Does Bank Capital Matter for Corporate Borrowers? Evidence from France
À l’aide d’une grande base de données regroupant 83 900 entreprises françaises appariées à 159 banques européennes sur la période 2014-2016, nous montrons que le capital des banques affecte la nature de leurs relations de crédit et l’accès au crédit des entreprises durant une phase d’expansion écono...
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Veröffentlicht in: | Revue économique 2021, Vol.72 (1), p.5-41 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
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description | À l’aide d’une grande base de données regroupant 83 900 entreprises françaises appariées à 159 banques européennes sur la période 2014-2016, nous montrons que le capital des banques affecte la nature de leurs relations de crédit et l’accès au crédit des entreprises durant une phase d’expansion économique. Les entreprises informationnellement opaques sont plus susceptibles d’emprunter auprès de banques ayant des niveaux de capitalisation relativement élevés : en moyenne, les PME empruntent auprès de banques dont le ratio de capital est plus élevé, de 1,3 point de pourcentage, que celui des banques qui prêtent aux grandes entreprises. Cet appariement endogène a également des effets positifs sur les conditions d’octroi de crédit : en moyenne, une augmentation d’un écart type du ratio de capital de la banque est associée à une diminution d’un demi-point de pourcentage des coûts d’emprunt pour l’entreprise. Les entreprises liées aux banques à forte capitalisation obtiennent également davantage de prêts à court et long terme et sont moins tributaires du crédit commercial des fournisseurs. Ces résultats suggèrent que les banques à forte capitalisation et les entreprises a priori les plus susceptibles d’être contraintes financièrement sont naturellement prédisposées à s’apparier et que ces banques sont en mesure de répercuter leurs plus faibles coûts de financement sur leurs clients sous la forme d’une plus grande disponibilité de crédits à moindre coût. |
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Les entreprises informationnellement opaques sont plus susceptibles d’emprunter auprès de banques ayant des niveaux de capitalisation relativement élevés : en moyenne, les PME empruntent auprès de banques dont le ratio de capital est plus élevé, de 1,3 point de pourcentage, que celui des banques qui prêtent aux grandes entreprises. Cet appariement endogène a également des effets positifs sur les conditions d’octroi de crédit : en moyenne, une augmentation d’un écart type du ratio de capital de la banque est associée à une diminution d’un demi-point de pourcentage des coûts d’emprunt pour l’entreprise. Les entreprises liées aux banques à forte capitalisation obtiennent également davantage de prêts à court et long terme et sont moins tributaires du crédit commercial des fournisseurs. Ces résultats suggèrent que les banques à forte capitalisation et les entreprises a priori les plus susceptibles d’être contraintes financièrement sont naturellement prédisposées à s’apparier et que ces banques sont en mesure de répercuter leurs plus faibles coûts de financement sur leurs clients sous la forme d’une plus grande disponibilité de crédits à moindre coût.</description><identifier>ISSN: 0035-2764</identifier><identifier>ISBN: 9782724636895</identifier><identifier>ISBN: 2724636899</identifier><identifier>EISSN: 1950-6694</identifier><identifier>DOI: 10.3917/reco.721.0005</identifier><language>eng</language><publisher>Presses de Sciences Po</publisher><ispartof>Revue économique, 2021, Vol.72 (1), p.5-41</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c665-dc6166913fb9591806d83d691b92c1c22f6d402be8a80b25ad7a4c57b742387e3</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,4009,23136,27902,27903,27904</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Grandi, Pietro</creatorcontrib><creatorcontrib>Darriet, Elisa</creatorcontrib><creatorcontrib>Guille, Marianne</creatorcontrib><creatorcontrib>Belin, Jean</creatorcontrib><title>Does Bank Capital Matter for Corporate Borrowers? 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Les entreprises liées aux banques à forte capitalisation obtiennent également davantage de prêts à court et long terme et sont moins tributaires du crédit commercial des fournisseurs. Ces résultats suggèrent que les banques à forte capitalisation et les entreprises a priori les plus susceptibles d’être contraintes financièrement sont naturellement prédisposées à s’apparier et que ces banques sont en mesure de répercuter leurs plus faibles coûts de financement sur leurs clients sous la forme d’une plus grande disponibilité de crédits à moindre coût.</description><issn>0035-2764</issn><issn>1950-6694</issn><isbn>9782724636895</isbn><isbn>2724636899</isbn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2021</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNpFkE1LAzEQhoMfYK09eg943prvbE5i160KlYL0HrLZLGxtN2WyKv57Uyx4mpmXh-HlQeiWkjk3VN9D8HGuGZ0TQuQZmlAjSaGUEedoZnTJNBOKq9LICzQhhMuCaSWu0HVK23wqw8QELZ9iSHjhhg9cuUM_uh1-c-MYAHcRcBXhEMGNAS8iQPwOkB5w_dW3YfABdxD3eAku7zfosnO7FGanOUWbZb2pXorV-vm1elwVXilZtF7R3I_yrjHS0JKotuRtDhrDPPWMdaoVhDWhdCVpmHStdsJL3WjBeKkDn6Li762HmBKEzh6g3zv4sZTYoxN7dGKzE3t0kvm7E-96GOw2fsKQ69n3ulr_U79Dyl0r</recordid><startdate>2021</startdate><enddate>2021</enddate><creator>Grandi, Pietro</creator><creator>Darriet, Elisa</creator><creator>Guille, Marianne</creator><creator>Belin, Jean</creator><general>Presses de Sciences Po</general><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope></search><sort><creationdate>2021</creationdate><title>Does Bank Capital Matter for Corporate Borrowers? 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Cet appariement endogène a également des effets positifs sur les conditions d’octroi de crédit : en moyenne, une augmentation d’un écart type du ratio de capital de la banque est associée à une diminution d’un demi-point de pourcentage des coûts d’emprunt pour l’entreprise. Les entreprises liées aux banques à forte capitalisation obtiennent également davantage de prêts à court et long terme et sont moins tributaires du crédit commercial des fournisseurs. Ces résultats suggèrent que les banques à forte capitalisation et les entreprises a priori les plus susceptibles d’être contraintes financièrement sont naturellement prédisposées à s’apparier et que ces banques sont en mesure de répercuter leurs plus faibles coûts de financement sur leurs clients sous la forme d’une plus grande disponibilité de crédits à moindre coût.</abstract><pub>Presses de Sciences Po</pub><doi>10.3917/reco.721.0005</doi><tpages>37</tpages></addata></record> |
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