime, histoire &amp; sociétés, 2005-07, Vol.9 (1), p.33-78</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><oa>free_for_read</oa><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><citedby>FETCH-LOGICAL-c1382-17a5f5e59e9c7db719cefc205399858df350e317215df6655dbcf9d1fdeb9f5a3</citedby><cites>FETCH-LOGICAL-c1382-17a5f5e59e9c7db719cefc205399858df350e317215df6655dbcf9d1fdeb9f5a3</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,780,784,11595,27924,27925</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Sbriccoli, Mario</creatorcontrib><title>La triade, le bandeau, le genou. 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source OpenEdition Journals; JSTOR Archive Collection A-Z Listing; EZB-FREE-00999 freely available EZB journals
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