La gestion forestière communautaire comme source de revenus locaux : deux études de cas en Amazonie brésilienne

La gestion forestière communautaire (Gfc) apparaît comme une des voies permettant de protéger les forêts, tout en générant des revenus directs pour les petits propriétaires forestiers. Depuis le milieu des années 1990, les projets de ce type se multiplient en Amazonie brésilienne. Cependant, la plup...

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Veröffentlicht in:Bois et forêts des tropiques 2013-03, Vol.315 (315), p.39
Hauptverfasser: Drigo, Isabel, Piketty, Marie-Gabrielle, Pena, Driss, Sist, Plinio
Format: Artikel
Sprache:eng
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container_title Bois et forêts des tropiques
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creator Drigo, Isabel
Piketty, Marie-Gabrielle
Pena, Driss
Sist, Plinio
description La gestion forestière communautaire (Gfc) apparaît comme une des voies permettant de protéger les forêts, tout en générant des revenus directs pour les petits propriétaires forestiers. Depuis le milieu des années 1990, les projets de ce type se multiplient en Amazonie brésilienne. Cependant, la plupart se heurtent à de nombreuses difficultés malgré des financements publics conséquents. Deux de ces projets, mis en oeuvre dans l'État du Pará (dans l'Est de l'Amazonie), ont fait l'objet d'analyses entre 2008 et 2010 qui visent à mettre en lumière les principaux obstacles s'opposant à leur viabilité financière sur le long terme et à déterminer les revenus de l'exploitation forestière réellement perçus par la communauté. Le premier obstacle majeur à la réussite des projets de gestion forestière communautaire est la lourdeur du processus réglementaire : il faut actuellement deux ans pour aboutir à l'approbation d'un plan de gestion. De plus, l'élaboration et la mise en oeuvre d'un tel plan de gestion est un processus onéreux. Aucun des plans de gestion analysés n'aurait réussi sans le soutien financier externe d'agences nationales ou internationales et sans assistance technique. D'autre part, dans le contexte actuel du marché amazonien, le bois n'apporte que des revenus directs limités pour les petits exploitants, alors même que leurs terres sont forestières à 80 %. L'accès aux marchés est très incertain et les groupes de petits exploitants ont beaucoup de mal à vendre leur bois à des prix rémunérateurs. Des garanties publiques assurant un prix rémunérateur minimum pour le bois issu de projets de gestion forestière communautaire, sont sans doute nécessaires pour qu'ils deviennent une source réelle de revenus pour les petits exploitants amazoniens.
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Aucun des plans de gestion analysés n'aurait réussi sans le soutien financier externe d'agences nationales ou internationales et sans assistance technique. D'autre part, dans le contexte actuel du marché amazonien, le bois n'apporte que des revenus directs limités pour les petits exploitants, alors même que leurs terres sont forestières à 80 %. L'accès aux marchés est très incertain et les groupes de petits exploitants ont beaucoup de mal à vendre leur bois à des prix rémunérateurs. 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Aucun des plans de gestion analysés n'aurait réussi sans le soutien financier externe d'agences nationales ou internationales et sans assistance technique. D'autre part, dans le contexte actuel du marché amazonien, le bois n'apporte que des revenus directs limités pour les petits exploitants, alors même que leurs terres sont forestières à 80 %. L'accès aux marchés est très incertain et les groupes de petits exploitants ont beaucoup de mal à vendre leur bois à des prix rémunérateurs. 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