Hémianopsie latérale homonyme : amputation du champ visuel, perception implicite et hallucinations visuelles

Résumé L’hémianopsie latérale homonyme (HLH) est une amputation du même hémichamp visuel, pour chacun des deux yeux, à la suite d’une atteinte rétro-chiasmatique. La perte de champ visuel est controlatérale à la lésion (c’est-à-dire qu’une lésion droite engendre une amputation des deux hémichamps vi...

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Veröffentlicht in:Revue de neuropsychologie neurosciences cognitives et cliniques 2015-01, Vol.6 (4), p.238-255
Hauptverfasser: Perez, Céline, Gillet-Ben Nejma, Inès, Allali, Sébastien, Boudjadja, Mehdi, Caetta, Florent, Gout, Olivier, Savatovsky, Julien, Obadia, Michaël, Chokron, Sylvie
Format: Artikel
Sprache:fre
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creator Perez, Céline
Gillet-Ben Nejma, Inès
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Boudjadja, Mehdi
Caetta, Florent
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Savatovsky, Julien
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description Résumé L’hémianopsie latérale homonyme (HLH) est une amputation du même hémichamp visuel, pour chacun des deux yeux, à la suite d’une atteinte rétro-chiasmatique. La perte de champ visuel est controlatérale à la lésion (c’est-à-dire qu’une lésion droite engendre une amputation des deux hémichamps visuels gauches : HLHg et inversement). Une HLH bilatérale réalise une cécité centrale ou cécité corticale. L’HLH est le trouble visuel le plus fréquent à la suite d’une atteinte cérébrale. L’étiologie la plus fréquente est l’accident vasculaire cérébral. Elle est souvent associée à des difficultés de lecture, de repérage dans l’espace, d’exploration visuo-spatiale, d’accès à l’information dans sa globalité et à l’impossibilité de conduire une automobile. Il existe, cependant, des capacités visuelles non conscientes au sein du champ visuel dit « aveugle ». Ces capacités, décrites dès le début du xx e siècle, ont été appelées par Weiskrantz en 1974 blindsight et leur corrélat neuro-anatomique reste discuté à l’heure actuelle. De plus, il n’est pas rare que les patients atteints d’une amputation du champ visuel d’origine centrale présentent dans leur champ visuel aveugle des hallucinations visuelles dont les mécanismes physiopathologiques restent méconnus. Enfin, nous avons pu mettre en évidence l’incidence de la latéralisation d’une lésion occipitale sur le traitement visuel en champ central des patients hémianopsiques à la fois d’un point de vue comportemental mais également à l’aide de l’IRMf. Ces recherches rejoignent le concept récent de sightblind , c’est-à-dire l’existence d’un trouble visuel dans le champ visuel voyant des patients hémianopsiques. De par la diversité des troubles neurovisuels observés chez les patients hémianopsiques, ce trouble constitue un modèle pathologique de choix pour étudier le rôle complexe du cortex visuel primaire dans la vision. Il ne fait aucun doute que l’ensemble de ces recherches, comme nous le discutons ici, aura des répercussions importantes également sur le plan clinique.
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De plus, il n’est pas rare que les patients atteints d’une amputation du champ visuel d’origine centrale présentent dans leur champ visuel aveugle des hallucinations visuelles dont les mécanismes physiopathologiques restent méconnus. Enfin, nous avons pu mettre en évidence l’incidence de la latéralisation d’une lésion occipitale sur le traitement visuel en champ central des patients hémianopsiques à la fois d’un point de vue comportemental mais également à l’aide de l’IRMf. Ces recherches rejoignent le concept récent de sightblind , c’est-à-dire l’existence d’un trouble visuel dans le champ visuel voyant des patients hémianopsiques. De par la diversité des troubles neurovisuels observés chez les patients hémianopsiques, ce trouble constitue un modèle pathologique de choix pour étudier le rôle complexe du cortex visuel primaire dans la vision. 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De plus, il n’est pas rare que les patients atteints d’une amputation du champ visuel d’origine centrale présentent dans leur champ visuel aveugle des hallucinations visuelles dont les mécanismes physiopathologiques restent méconnus. Enfin, nous avons pu mettre en évidence l’incidence de la latéralisation d’une lésion occipitale sur le traitement visuel en champ central des patients hémianopsiques à la fois d’un point de vue comportemental mais également à l’aide de l’IRMf. Ces recherches rejoignent le concept récent de sightblind , c’est-à-dire l’existence d’un trouble visuel dans le champ visuel voyant des patients hémianopsiques. De par la diversité des troubles neurovisuels observés chez les patients hémianopsiques, ce trouble constitue un modèle pathologique de choix pour étudier le rôle complexe du cortex visuel primaire dans la vision. 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De plus, il n’est pas rare que les patients atteints d’une amputation du champ visuel d’origine centrale présentent dans leur champ visuel aveugle des hallucinations visuelles dont les mécanismes physiopathologiques restent méconnus. Enfin, nous avons pu mettre en évidence l’incidence de la latéralisation d’une lésion occipitale sur le traitement visuel en champ central des patients hémianopsiques à la fois d’un point de vue comportemental mais également à l’aide de l’IRMf. Ces recherches rejoignent le concept récent de sightblind , c’est-à-dire l’existence d’un trouble visuel dans le champ visuel voyant des patients hémianopsiques. De par la diversité des troubles neurovisuels observés chez les patients hémianopsiques, ce trouble constitue un modèle pathologique de choix pour étudier le rôle complexe du cortex visuel primaire dans la vision. 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source Alma/SFX Local Collection; Cairn.info Free Access Journals-Revues en accès libre
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Ophtalmologie
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Psychologie. Psychanalyse. Psychiatrie
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