Scepticisme et morale

Le scepticisme moral de Hume ne se limite pas à la critique du rationalisme moral. Il se repère à la fonction qu’il assigne, en morale, à l’imagination. Dans le Traité de la nature humaine, l’imagination est une instance de correction du sentiment et elle intervient dans le choix des règles détermin...

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Veröffentlicht in:Revue internationale de philosophie 2013-04, Vol.263 (1), p.29-46
1. Verfasser: Le Jallé, Éléonore
Format: Artikel
Sprache:fre
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description Le scepticisme moral de Hume ne se limite pas à la critique du rationalisme moral. Il se repère à la fonction qu’il assigne, en morale, à l’imagination. Dans le Traité de la nature humaine, l’imagination est une instance de correction du sentiment et elle intervient dans le choix des règles déterminant les propriétés ou les titres à l’autorité. Hume précise dans l’Enquête sur les principes de la morale l’intention de son scepticisme en le distinguant de quatre formes de scepticisme excessif : celui qui nie la distinction du vice et de la vertu, celui qui explique cette distinction par l’égoïsme (Hobbes) ou l’artifice (Mandeville), celui qui démasque la justice en révélant sa source imaginaire (Montaigne et Pascal). Le scepticisme moral de Hume se présente alors comme plus modéré, sans rien concéder au rationalisme.
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