Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun
Introduction. L’absence de données statistiques fiables et exhaustives sur les exploitations fruitières constitue un handicap pour élaborer une stratégie pertinente de développement de ces cultures et en évaluer l’impact. Une enquête a été réalisée sur les cultures fruitières dans trois sites (Bokit...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Fruits (1978) 2006-11, Vol.61 (6), p.373-387 |
---|---|
Hauptverfasser: | , , , , , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
container_end_page | 387 |
---|---|
container_issue | 6 |
container_start_page | 373 |
container_title | Fruits (1978) |
container_volume | 61 |
creator | Kuate, Jean Bella-Manga Damesse, François Kouodiekong, Lazare Ndindeng, Sali Atanga David, Olivier Parrot, Laurent |
description | Introduction. L’absence de données statistiques fiables et exhaustives sur les exploitations fruitières constitue un handicap pour élaborer une stratégie pertinente de développement de ces cultures et en évaluer l’impact. Une enquête a été réalisée sur les cultures fruitières dans trois sites (Bokito, Foréké et Yaoundé) en zone humide du Cameroun. Matériel et méthodes. Les arbres fruitiers cultivés ont été caractérisés en analysant le profil du producteur et la place de ces cultures dans les activités pratiquées par les familles des exploitants agricoles. Les espèces présentes, le nombre de pieds, l’origine du matériel végétal, l’âge des arbres et les contraintes de production ont été étudiés dans 193 exploitations familiales agricoles. Résultats et discussion. Les chefs d’exploitation, dont 90 % sont des hommes, ont en moyenne 51 ans et un niveau de formation relativement bas. La diversité des espèces fruitières répertoriées varie suivant les sites. La composition spécifique du verger est aussi variable mais quatre espèces majeures (safoutier, oranger, manguier et avocatier) constituent 78 % des plants recensés. Cette répartition corrobore les préférences exprimées par les producteurs pour ces espèces fruitières. Les jeunes arbres (< 10 ans), qui indiquent une dynamique de replantation, constituent (15, 21 et 38) % des effectifs respectivement à Bokito, Foréké et Yaoundé. Toutefois d’importantes disparités intraspécifiques sont observées et discutées. En termes de contribution à la sécurité alimentaire du ménage, les arbres fruitiers, par rapport aux autres spéculations, occupent le 1er, le 2e et le 4e rang à Bokito, Foréké et Yaoundé, respectivement. Les contraintes de production sont d’ordre parasitaire (maladies et ravageurs), agronomique (variétés, pratiques culturales, etc.) ou socioéconomique (intrants, foncier, etc.). Conclusion. Notre travail a permis d’obtenir d’importantes données sur les arbres fruitiers cultivés en zone humide du Cameroun. Les implications des principaux résultats sont discutées dans la perspective d’améliorer, en qualité, en quantité et dans la durée, ces productions.
Introduction. The lack of reliable and exhaustive data on fruit tree farming is a real constraint to the elaboration, as well as impact assessment, of a sound development strategy on fruit production. A survey was conducted on fruit trees in three locations (Bokito, Foréké and Yaoundé) in the humid zone of Cameroon. Materials and methods. Fruit tree farming was |
doi_str_mv | 10.1051/fruits:2006037 |
format | Article |
fullrecord | <record><control><sourceid>istex_cross</sourceid><recordid>TN_cdi_crossref_primary_10_1051_fruits_2006037</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><sourcerecordid>ark_67375_80W_JMZ1W5J0_Q</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-c177t-9df4540c9e8d1cdd667043e7843b8a30014c7f9b1a73d50669ad79060de373aa3</originalsourceid><addsrcrecordid>eNpFUMtKAzEUDaJgrW5dz8bl1GSSSWbcSamPUhFBqbgJt0lGo_OoyQSqXyT-Rn_MaUd0dQ_3PLj3IHRM8IjglJwWLtjWnyUYc0zFDhoQnqRxzsXjLhrghGUxSXK2jw68f8WYcMqyASon9XtYf7cm8sFFpfGRCmUbXAe2eXb9tcEaar9lzWpZNraF1jbdpoDKlhY2BDw7q5qtpI4-m9pEL6Gy2kQ6RGOojGtCfYj2Cii9OfqdQ_RwMbkfX8Wz28vr8fksVkSINs51wVKGVW4yTZTWnAvMqBEZo4sMaHc7U6LIFwQE1SnmPAct8u5rbaigAHSIRn2uco33zhRy6WwF7kMSLDddyb4r-dtVZzjpDUvwCsrCQa2s_3dllLGMJJ0u7nXWt2b1x4N7k1xQkcoMz-X05onM0ymWd_QHVv19wA</addsrcrecordid><sourcetype>Aggregation Database</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype></control><display><type>article</type><title>Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun</title><source>Alma/SFX Local Collection</source><creator>Kuate, Jean ; Bella-Manga ; Damesse, François ; Kouodiekong, Lazare ; Ndindeng, Sali Atanga ; David, Olivier ; Parrot, Laurent</creator><creatorcontrib>Kuate, Jean ; Bella-Manga ; Damesse, François ; Kouodiekong, Lazare ; Ndindeng, Sali Atanga ; David, Olivier ; Parrot, Laurent</creatorcontrib><description>Introduction. L’absence de données statistiques fiables et exhaustives sur les exploitations fruitières constitue un handicap pour élaborer une stratégie pertinente de développement de ces cultures et en évaluer l’impact. Une enquête a été réalisée sur les cultures fruitières dans trois sites (Bokito, Foréké et Yaoundé) en zone humide du Cameroun. Matériel et méthodes. Les arbres fruitiers cultivés ont été caractérisés en analysant le profil du producteur et la place de ces cultures dans les activités pratiquées par les familles des exploitants agricoles. Les espèces présentes, le nombre de pieds, l’origine du matériel végétal, l’âge des arbres et les contraintes de production ont été étudiés dans 193 exploitations familiales agricoles. Résultats et discussion. Les chefs d’exploitation, dont 90 % sont des hommes, ont en moyenne 51 ans et un niveau de formation relativement bas. La diversité des espèces fruitières répertoriées varie suivant les sites. La composition spécifique du verger est aussi variable mais quatre espèces majeures (safoutier, oranger, manguier et avocatier) constituent 78 % des plants recensés. Cette répartition corrobore les préférences exprimées par les producteurs pour ces espèces fruitières. Les jeunes arbres (< 10 ans), qui indiquent une dynamique de replantation, constituent (15, 21 et 38) % des effectifs respectivement à Bokito, Foréké et Yaoundé. Toutefois d’importantes disparités intraspécifiques sont observées et discutées. En termes de contribution à la sécurité alimentaire du ménage, les arbres fruitiers, par rapport aux autres spéculations, occupent le 1er, le 2e et le 4e rang à Bokito, Foréké et Yaoundé, respectivement. Les contraintes de production sont d’ordre parasitaire (maladies et ravageurs), agronomique (variétés, pratiques culturales, etc.) ou socioéconomique (intrants, foncier, etc.). Conclusion. Notre travail a permis d’obtenir d’importantes données sur les arbres fruitiers cultivés en zone humide du Cameroun. Les implications des principaux résultats sont discutées dans la perspective d’améliorer, en qualité, en quantité et dans la durée, ces productions.
Introduction. The lack of reliable and exhaustive data on fruit tree farming is a real constraint to the elaboration, as well as impact assessment, of a sound development strategy on fruit production. A survey was conducted on fruit trees in three locations (Bokito, Foréké and Yaoundé) in the humid zone of Cameroon. Materials and methods. Fruit tree farming was characterized by analyzing the producer status and the place of this speculation among the various activities conducted in the household. The various fruit tree species in orchards, number of plants, origin of planting material and age of trees, as well as production constraints were studied for a total of 193 family farms. Results and discussion. The heads of households (51 years old on average) are 90% males and have a relatively low education level. The diversity of fruit tree species varied with location. Orchard composition in terms of species was also variable, but four major species (African plums or Dacryodes edulis, oranges, mangoes and pears) constitute about 78% of the trees. This distribution globally matches preferences expressed by farmers for these species. Among these trees, young ones (< 10 years), which indicate a move in recent plantings, constitute on average (15, 21 and 38)% in Bokito, Foréké and Yaoundé, respectively. Nevertheless, important discrepancies among species and locations are observed and discussed. In terms of contribution to family food security, fruits ranked 1st, 2nd and 4th, respectively, in Bokito, Foréké and Yaoundé among other activities. Production constraints are from three main sources: phytosanitary (poor management of pests and diseases), agronomic (unimproved seedlings) and socioeconomic (land and input availability). Conclusion. Important data on fruit trees was obtained in the humid zone of Cameroon. The implications of these findings are discussed with the perspective of improving quality, quantity and sustainability of fruit production in the country.</description><identifier>ISSN: 0248-1294</identifier><identifier>EISSN: 1625-967X</identifier><identifier>DOI: 10.1051/fruits:2006037</identifier><identifier>CODEN: FRUIAS</identifier><language>fre</language><publisher>Les Ulis: EDP Sciences</publisher><subject>Agronomie générale. Phytotechnie ; Agronomie. Sciences du sol et productions vegetales ; arbre fruitier ; Cameroon ; Cameroun ; enquête sur exploitations agricoles ; facteur nuisible ; farm surveys ; fruit trees ; injurious factors ; Sciences biologiques et medicales ; Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie ; suburban areas ; zone périurbaine</subject><ispartof>Fruits (1978), 2006-11, Vol.61 (6), p.373-387</ispartof><rights>2007 INIST-CNRS</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed><cites>FETCH-LOGICAL-c177t-9df4540c9e8d1cdd667043e7843b8a30014c7f9b1a73d50669ad79060de373aa3</cites></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,776,780,27901,27902</link.rule.ids><backlink>$$Uhttp://pascal-francis.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&idt=18344812$$DView record in Pascal Francis$$Hfree_for_read</backlink></links><search><creatorcontrib>Kuate, Jean</creatorcontrib><creatorcontrib>Bella-Manga</creatorcontrib><creatorcontrib>Damesse, François</creatorcontrib><creatorcontrib>Kouodiekong, Lazare</creatorcontrib><creatorcontrib>Ndindeng, Sali Atanga</creatorcontrib><creatorcontrib>David, Olivier</creatorcontrib><creatorcontrib>Parrot, Laurent</creatorcontrib><title>Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun</title><title>Fruits (1978)</title><description>Introduction. L’absence de données statistiques fiables et exhaustives sur les exploitations fruitières constitue un handicap pour élaborer une stratégie pertinente de développement de ces cultures et en évaluer l’impact. Une enquête a été réalisée sur les cultures fruitières dans trois sites (Bokito, Foréké et Yaoundé) en zone humide du Cameroun. Matériel et méthodes. Les arbres fruitiers cultivés ont été caractérisés en analysant le profil du producteur et la place de ces cultures dans les activités pratiquées par les familles des exploitants agricoles. Les espèces présentes, le nombre de pieds, l’origine du matériel végétal, l’âge des arbres et les contraintes de production ont été étudiés dans 193 exploitations familiales agricoles. Résultats et discussion. Les chefs d’exploitation, dont 90 % sont des hommes, ont en moyenne 51 ans et un niveau de formation relativement bas. La diversité des espèces fruitières répertoriées varie suivant les sites. La composition spécifique du verger est aussi variable mais quatre espèces majeures (safoutier, oranger, manguier et avocatier) constituent 78 % des plants recensés. Cette répartition corrobore les préférences exprimées par les producteurs pour ces espèces fruitières. Les jeunes arbres (< 10 ans), qui indiquent une dynamique de replantation, constituent (15, 21 et 38) % des effectifs respectivement à Bokito, Foréké et Yaoundé. Toutefois d’importantes disparités intraspécifiques sont observées et discutées. En termes de contribution à la sécurité alimentaire du ménage, les arbres fruitiers, par rapport aux autres spéculations, occupent le 1er, le 2e et le 4e rang à Bokito, Foréké et Yaoundé, respectivement. Les contraintes de production sont d’ordre parasitaire (maladies et ravageurs), agronomique (variétés, pratiques culturales, etc.) ou socioéconomique (intrants, foncier, etc.). Conclusion. Notre travail a permis d’obtenir d’importantes données sur les arbres fruitiers cultivés en zone humide du Cameroun. Les implications des principaux résultats sont discutées dans la perspective d’améliorer, en qualité, en quantité et dans la durée, ces productions.
Introduction. The lack of reliable and exhaustive data on fruit tree farming is a real constraint to the elaboration, as well as impact assessment, of a sound development strategy on fruit production. A survey was conducted on fruit trees in three locations (Bokito, Foréké and Yaoundé) in the humid zone of Cameroon. Materials and methods. Fruit tree farming was characterized by analyzing the producer status and the place of this speculation among the various activities conducted in the household. The various fruit tree species in orchards, number of plants, origin of planting material and age of trees, as well as production constraints were studied for a total of 193 family farms. Results and discussion. The heads of households (51 years old on average) are 90% males and have a relatively low education level. The diversity of fruit tree species varied with location. Orchard composition in terms of species was also variable, but four major species (African plums or Dacryodes edulis, oranges, mangoes and pears) constitute about 78% of the trees. This distribution globally matches preferences expressed by farmers for these species. Among these trees, young ones (< 10 years), which indicate a move in recent plantings, constitute on average (15, 21 and 38)% in Bokito, Foréké and Yaoundé, respectively. Nevertheless, important discrepancies among species and locations are observed and discussed. In terms of contribution to family food security, fruits ranked 1st, 2nd and 4th, respectively, in Bokito, Foréké and Yaoundé among other activities. Production constraints are from three main sources: phytosanitary (poor management of pests and diseases), agronomic (unimproved seedlings) and socioeconomic (land and input availability). Conclusion. Important data on fruit trees was obtained in the humid zone of Cameroon. The implications of these findings are discussed with the perspective of improving quality, quantity and sustainability of fruit production in the country.</description><subject>Agronomie générale. Phytotechnie</subject><subject>Agronomie. Sciences du sol et productions vegetales</subject><subject>arbre fruitier</subject><subject>Cameroon</subject><subject>Cameroun</subject><subject>enquête sur exploitations agricoles</subject><subject>facteur nuisible</subject><subject>farm surveys</subject><subject>fruit trees</subject><subject>injurious factors</subject><subject>Sciences biologiques et medicales</subject><subject>Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie</subject><subject>suburban areas</subject><subject>zone périurbaine</subject><issn>0248-1294</issn><issn>1625-967X</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2006</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNpFUMtKAzEUDaJgrW5dz8bl1GSSSWbcSamPUhFBqbgJt0lGo_OoyQSqXyT-Rn_MaUd0dQ_3PLj3IHRM8IjglJwWLtjWnyUYc0zFDhoQnqRxzsXjLhrghGUxSXK2jw68f8WYcMqyASon9XtYf7cm8sFFpfGRCmUbXAe2eXb9tcEaar9lzWpZNraF1jbdpoDKlhY2BDw7q5qtpI4-m9pEL6Gy2kQ6RGOojGtCfYj2Cii9OfqdQ_RwMbkfX8Wz28vr8fksVkSINs51wVKGVW4yTZTWnAvMqBEZo4sMaHc7U6LIFwQE1SnmPAct8u5rbaigAHSIRn2uco33zhRy6WwF7kMSLDddyb4r-dtVZzjpDUvwCsrCQa2s_3dllLGMJJ0u7nXWt2b1x4N7k1xQkcoMz-X05onM0ymWd_QHVv19wA</recordid><startdate>200611</startdate><enddate>200611</enddate><creator>Kuate, Jean</creator><creator>Bella-Manga</creator><creator>Damesse, François</creator><creator>Kouodiekong, Lazare</creator><creator>Ndindeng, Sali Atanga</creator><creator>David, Olivier</creator><creator>Parrot, Laurent</creator><general>EDP Sciences</general><scope>BSCLL</scope><scope>IQODW</scope><scope>AAYXX</scope><scope>CITATION</scope></search><sort><creationdate>200611</creationdate><title>Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun</title><author>Kuate, Jean ; Bella-Manga ; Damesse, François ; Kouodiekong, Lazare ; Ndindeng, Sali Atanga ; David, Olivier ; Parrot, Laurent</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-c177t-9df4540c9e8d1cdd667043e7843b8a30014c7f9b1a73d50669ad79060de373aa3</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>fre</language><creationdate>2006</creationdate><topic>Agronomie générale. Phytotechnie</topic><topic>Agronomie. Sciences du sol et productions vegetales</topic><topic>arbre fruitier</topic><topic>Cameroon</topic><topic>Cameroun</topic><topic>enquête sur exploitations agricoles</topic><topic>facteur nuisible</topic><topic>farm surveys</topic><topic>fruit trees</topic><topic>injurious factors</topic><topic>Sciences biologiques et medicales</topic><topic>Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie</topic><topic>suburban areas</topic><topic>zone périurbaine</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Kuate, Jean</creatorcontrib><creatorcontrib>Bella-Manga</creatorcontrib><creatorcontrib>Damesse, François</creatorcontrib><creatorcontrib>Kouodiekong, Lazare</creatorcontrib><creatorcontrib>Ndindeng, Sali Atanga</creatorcontrib><creatorcontrib>David, Olivier</creatorcontrib><creatorcontrib>Parrot, Laurent</creatorcontrib><collection>Istex</collection><collection>Pascal-Francis</collection><collection>CrossRef</collection><jtitle>Fruits (1978)</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Kuate, Jean</au><au>Bella-Manga</au><au>Damesse, François</au><au>Kouodiekong, Lazare</au><au>Ndindeng, Sali Atanga</au><au>David, Olivier</au><au>Parrot, Laurent</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun</atitle><jtitle>Fruits (1978)</jtitle><date>2006-11</date><risdate>2006</risdate><volume>61</volume><issue>6</issue><spage>373</spage><epage>387</epage><pages>373-387</pages><issn>0248-1294</issn><eissn>1625-967X</eissn><coden>FRUIAS</coden><abstract>Introduction. L’absence de données statistiques fiables et exhaustives sur les exploitations fruitières constitue un handicap pour élaborer une stratégie pertinente de développement de ces cultures et en évaluer l’impact. Une enquête a été réalisée sur les cultures fruitières dans trois sites (Bokito, Foréké et Yaoundé) en zone humide du Cameroun. Matériel et méthodes. Les arbres fruitiers cultivés ont été caractérisés en analysant le profil du producteur et la place de ces cultures dans les activités pratiquées par les familles des exploitants agricoles. Les espèces présentes, le nombre de pieds, l’origine du matériel végétal, l’âge des arbres et les contraintes de production ont été étudiés dans 193 exploitations familiales agricoles. Résultats et discussion. Les chefs d’exploitation, dont 90 % sont des hommes, ont en moyenne 51 ans et un niveau de formation relativement bas. La diversité des espèces fruitières répertoriées varie suivant les sites. La composition spécifique du verger est aussi variable mais quatre espèces majeures (safoutier, oranger, manguier et avocatier) constituent 78 % des plants recensés. Cette répartition corrobore les préférences exprimées par les producteurs pour ces espèces fruitières. Les jeunes arbres (< 10 ans), qui indiquent une dynamique de replantation, constituent (15, 21 et 38) % des effectifs respectivement à Bokito, Foréké et Yaoundé. Toutefois d’importantes disparités intraspécifiques sont observées et discutées. En termes de contribution à la sécurité alimentaire du ménage, les arbres fruitiers, par rapport aux autres spéculations, occupent le 1er, le 2e et le 4e rang à Bokito, Foréké et Yaoundé, respectivement. Les contraintes de production sont d’ordre parasitaire (maladies et ravageurs), agronomique (variétés, pratiques culturales, etc.) ou socioéconomique (intrants, foncier, etc.). Conclusion. Notre travail a permis d’obtenir d’importantes données sur les arbres fruitiers cultivés en zone humide du Cameroun. Les implications des principaux résultats sont discutées dans la perspective d’améliorer, en qualité, en quantité et dans la durée, ces productions.
Introduction. The lack of reliable and exhaustive data on fruit tree farming is a real constraint to the elaboration, as well as impact assessment, of a sound development strategy on fruit production. A survey was conducted on fruit trees in three locations (Bokito, Foréké and Yaoundé) in the humid zone of Cameroon. Materials and methods. Fruit tree farming was characterized by analyzing the producer status and the place of this speculation among the various activities conducted in the household. The various fruit tree species in orchards, number of plants, origin of planting material and age of trees, as well as production constraints were studied for a total of 193 family farms. Results and discussion. The heads of households (51 years old on average) are 90% males and have a relatively low education level. The diversity of fruit tree species varied with location. Orchard composition in terms of species was also variable, but four major species (African plums or Dacryodes edulis, oranges, mangoes and pears) constitute about 78% of the trees. This distribution globally matches preferences expressed by farmers for these species. Among these trees, young ones (< 10 years), which indicate a move in recent plantings, constitute on average (15, 21 and 38)% in Bokito, Foréké and Yaoundé, respectively. Nevertheless, important discrepancies among species and locations are observed and discussed. In terms of contribution to family food security, fruits ranked 1st, 2nd and 4th, respectively, in Bokito, Foréké and Yaoundé among other activities. Production constraints are from three main sources: phytosanitary (poor management of pests and diseases), agronomic (unimproved seedlings) and socioeconomic (land and input availability). Conclusion. Important data on fruit trees was obtained in the humid zone of Cameroon. The implications of these findings are discussed with the perspective of improving quality, quantity and sustainability of fruit production in the country.</abstract><cop>Les Ulis</cop><pub>EDP Sciences</pub><doi>10.1051/fruits:2006037</doi><tpages>15</tpages></addata></record> |
fulltext | fulltext |
identifier | ISSN: 0248-1294 |
ispartof | Fruits (1978), 2006-11, Vol.61 (6), p.373-387 |
issn | 0248-1294 1625-967X |
language | fre |
recordid | cdi_crossref_primary_10_1051_fruits_2006037 |
source | Alma/SFX Local Collection |
subjects | Agronomie générale. Phytotechnie Agronomie. Sciences du sol et productions vegetales arbre fruitier Cameroon Cameroun enquête sur exploitations agricoles facteur nuisible farm surveys fruit trees injurious factors Sciences biologiques et medicales Sciences biologiques fondamentales et appliquees. Psychologie suburban areas zone périurbaine |
title | Enquête sur les cultures fruitières dans les exploitations familiales agricoles en zone humide du Cameroun |
url | https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-02-02T04%3A05%3A04IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-istex_cross&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Enqu%C3%AAte%20sur%20les%20cultures%20fruiti%C3%A8res%20dans%20les%20exploitations%20familiales%20agricoles%20en%20zone%20humide%20du%20Cameroun&rft.jtitle=Fruits%20(1978)&rft.au=Kuate,%20Jean&rft.date=2006-11&rft.volume=61&rft.issue=6&rft.spage=373&rft.epage=387&rft.pages=373-387&rft.issn=0248-1294&rft.eissn=1625-967X&rft.coden=FRUIAS&rft_id=info:doi/10.1051/fruits:2006037&rft_dat=%3Cistex_cross%3Eark_67375_80W_JMZ1W5J0_Q%3C/istex_cross%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_id=info:pmid/&rfr_iscdi=true |