La présence de chercheurs postcoloniaux dans les universités sud-africaines: Potentiel épistémique et possibilités

À la lumière de l’expansion du continent africain, notre intérêt est d’identifier le volume et la forme de la population d’universitaires étrangers en Afrique du Sud provenant de 44 pays africains, avec en toile de fond les réformes structurales dans le système d’enseignement universitaire sud-africain. Nous désagrégeons cette population académique africaine en fonction de formations postcoloniales et la comparons à la distribution des pays africains d’origine. Nous examinons ces données dans vingt-trois universités qui ont été officiellement subdivisées entre les types institutionnels d’Université de Recherche, Université de Technologie et Université Généraliste. Nous fournissons un exemple empirique de la cohorte africaine de 2014 dans le système universitaire sud-africain. Nous considérons l’intérêt de prendre en compte les dimensions paradigmatiques et théoriques des épistémès africaines comme sources d’analyse de ce relativement nouveau segment de la population académique en Afrique du Sud. Cognizant of the expansiveness of the African continent, our interest is in identifying the size and shape of African academics from beyond South Africa, across a total of 44 countries attracted to the South African university system. More specifically, and against the backdrop of the structural reforms in the South African higher education system, we examine the size and shape of the African academic cohort in relation to the South African and international cohorts. Following this, we disaggregate the specific African academic cohort in relation to their postcolonial formations, and we do so in relation to the distribution of African countries of origin. This is conducted in twenty-three universities, which are officially subdivided into the institutional types of Research University, University of Technology, and Comprehensive University. In effect, we provide an empirical snapshot of the 2014 African academic cohort in the South African university system. In light of this, we consider how one might take up a deeper engagement with the theoretical and paradigmatic dimensions of emergent African epistemes as a means of analyzing this relatively new segment of the academic cohort in the South African university system. A la luz del crecimiento considerable de la población en el continente africano, estudiamos los académicos africanos provenientes de 44 países africanos que residen en las universidades Surafricanas, con tela de fondo los cambios estructurales de la