Relation entre l'alliance thérapeutique infirmière-patient, et les contrôles perçus par le patient en traitement de dépendances : une étude corrélationnelle descriptive
Le but de cette étude était d’investiguer comment le patient hospitalisé pour dépendance, vit les contrôles de prise de substances effectués par l’infirmière, ainsi que l’association entre ces contrôles et l’alliance thérapeutique infirmière-patient. La théorie d’Immogène King et le concept de l’all...
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Veröffentlicht in: | Recherche en soins infirmiers 2012, Vol.108 (1), p.30-42, Article 30-42 |
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creator | Senn, Stefanie Needham, Ian Antille, Stéphane |
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La théorie d’Immogène King et le concept de l’alliance thérapeutique ont servi de cadre théorique à cette recherche. L’investigation s’est faite à l’aide d’un questionnaire auto-administré, incluant l’instrument working alliance inventory (WAI) dans sa forme abrégée, traduit et validé en français, administré à un échantillon de convenance (n=28). Une échelle de Likert à 12 questions a permis de mesurer de bonnes alliances thérapeutiques (x=61.68, max=84). Malgré cela, l’analyse statistique a révélé une relation linéaire négative significative entre cette alliance thérapeutique et le niveau de perception de la pesanteur des contrôles, évalué par une question supplémentaire sous forme d’un visual analog scale (VAS) ( r= -0.67, p-value > 0.001). De plus, la forme d’admission a joué un rôle significatif. En effet, pour cet échantillon, les patients admis sous pression de l’extérieur (n=7) ont vécu de moins bonnes alliances ( t , p-value=0.018) et ont vécu les contrôles comme plus pesants ( Z , p-value=0.004) que les patients admis de plein gré (n=21). Au vue du petit échantillon (n=28), ces résultats ne sont pas généralisables. Malgré tout, ils incitent la pratique à repenser le contrôle d’urine en considérant les possibles conséquences. 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En effet, pour cet échantillon, les patients admis sous pression de l’extérieur (n=7) ont vécu de moins bonnes alliances ( t , p-value=0.018) et ont vécu les contrôles comme plus pesants ( Z , p-value=0.004) que les patients admis de plein gré (n=21). Au vue du petit échantillon (n=28), ces résultats ne sont pas généralisables. Malgré tout, ils incitent la pratique à repenser le contrôle d’urine en considérant les possibles conséquences. Des options, comme l’introduction d’une supervision par caméras ou le retrait complet de l’infirmière de référence de toutes sortes de contrôles, seraient imaginables et ceci d’autant plus pour les personnes hospitalisées contre leur gré ou sous pression de l’extérieur, dont la relation thérapeutique s’est montrée plus sensible à ces contrôles.</description><subject>Divers</subject><subject>Sante publique. Hygiene-medecine du travail</subject><subject>Santé publique. 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