Le contrôle de la schistosome intestinale de l'île de la Martinique

En Martinique, l'existence de la schistosomose intestinale à Schistosoma mansoni est connue depuis le début du XXe siècle. Une étude générale de la répartition de la maladie réalisée en 1977 a montré une prévalence moyenne de l'infection de 12 % pour l'ensemble de l'île (coprolog...

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Veröffentlicht in:Parasite (Paris) 1997-09, Vol.4 (3), p.217-225
Hauptverfasser: Schlegel, L., Pointier, J.P., Petitjean-Roget, V., Nadeau, Y., Blateau, A., Mansuy, J.M.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Pointier, J.P.
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Mansuy, J.M.
description En Martinique, l'existence de la schistosomose intestinale à Schistosoma mansoni est connue depuis le début du XXe siècle. Une étude générale de la répartition de la maladie réalisée en 1977 a montré une prévalence moyenne de l'infection de 12 % pour l'ensemble de l'île (coprologies et sérologies confondues). A la suite de cette enquête, un programme de lutte associant des actions d'éducation sanitaire, le dépistage et le traitement des porteurs de la parasitose et l'amélioration de l'assainissement, a été mis en place. Par ailleurs, un programme de contrôle biologique contre le mollusque hôte intermédiaire Biomphalaria glabrata utilisant un compétiteur, Melanoides tuberculata, a été développé dans les sites actifs de transmission. En parallèle à la réduction des populations de l'hôte intermédiaire et de son parasite, une importante diminution de la prévalence globale de la parasitose chez l'homme a été observée entre 1977 et 1996. Désormais, seuls quelques cas sont encore diagnostiqués, mais il s'agit uniquement d'adultes contaminés longtemps auparavant. Cette situation épidémiologique est tout à fait différente de celle qui est observée dans l'île sœur de la Guadeloupe où bien qu'un excellent contrôle des bassins versants de la Basse-Terre ait été réalisé, un important foyer situé en arrière mangrove de la Grande-Terre fonctionne toujours avec un hôte réservoir, le rat noir. En Martinique, plusieurs enquêtes réalisées dans des milieux similaires ont démontré que de tels foyers n'existent pas. The presence of schistosomiasis mansoni is known in Martinique since the beginning of the XXth century. A general survey of the distribution of the disease was carried out in 1977 and showed a mean prevalence of 12 % (coprology and serology taken together) in the whole of the island. Following this survey, an integrated control programme associating sanitary education, detection and treatment of patients and improved sanitation, was developed. In addition, a biological control programme against the intermediate snail host, Biomphalaria glabrata using the competitor snail, Melanoides tuberculata, was developed in the transmission sites. The decline of snail populations and of its parasite, as well as a strong reduction of the prevalence in humans were recorded between 1977 and 1996. At the present time, only few cases corresponding to older infections are detected. This epidemiological situation is quite different from that in Guadeloupe island where, in spite of an
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Une étude générale de la répartition de la maladie réalisée en 1977 a montré une prévalence moyenne de l'infection de 12 % pour l'ensemble de l'île (coprologies et sérologies confondues). A la suite de cette enquête, un programme de lutte associant des actions d'éducation sanitaire, le dépistage et le traitement des porteurs de la parasitose et l'amélioration de l'assainissement, a été mis en place. Par ailleurs, un programme de contrôle biologique contre le mollusque hôte intermédiaire Biomphalaria glabrata utilisant un compétiteur, Melanoides tuberculata, a été développé dans les sites actifs de transmission. En parallèle à la réduction des populations de l'hôte intermédiaire et de son parasite, une importante diminution de la prévalence globale de la parasitose chez l'homme a été observée entre 1977 et 1996. Désormais, seuls quelques cas sont encore diagnostiqués, mais il s'agit uniquement d'adultes contaminés longtemps auparavant. Cette situation épidémiologique est tout à fait différente de celle qui est observée dans l'île sœur de la Guadeloupe où bien qu'un excellent contrôle des bassins versants de la Basse-Terre ait été réalisé, un important foyer situé en arrière mangrove de la Grande-Terre fonctionne toujours avec un hôte réservoir, le rat noir. En Martinique, plusieurs enquêtes réalisées dans des milieux similaires ont démontré que de tels foyers n'existent pas. The presence of schistosomiasis mansoni is known in Martinique since the beginning of the XXth century. A general survey of the distribution of the disease was carried out in 1977 and showed a mean prevalence of 12 % (coprology and serology taken together) in the whole of the island. Following this survey, an integrated control programme associating sanitary education, detection and treatment of patients and improved sanitation, was developed. In addition, a biological control programme against the intermediate snail host, Biomphalaria glabrata using the competitor snail, Melanoides tuberculata, was developed in the transmission sites. The decline of snail populations and of its parasite, as well as a strong reduction of the prevalence in humans were recorded between 1977 and 1996. At the present time, only few cases corresponding to older infections are detected. This epidemiological situation is quite different from that in Guadeloupe island where, in spite of an excellent control programme which was achieved on the Basse-Terre district, an important focus is still functionning on Grande-Terre district with the black rat as host reservoir. Such foci do not exist on Martinique island.</description><identifier>ISSN: 1252-607X</identifier><identifier>EISSN: 1776-1042</identifier><identifier>DOI: 10.1051/parasite/1997043217</identifier><language>fre</language><publisher>EDP Sciences</publisher><subject>Biomphalaria glabrata ; control ; contrôle ; Martinique ; Martinique island ; Melanoides tuber ; Melanoides tuberculata ; Schistosoma mansoni ; schistosomiasis ; schistosomose</subject><ispartof>Parasite (Paris), 1997-09, Vol.4 (3), p.217-225</ispartof><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,27903,27904</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Schlegel, L.</creatorcontrib><creatorcontrib>Pointier, J.P.</creatorcontrib><creatorcontrib>Petitjean-Roget, V.</creatorcontrib><creatorcontrib>Nadeau, Y.</creatorcontrib><creatorcontrib>Blateau, A.</creatorcontrib><creatorcontrib>Mansuy, J.M.</creatorcontrib><title>Le contrôle de la schistosome intestinale de l'île de la Martinique</title><title>Parasite (Paris)</title><description>En Martinique, l'existence de la schistosomose intestinale à Schistosoma mansoni est connue depuis le début du XXe siècle. Une étude générale de la répartition de la maladie réalisée en 1977 a montré une prévalence moyenne de l'infection de 12 % pour l'ensemble de l'île (coprologies et sérologies confondues). A la suite de cette enquête, un programme de lutte associant des actions d'éducation sanitaire, le dépistage et le traitement des porteurs de la parasitose et l'amélioration de l'assainissement, a été mis en place. Par ailleurs, un programme de contrôle biologique contre le mollusque hôte intermédiaire Biomphalaria glabrata utilisant un compétiteur, Melanoides tuberculata, a été développé dans les sites actifs de transmission. En parallèle à la réduction des populations de l'hôte intermédiaire et de son parasite, une importante diminution de la prévalence globale de la parasitose chez l'homme a été observée entre 1977 et 1996. Désormais, seuls quelques cas sont encore diagnostiqués, mais il s'agit uniquement d'adultes contaminés longtemps auparavant. Cette situation épidémiologique est tout à fait différente de celle qui est observée dans l'île sœur de la Guadeloupe où bien qu'un excellent contrôle des bassins versants de la Basse-Terre ait été réalisé, un important foyer situé en arrière mangrove de la Grande-Terre fonctionne toujours avec un hôte réservoir, le rat noir. En Martinique, plusieurs enquêtes réalisées dans des milieux similaires ont démontré que de tels foyers n'existent pas. The presence of schistosomiasis mansoni is known in Martinique since the beginning of the XXth century. A general survey of the distribution of the disease was carried out in 1977 and showed a mean prevalence of 12 % (coprology and serology taken together) in the whole of the island. Following this survey, an integrated control programme associating sanitary education, detection and treatment of patients and improved sanitation, was developed. In addition, a biological control programme against the intermediate snail host, Biomphalaria glabrata using the competitor snail, Melanoides tuberculata, was developed in the transmission sites. The decline of snail populations and of its parasite, as well as a strong reduction of the prevalence in humans were recorded between 1977 and 1996. At the present time, only few cases corresponding to older infections are detected. This epidemiological situation is quite different from that in Guadeloupe island where, in spite of an excellent control programme which was achieved on the Basse-Terre district, an important focus is still functionning on Grande-Terre district with the black rat as host reservoir. 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Une étude générale de la répartition de la maladie réalisée en 1977 a montré une prévalence moyenne de l'infection de 12 % pour l'ensemble de l'île (coprologies et sérologies confondues). A la suite de cette enquête, un programme de lutte associant des actions d'éducation sanitaire, le dépistage et le traitement des porteurs de la parasitose et l'amélioration de l'assainissement, a été mis en place. Par ailleurs, un programme de contrôle biologique contre le mollusque hôte intermédiaire Biomphalaria glabrata utilisant un compétiteur, Melanoides tuberculata, a été développé dans les sites actifs de transmission. En parallèle à la réduction des populations de l'hôte intermédiaire et de son parasite, une importante diminution de la prévalence globale de la parasitose chez l'homme a été observée entre 1977 et 1996. Désormais, seuls quelques cas sont encore diagnostiqués, mais il s'agit uniquement d'adultes contaminés longtemps auparavant. 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