De la nécessité d’étudier les relations interethniques pour appréhender la dynamique du changement : le cas des Baka et des Fang - Mvè de Minvoul (Gabon)
Plusieurs études ethno-historiques, linguistiques et génétiques ont mis en évidence des relations fortes, anciennes et complexes entre les chasseurs-cueilleurs pygmées et leurs voisins. Pourtant, nous ne savons que peu de choses sur ces relations interethniques, si ce n’est qu’elles comportent des é...
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Veröffentlicht in: | Journal des africanistes 2012-06, Vol.82 (1-2), p.137-165 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Plusieurs études ethno-historiques, linguistiques et génétiques ont mis en évidence des relations fortes, anciennes et complexes entre les chasseurs-cueilleurs pygmées et leurs voisins. Pourtant, nous ne savons que peu de choses sur ces relations interethniques, si ce n’est qu’elles comportent des échanges économiques, mais aussi symboliques et qu’elles sont asymétriques. Plus encore, nombre d’études laissent entendre que toutes les populations nommées « pygmées » entretiennent les mêmes types de relations avec les « agriculteurs » voisins, eux aussi considérés comme indifférenciés.Nous avons confronté nos données sur les relations Baka / Fang du Nord-Gabon aux systèmes relationnels décrits à l’Est-Cameroun dans des contextes ethniques différents (Baka-Bangando et Baka-Kwélé). Nous montrons que les relations interethniques varient en fonction de l’histoire de ces populations, des contextes et des voisins. Cet article plaide ainsi en faveur de la nécessité de mener des études contextualisées des relations existantes entre les Pygmées et leurs voisins plutôt que de les aborder de manière homogène et indifférenciée. |
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ISSN: | 0399-0346 1957-7850 |
DOI: | 10.4000/africanistes.4335 |