La barrière hémato-encéphalique lors de l’ischémie cérébrale : une cible thérapeutique

Depuis la preuve de son existence et de son rôle protecteur cérébral, la barrière hémato-encéphalique (BHE), caractérisée par la perméabilité restreinte des cellules endothéliales des capillaires cérébraux, représente un obstacle pour 95 % des futurs médicaments à visée centrale. À l’heure actuelle,...

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Veröffentlicht in:Biologie aujourd'hui 2012, Vol.206 (3), p.161-176
Hauptverfasser: Bérézowski, Vincent, Mysiorek, Caroline, Kuntz, Mélanie, Pétrault, Olivier, Cecchelli, Roméo
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Depuis la preuve de son existence et de son rôle protecteur cérébral, la barrière hémato-encéphalique (BHE), caractérisée par la perméabilité restreinte des cellules endothéliales des capillaires cérébraux, représente un obstacle pour 95 % des futurs médicaments à visée centrale. À l’heure actuelle, une dysfonction de la BHE est trouvée dans un nombre croissant de pathologies telles que les accidents vasculaires cérébraux ischémiques, dont la seule thérapie, une thrombolyse pharmacologique, est limitée à quelques pour cent des patients admis, à cause des effets toxiques des thrombolytiques. Et depuis l’échec clinique de composés neuroprotecteurs prometteurs, de nombreuses études sur l’ischémie cérébrale ont été menées, avec des approches physiopathologiques ou pharmacologiques recentrées sur la BHE dont la complexité structurale s’est élargie à l’ensemble des cellules périvasculaires qui forment une unité fonctionnelle appelée unité neurovasculaire (UNV). Et pourtant, malgré l’identification de nombreux mécanismes moléculaires, le processus de dysfonction de la BHE au décours de l’ischémie/reperfusion demeure insuffisamment décrypté à l’heure actuelle pour expliquer l’action pléiotrope de nouveaux composés pharmacologiques qui pourraient protéger toute l’UNV et représenter de nouveaux traitements. Since it was discovered and its brain-protective role characterized, the blood-brain barrier (BBB), through the permeability-restricting action of the brain capillary endothelial cells, has been representing a hurdle for 95% of new medical compounds targeting the central nervous system. Recently, a BBB dysfunction is being found in an increasing number of pathologies such as brain ischaemic stroke, whose only therapy consists in a pharmacological thrombolysis limited to a small percentage of the admitted patients, because of the toxical effects of thrombolytics. And since the clinical failure of promising neuroprotectants, numerous studies of brain ischaemia were carried out, with physiopathological or pharmacological approaches refocused on the BBB, whose structural complexity is now expanded to perivascular cells, all forming a functional unit named the neurovascular unit (NVU). Nevertheless, in spite of the numerous molecular mechanisms identified, the process of BBB dysfunction in the ischaemia/reperfusion cascade remains insufficiently established to explain the pleiotropic action exerted by new pharmacological compounds, possibly protecting the entire NVU a
ISSN:2105-0678
2105-0686
DOI:10.1051/jbio/2012020