L'espace et la conscience de soi à Kyung-Seong dans les années 1930 à travers les œuvres de Yi Sang
RésuméNotre travail de recherche porte sur l’introduction de l’espace et de l’architecture modernes dans la ville de Kyung-Seong, colonisée au début du vingtième siècle, et surtout sur la conscience de soi de Yi Sang en tant que poète exprimant ses nouvelles expériences de l’espace nouveau comme exp...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Sociétés (Paris) 2010-06, Vol.107 (1), p.103-118 |
---|---|
Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | RésuméNotre travail de recherche porte sur l’introduction de l’espace et de l’architecture modernes dans la ville de Kyung-Seong, colonisée au début du vingtième siècle, et surtout sur la conscience de soi de Yi Sang en tant que poète exprimant ses nouvelles expériences de l’espace nouveau comme expérience sentimentale de la peur. Nous considérons celle-ci comme « agoraphobie », née de l’intersection dialectique de l’espace strié et de l’espace lisse. On voit à cette époque la foule, en tant que consommateur et peuple colonisé, remplir l’espace public, les boulevards récemment construits, les grands magasins, les cafés, etc. La conscience de Yi Sang face à la foule s’est caractérisée par une distinction aiguë entre l’espace public et l’espace privé. Son concept de l’utopie dérive de la peur de l’espace public contrôlé par le gouvernement colonialiste et le capitalisme moderne. L’utopie est, en ce sens, une place marginale de la conscience de soi de Yi Sang, qui voulait échapper à la territorialisation de la logique moderne de l’espace urbain. |
---|---|
ISSN: | 0765-3697 1782-155X |
DOI: | 10.3917/soc.107.0103 |