Facteurs de risque professionnel et perceptions de la pollution de l’air chez les taxis motoristes à Cotonou, Bénin

Introduction : L’activité de conduite de taxis motos est prépondérante dans le transport urbain. Elle expose les conducteurs à des facteurs de risques professionnels (FRP) dont la pollution de l’air. La présente étude avait pour objectif d’évaluer ces FRP chez les conducteurs de taxis motos et leurs...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Santé publique (Vandoeuvre-lès-Nancy, France) France), 2018, Vol.30 (1), p.125-134
Hauptverfasser: Lawin, Hervé, Ayi Fanou, Lucie, Hinson, Vikkey, Tollo, Brice, Fayomi, Benjamin, Ouendo, Edgard-Marius
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Introduction : L’activité de conduite de taxis motos est prépondérante dans le transport urbain. Elle expose les conducteurs à des facteurs de risques professionnels (FRP) dont la pollution de l’air. La présente étude avait pour objectif d’évaluer ces FRP chez les conducteurs de taxis motos et leurs perceptions de la pollution atmosphérique. Méthodes : Il s’agissait d’une étude mixte sur les conducteurs de taxis motos à Cotonou. L’étude qualitative consistait à conduire des groupes d’entretien sur seize items du guide de dépistage participatif des risques professionnels (DEPARIS) jusqu’à obtenir une saturation après une triangulation des données. L’étude quantitative consistait en l’administration d’un questionnaire portant sur les caractéristiques socioprofessionnelles et démographiques, les maladies cardio-pulmonaires, la perception du facteur de risque pollution de l’air à 397 conducteurs sélectionnés sur les parcs de Cotonou. Résultats : Les conducteurs percevaient le mauvais état des voies, les efforts et manutentions, l’absence de sécurité sociale comme facteurs de risques professionnels insatisfaisants. Leur âge moyen était de 40,9 ± 8,7 ans et 45,8 % avaient le niveau d’instruction primaire. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 134,95 ± 101,53 mois avec un bénéfice de 3 138 ± 1 238 FCFA. Ces derniers facteurs professionnels étaient significativement associés aux affections cardio-pulmonaires retrouvées chez 63,2 % des conducteurs. Moins du tiers estimait que la pollution de l’air affectait leur santé personnelle. Conclusion : Il y a une faible perception des risques et de la gravité du niveau de pollution de l’air dans cette activité. Il est nécessaire de mener des actions pour promouvoir la santé de cette population.
ISSN:0995-3914
2104-3841
DOI:10.3917/spub.181.0125