Le roi « âgé » et le règlement de sa succession : des temps carolingiens au triomphe de la primogéniture

Il n’était pas rare que les souverains carolingiens atteignent la cinquantaine, ce qui relativise la notion de vieillesse. Les chroniqueurs du haut Moyen Âge se montrent peu sensibles à l’âge avancé de certains rois, ce qui laisse supposer que la vieillesse n’est pas un motif généralement retenu pou...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Médiévales 2022-11, Vol.82 (2), p.53-68
1. Verfasser: Depreux, Philippe
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Il n’était pas rare que les souverains carolingiens atteignent la cinquantaine, ce qui relativise la notion de vieillesse. Les chroniqueurs du haut Moyen Âge se montrent peu sensibles à l’âge avancé de certains rois, ce qui laisse supposer que la vieillesse n’est pas un motif généralement retenu pour régler une succession. Le cas de Charlemagne, qui désigne son héritier très tard, et celui de Louis le Pieux, qui – par crainte de la mort – désigne son successeur très tôt, sont exceptionnels. La description, erronée, de Charlemagne mort en septuagénaire s’explique par le fait qu’il fut couronné empereur à un âge auquel, depuis de générations, les rois étaient généralement déjà passés de vie à trépas.
ISSN:0751-2708
1777-5892
DOI:10.4000/medievales.12190