Rigidités nominales et réelles des salaires en France : quel rôle des accords collectifs ?
Cet article propose de décrire le degré de rigidité à la baisse des salaires en France sur la période récente et d’examiner dans quelle mesure les accords collectifs de salaire y contribuent. Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y c...
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Veröffentlicht in: | Revue française d'économie 2019-08, Vol.XXXIV (1), p.45-89 |
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Sprache: | fre |
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creator | Gautier, Erwan Roux, Sébastien Suarez-Castillo, Milena |
description | Cet article propose de décrire le degré de rigidité à la baisse des salaires en France sur la période récente et d’examiner dans quelle mesure les accords collectifs de salaire y contribuent. Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y compris les primes et heures supplémentaires. Toutefois, l’effet des accords collectifs est assez similaire sur la dynamique des salaires de base et de l’ensemble de la rémunération : une hausse de 1 % des salaires de branche accroît d’un peu plus de 0,1 pp les salaires. L’effet des accords d’entreprise est un peu plus fort : observer un accord d’entreprise est associé à des salaires plus élevés de l’ordre de 0,3 pp. L’effet des accords de branche est faiblement décroissant le long de la distribution des salaires, et très hétérogène selon les secteurs. |
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Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y compris les primes et heures supplémentaires. Toutefois, l’effet des accords collectifs est assez similaire sur la dynamique des salaires de base et de l’ensemble de la rémunération : une hausse de 1 % des salaires de branche accroît d’un peu plus de 0,1 pp les salaires. 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Le degré de rigidité à la baisse est plus fort sur les salaires de base que sur l’ensemble des salaires, y compris les primes et heures supplémentaires. Toutefois, l’effet des accords collectifs est assez similaire sur la dynamique des salaires de base et de l’ensemble de la rémunération : une hausse de 1 % des salaires de branche accroît d’un peu plus de 0,1 pp les salaires. 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